La délibération du conseil d’arrondissement du 20 septembre vise à corriger les comptes 2010 de la caisse des écoles du 4ème arrondissement : 250.000 euros pour compléter la subvention contractuelle, suite à une réunion le 15 mars entre la caisse des écoles et la direction des affaires scolaires, et compenser les charges de fonctionnement. La décision finale revient au conseil de Paris.
Vincent Roger, conseiller de Paris membre de l’opposition, soutient la majorité, rappelant au passage le coût des « 2.200 repas servis chaque jour, un coût plus cher d’ailleurs » et s’enquiert du futur emplacement de la cuisine centrale, qui permettrait d’équilibrer le budget.
Dominique Bertinotti, maire du 4ème arrondissement, précise qu’« en dépit de l’exposé des motifs (de la délibération, ndlr), le coût des repas n’est pas plus élevé qu’ailleurs » même si cela s’explique : « du fait de l’éclatement des sites, la cuisine est faite sur place. » Défendant ce type de restauration car il est « qualitatif », celle qui est aussi la présidente de la caisse des écoles retient que « chaque caisse des écoles a une situation financière différente » : celle du 4ème ne « vit que sur le produit des repas et le prix payé par les familles n’est pas égal au prix facturé. »
Corine Faugeron, l’élue du parti des Verts et adjointe au maire en charge de l'Economie solidaire et de l'Egalité femme-homme, s’intéresse aux raisons du choix, fait dans le 12ème arrondissement voisin, de démanteler la cuisine centrale au profit de l’installation d’une cuisine par école, et pose la question de la pertinence d’une cuisine centrale dans le 4ème arrondissement. Deux situations non comparables pour les élus.
Dominique Bertinotti, maire du 4ème arrondissement, précise qu’« en dépit de l’exposé des motifs (de la délibération, ndlr), le coût des repas n’est pas plus élevé qu’ailleurs » même si cela s’explique : « du fait de l’éclatement des sites, la cuisine est faite sur place. » Défendant ce type de restauration car il est « qualitatif », celle qui est aussi la présidente de la caisse des écoles retient que « chaque caisse des écoles a une situation financière différente » : celle du 4ème ne « vit que sur le produit des repas et le prix payé par les familles n’est pas égal au prix facturé. »
Corine Faugeron, l’élue du parti des Verts et adjointe au maire en charge de l'Economie solidaire et de l'Egalité femme-homme, s’intéresse aux raisons du choix, fait dans le 12ème arrondissement voisin, de démanteler la cuisine centrale au profit de l’installation d’une cuisine par école, et pose la question de la pertinence d’une cuisine centrale dans le 4ème arrondissement. Deux situations non comparables pour les élus.
(c) Mariam Slimani : Ecole maternelle dans le 4ème arrondissement
Les 7 écoles gérées par la caisse des écoles du 4ème arrondissement ne pouvant pas être mises aux normes, mentionne Dominique Bertinotti, le choix d’une cuisine centrale s’impose : « nous avons une pression forte de la part des services d’hygiène (…) il ne faut pas de rupture entre la liaison chaude et de la liaison froide (…) on ne peut pas physiquement améliorer les cuisines qui auraient besoin de l’être. » Sauf à vouloir amputer les écoles de salles et de préau, une solution tout simplement inimaginable pour les élus.
La future cuisine centrale devrait être installée à l’horizon 2013 à l’angle du Square Marie Trintignant et du Quai des Célestins. L’élue Verte s’interroge déjà sur le nombre, probable, de suppression de postes dans les cantines des écoles.
La future cuisine centrale devrait être installée à l’horizon 2013 à l’angle du Square Marie Trintignant et du Quai des Célestins. L’élue Verte s’interroge déjà sur le nombre, probable, de suppression de postes dans les cantines des écoles.