A midi, Hongrois, Autrichiens, membres du Club Trabant se donnent rendez-vous dans la cour de la mairie du 6è. Au menu ce midi : goulash accompagnée de galuska (gnocchis) et vin hongrois.
György Hevér représente le centre franco-hongrois de commerce et d'industrie en France, le Framak, créé il y a 2 ans. Il souligne les dynamiques relations économiques entre la France et la Hongrie mais remarque qu'actuellement, les Hongrois se sentent perdus en France et inversement. Louis Savary, président des filiales de GDF-Suez en Hongrie et consul honoraire, ajoute pour sa part que les 2 pays entretiennent des relations de « grande qualité » : la France est notamment le 4è investisseur présent en Hongrie. « La Hongrie est un pays magnifique qui a envie de travailler, de se développer et d'aider à faire l'Europe » s'enthousiasme M.Savary. En marge des aspects économiques, Mme Nott, une hongroise travaillant au consulat depuis 1 an, se réjouit de cette fête synonyme de liberté.
Après le buffet hongrois, place aux discours devant la mairie. « Tout s'est organisé dans la bonne humeur » débute le maire, Jean Pierre Lecoq, qui connaît la Hongrie et « la vie de ses habitants » depuis 30 ans. Son Excellence l'Ambassadeur de Hongrie, László Nikicser ajoute « 20 ans après, il n'est jamais ni trop tard ni trot tôt pour commémorer ».
Après le buffet hongrois, place aux discours devant la mairie. « Tout s'est organisé dans la bonne humeur » débute le maire, Jean Pierre Lecoq, qui connaît la Hongrie et « la vie de ses habitants » depuis 30 ans. Son Excellence l'Ambassadeur de Hongrie, László Nikicser ajoute « 20 ans après, il n'est jamais ni trop tard ni trot tôt pour commémorer ».
En 1989, les routes vers la frontière étaient bordées de Trabants abandonnées. En 2009, 20 Trabants défilent dans les rues de Paris. A 13h45, le cortège des voitures emblématiques d'Europe de l'Est avec lesquelles les Hongrois se sont rendus jusqu'à la frontière de la liberté, s'ébranle de Saint-Sulpice à l'Hôtel de Ville, les Champs -Elysées, la Place de l'Etoile, le Trocadéro et le Jardin du Luxembourg. Au milieu du parc, une reconstitution d'un pan du « rideau de fer » est plantée. Barbelés, mirador et de chaque côté les drapeaux hongrois et autrichien, le tout accompagné de panneaux expliquant les étapes du démantèlement du rideau.
A 17h30, la cérémonie commence. L'orchestre hongrois de cuivres Brass in the Five régale les promeneurs de morceaux joués à Strasbourg pour l'année culturelle de la Hongrie, en Avignon, à Marseille et à l'Institut Hongrois de Paris. Son Excellence l'Ambassadeur de Hongrie, László Nikicser, prend de nouveau la parole : « Le chancelier Helmut Kohl a reconnu que c'est la Hongrie qui a fait tomber la 1ère brique du mur de Berlin ». Son Excellence l'Ambassadeur d'Autriche, Hubert Heiss, rappelle que le rideau de fer représentait 5000 kilomètres de barbelés, dont 700 pour la « frontière morte » en Autriche. Il salue l'initiative du pique-nique paneuropéen du 19 août 1989, réunion pacifique à laquelle 600 Allemands de RDA participent sans que les garde-fronières n'interviennent. Enfin, l'ambassadeur rappelle « la valeur immense de la démocratie acquise en 1989 » dont le devoir de mémoire repose aujourd'hui sur la nouvelle génération.
A 17h30, la cérémonie commence. L'orchestre hongrois de cuivres Brass in the Five régale les promeneurs de morceaux joués à Strasbourg pour l'année culturelle de la Hongrie, en Avignon, à Marseille et à l'Institut Hongrois de Paris. Son Excellence l'Ambassadeur de Hongrie, László Nikicser, prend de nouveau la parole : « Le chancelier Helmut Kohl a reconnu que c'est la Hongrie qui a fait tomber la 1ère brique du mur de Berlin ». Son Excellence l'Ambassadeur d'Autriche, Hubert Heiss, rappelle que le rideau de fer représentait 5000 kilomètres de barbelés, dont 700 pour la « frontière morte » en Autriche. Il salue l'initiative du pique-nique paneuropéen du 19 août 1989, réunion pacifique à laquelle 600 Allemands de RDA participent sans que les garde-fronières n'interviennent. Enfin, l'ambassadeur rappelle « la valeur immense de la démocratie acquise en 1989 » dont le devoir de mémoire repose aujourd'hui sur la nouvelle génération.
La fin de la journée s'achève par le vernissage d'une exposition de photographies à l'Institut Hongrois de Paris situé au 92, rue Bonaparte.
Les 20 ans de la chute du rideau de fer permettent de commémorer l'air de liberté qui a soufflé sur la frontière entre l'Autriche et la Hongrie.
Les 20 ans de la chute du rideau de fer permettent de commémorer l'air de liberté qui a soufflé sur la frontière entre l'Autriche et la Hongrie.