Hasard du calendrier, le conseil des élus du 5e arrondissement a eu lieu le lendemain de la décision du tribunal correctionnel dans le procès des faux électeurs de l'arrondissement du Panthéon, au cours duquel comparaissaient l'ancien Maire de Paris Jean Tiberi, sa femme Xavière Tiberi ainsi que neuf autres prévenus. Condamné à 10 mois de prison, 10.000 euros d’amende et 3 ans d’inégibilité, Jean Tiberi fait appel.
Ambiance survoltée au conseil du 5e, J+1 après la décision du tribunal correctionnel ayant condamné Jean Tiberi, sa femme et neuf autres prévenus dans l’affaire dite des faux électeurs de Paris. Le public partagé en deux camps n’écoute pas sans manifester bruyamment lorsque Lyne Cohen-Solal demande à faire une déclaration en début de séance - autorisation accordée par Jean Tiberi. Tandis qu’elle lit la décision du juge, les membres du pubic pro-PS exhibent des tee-shirts sur lesquels on peut lire : DEMISSION.
Sifflements, cris, applaudissements. La journaliste d’Europe 1 va de Lyne Cohen-Solal à Jean Tiberi puis des manifestants PS à Dominique Tiberi pour recueillir leurs réactions. Une brève suspension de séance permet à la salle de reprendre son calme. Puis les joutes verbales commencent.
Des deux bords et de tous côtés, on frise la diffamation. Dominique Tiberi se pose en défenseur du Maire, son père, demandant à répondre à sa place. Il répond aux attaques de Lyne Cohen-Solal, exhortant Jean Tiberi à être irréprochable, en évoquant la mise en examen de celle-ci dans une affaire d'emploi fictif à la mairie de Lille. De part et d'autres, les mots qui reviennent le plus sont « honteux » et « scandaleux ». 3 délibérations réussissent malgré tout à être votées par la majorité. Montre en main, le conseil dure 35 minutes dont 5 minutes de suspension.
Dehors, les deux camps rivaux continuent de se défier, les uns placés sur les marches de la Mairie (UMP) et les autres (PS) leur faisant face sur la place des Grands Hommes. Il est 19h10 lorsque la foule s’éparpille. Jean Tiberi ayant fait appel, le prochain conseil d’arrondissement devrait être plus calme.
Sifflements, cris, applaudissements. La journaliste d’Europe 1 va de Lyne Cohen-Solal à Jean Tiberi puis des manifestants PS à Dominique Tiberi pour recueillir leurs réactions. Une brève suspension de séance permet à la salle de reprendre son calme. Puis les joutes verbales commencent.
Des deux bords et de tous côtés, on frise la diffamation. Dominique Tiberi se pose en défenseur du Maire, son père, demandant à répondre à sa place. Il répond aux attaques de Lyne Cohen-Solal, exhortant Jean Tiberi à être irréprochable, en évoquant la mise en examen de celle-ci dans une affaire d'emploi fictif à la mairie de Lille. De part et d'autres, les mots qui reviennent le plus sont « honteux » et « scandaleux ». 3 délibérations réussissent malgré tout à être votées par la majorité. Montre en main, le conseil dure 35 minutes dont 5 minutes de suspension.
Dehors, les deux camps rivaux continuent de se défier, les uns placés sur les marches de la Mairie (UMP) et les autres (PS) leur faisant face sur la place des Grands Hommes. Il est 19h10 lorsque la foule s’éparpille. Jean Tiberi ayant fait appel, le prochain conseil d’arrondissement devrait être plus calme.
Le conseil du 5e arrondissement suspendu pendant 5 minutes.
Sur les marches de la mairie : les supporters de l'UMP.
Face à la mairie : les militants du PS.
Le face à face PS-UMP dure un peu moins d'une heure.
