Francine Aurand présentera "La cerise sur le gâteau" livre écrit par Nicole Tourneur décédée en mai 2011. Ce livre s'appréhende comme des nouvelles intimistes.
"Ophélie, c'est le nom que j'ai donné à mon araignée qui tisse sournoisement sa toile à l'intérieur de mon corps.
N'est-ce pas plus joli que le mot cancer ? Et puis, il faut bien donner un nom à sa nouvelle compagne. Elle est arrivée sans crier gare comme la cerise sur le gâteau !"
"Ophélie, c'est le nom que j'ai donné à mon araignée qui tisse sournoisement sa toile à l'intérieur de mon corps.
N'est-ce pas plus joli que le mot cancer ? Et puis, il faut bien donner un nom à sa nouvelle compagne. Elle est arrivée sans crier gare comme la cerise sur le gâteau !"
Ce livre "La cerise sur le gâteau" s'appréhende comme des nouvelles intimistes.
Sa lecture ne laisse pas indifférent et elle invite à s'interroger sur la maladie qui fragilise aussi ceux qui aiment la personne concernée.
L'auteure aborde le sujet difficile de la maladie dans un style sensible, drôle, grinçant et réaliste, entre poésie et dérision, cet ouvrage est plus un témoignage qu'un roman,
Nicole Tourneur née en août 1950 à Maison Alfort est une auteure française. Elle a animé une chronique mensuelle sur Fréquence Paris Plurielle. Ell est décédée en mai 2011 au Mesnil Saint Denis.
Ancienne comptable, Nicole s'est reconvertie dans l'écriture. Depuis 1999, elle consacre trois à six heures par jour à la rédaction de romans. Littérature adulte :
2001 - Laurie ou le souffle du papillon - éd. Gunten. 2002 - Les fenêtres (nouvelles) - éd. Gunten. 2004 - Passé compliqué - réédition - éd. Gunten - Prix du Soleil-Regards. 2005 - Regards. 2006 Les Dieux sont servis - éd. Gunten. 2009 - Terre brûlante - éd. Gunten. 2010 - Où va le temps… - Nouvelles - éd. Janus. 2011 avril - Le serpentin des mots - (poèmes) éd. du bout de la rue. 2012 mars – La cerise sur le gâteau - éd. du bout de la rue
Littérature jeunesse
2004 - Océane ne veut pas manger - éd. Oncle Lucien
2007 - Clara et les nuages - éd. du bout de la rue
2007 - Girouette la chouette - éd. du bout de la rue
2007 - Les péripéties d'Antoine - éd. du bout de la rue
2009 - Le Lama vert qui n’avait pas d’oreilles - éd. du bout de la rue
2011 - Oscar le suricat qui portait mallheur - éd.du bout de la ru
Nicole Tourneur est sociétaire de la Société des gens de lettres et membre de la Maison des écrivains.
L'auteure aborde le sujet difficile de la maladie dans un style sensible, drôle, grinçant et réaliste, entre poésie et dérision, cet ouvrage est plus un témoignage qu'un roman,
Nicole Tourneur née en août 1950 à Maison Alfort est une auteure française. Elle a animé une chronique mensuelle sur Fréquence Paris Plurielle. Ell est décédée en mai 2011 au Mesnil Saint Denis.
Ancienne comptable, Nicole s'est reconvertie dans l'écriture. Depuis 1999, elle consacre trois à six heures par jour à la rédaction de romans. Littérature adulte :
2001 - Laurie ou le souffle du papillon - éd. Gunten. 2002 - Les fenêtres (nouvelles) - éd. Gunten. 2004 - Passé compliqué - réédition - éd. Gunten - Prix du Soleil-Regards. 2005 - Regards. 2006 Les Dieux sont servis - éd. Gunten. 2009 - Terre brûlante - éd. Gunten. 2010 - Où va le temps… - Nouvelles - éd. Janus. 2011 avril - Le serpentin des mots - (poèmes) éd. du bout de la rue. 2012 mars – La cerise sur le gâteau - éd. du bout de la rue
Littérature jeunesse
2004 - Océane ne veut pas manger - éd. Oncle Lucien
2007 - Clara et les nuages - éd. du bout de la rue
2007 - Girouette la chouette - éd. du bout de la rue
2007 - Les péripéties d'Antoine - éd. du bout de la rue
2009 - Le Lama vert qui n’avait pas d’oreilles - éd. du bout de la rue
2011 - Oscar le suricat qui portait mallheur - éd.du bout de la ru
Nicole Tourneur est sociétaire de la Société des gens de lettres et membre de la Maison des écrivains.
Poèmes
"Nicole Tourneur allume le feu, un feu qui avec elle, crépite et réchauffe toujours."
Un extrait de "Terre brûlante"
"Tout va trop vite ! Mes pensées suintent au bout de mes doigts, la plume gratte le papier, elle sarcle la fibre, des particules explosent en pétales colorés que le buvard pompe avidement. J’amorce à peine mon récit, déjà, je voudrais l’avoir terminé.
La mer longe la côte sur des centaines de kilomètres, elle excave les falaises, les borde d’une dentelle minérale. En se couchant, le soleil saupoudre de l’ocre sur les rochers escarpés. Deux fois par vingt-quatre heures, la lune aspire l’océan qu’elle rejette dans les abysses, en se retirant, l’eau émiette sur le sable des milliards de coquillages comestibles."
Réveil matin
Ah ! Le petit café du matin...
Surtout, ne me parlez pas !
Vous affronteriez un iceberg.
Car je l’attends ce petit café matinal.
Il coule dans ma gorger tel un nectar.
Il exacerbe mes papilles engourdies,
Et ranime tous mes sens.
Lorsque la nuit encore glaciale
Teinte mes fenêtres d’encre violette
Et que les nuages noir et gris
Traversent mon ciel d’ennui
En lâchant sur la terre desséchée
Des trombes de larmes amères,
Alors, son odeur corsée imprègne mon univers.
Soudain, mes idées s’éclaircissent,
Ma vie prend les couleurs de l’arc-en-ciel
La journée peut commencer.
Un extrait de "Terre brûlante"
"Tout va trop vite ! Mes pensées suintent au bout de mes doigts, la plume gratte le papier, elle sarcle la fibre, des particules explosent en pétales colorés que le buvard pompe avidement. J’amorce à peine mon récit, déjà, je voudrais l’avoir terminé.
La mer longe la côte sur des centaines de kilomètres, elle excave les falaises, les borde d’une dentelle minérale. En se couchant, le soleil saupoudre de l’ocre sur les rochers escarpés. Deux fois par vingt-quatre heures, la lune aspire l’océan qu’elle rejette dans les abysses, en se retirant, l’eau émiette sur le sable des milliards de coquillages comestibles."
Réveil matin
Ah ! Le petit café du matin...
Surtout, ne me parlez pas !
Vous affronteriez un iceberg.
Car je l’attends ce petit café matinal.
Il coule dans ma gorger tel un nectar.
Il exacerbe mes papilles engourdies,
Et ranime tous mes sens.
Lorsque la nuit encore glaciale
Teinte mes fenêtres d’encre violette
Et que les nuages noir et gris
Traversent mon ciel d’ennui
En lâchant sur la terre desséchée
Des trombes de larmes amères,
Alors, son odeur corsée imprègne mon univers.
Soudain, mes idées s’éclaircissent,
Ma vie prend les couleurs de l’arc-en-ciel
La journée peut commencer.
Poussière d'étoiles
La nuit étend,
Sur le jour exténué,
Une écharpe brodée
En fils d'argent.
Un zoo fabuleux
Peuple la voûte céleste.
Il y a Bernard,
Le Renard,
Gaston
Le dragon,
Justin
Le dauphin,
Gontran
Le serpent.
L'aigle
Royal
Le loup
Des steppes
Le capricorne
Doré.
Où sont les demoiselles ?
Elles sont parties
Très loin d'ici.
Et dans la voie lactée,
Partout sur notre planète,
Le rire des enfants reflète
L'univers étoilé.
La nuit étend,
Sur le jour exténué,
Une écharpe brodée
En fils d'argent.
Un zoo fabuleux
Peuple la voûte céleste.
Il y a Bernard,
Le Renard,
Gaston
Le dragon,
Justin
Le dauphin,
Gontran
Le serpent.
L'aigle
Royal
Le loup
Des steppes
Le capricorne
Doré.
Où sont les demoiselles ?
Elles sont parties
Très loin d'ici.
Et dans la voie lactée,
Partout sur notre planète,
Le rire des enfants reflète
L'univers étoilé.