Visiblement énervé, l'homme lui aurait également lancé :
La député sortante dans la 4e circonscription de l'Essonne incluant la commune de Lonjumeau dont elle était député-maire avant d'être élue conseillère de Paris dans le 14e arrondissement en 2014, fait alors un malaise. L'AFP relate : "Déséquilibrée, (elle) chute sur le sol et perd connaissance plusieurs minutes, sous une forte chaleur".
Conduite par les pompiers à l'hôpital Cochin dans le 13e arrondissement pour y subir des "examens médicaux approfondis", Nathalie Koscisuko-Morizet n'a pas porté plainte. C'est sa directrice de campagne Olivia Laurentjoye qui l'aurait fait à sa place, toujours selon l'AFP qui précise que "les médecins émettront un avis médical quand ils le jugeront possible selon un communiqué".
L'agression de Nathalie Koscisuko-Morizet a été unanimement condamnée sur Twitter, dont François Fillon qui lui a laissé la 2e circonscription de Paris, ou encore Anne Hidalgo Maire de Paris. Gilles Le Gendre (LREM), en ballotage favorable face à Nathalie Kosciusko-Morizet, a même suspendu sa distribution de tracts pour rester à égalité avec cette dernière. "Pour tout dire, les hommes qui expriment cette violence physique à l'égard de femmes qui sont à la fois plus petites et plus légères ne m'inspirent que du mépris", a aussi déclaré le premier ministre Edouard Philippe.
Le signalement du suspect, figé sur des photos de presse, a été communiqué à la police. Le parquet de Paris a aussitôt ouvert une enquête pour "violences volontaires".
Nous venons d'apprendre que Nathalie Kosciusko-Morizet restera pour la nuit à l'Hôpital Cochin, en observation.

