Le métro Odéon dans le 6ème arrondissement
Les quais sont pratiquement déserts ce samedi 21 août en début d'après-midi au métro Odéon. Cinq personnes attendent le métro sur les quais de la ligne 4 : trois en direction de la Porte d'Orléans et un couple de touristes d'une soixantaine d'années en direction de la Porte de Clignancourt. Trois enfants, deux garçons et une fille d'environ 1,40 mètres, âgés environ d'une dizaine d'années, se jettent littéralement sur le couple. Le monsieur tient son appareil photo en bandoulière et la dame son sac à main. Les gamins sectionnent la bandoulière de l'appareil photo et tirent sur le sac, provoquant la chute de la touriste. La fillette roue alors de coups de pieds la malheureuse, la griffe et lui tire les cheveux pour qu'elle lâche son bien, avant de remarquer de l'autre côté du quai, en direction de la Porte d'Orléans, un témoin prenant des photos de la scène. Elle hurle : "no photo, no photo !"
Les diables lâchent leurs victimes et leur butin. Le métro arrive. Le couple de touristes récupère ses affaires avant de s'engouffrer dans la rame en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Les trois mineurs décident de s'en prendre à l'auteur des photos. Ils le rattrappent et tentent de le coller dos au mur. Comme dressés pour se battre, ils exigent les "photo, appareil photo" en tendant d'un côté une main et en brandissant de l'autre des lames de couteaux. Sur le même quai, les autres témoins ne bougent pas. En donnant des coups de pieds et sans rien lâcher, l'infortuné photographe parvient à reculer jusqu'à la sortie du métro d'où il s'échappe pour trouver refuge dans un café de la place. La police des transports est aussitôt alertée. Elle connaît déjà la bande des 3 agresseurs.
Les diables lâchent leurs victimes et leur butin. Le métro arrive. Le couple de touristes récupère ses affaires avant de s'engouffrer dans la rame en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Les trois mineurs décident de s'en prendre à l'auteur des photos. Ils le rattrappent et tentent de le coller dos au mur. Comme dressés pour se battre, ils exigent les "photo, appareil photo" en tendant d'un côté une main et en brandissant de l'autre des lames de couteaux. Sur le même quai, les autres témoins ne bougent pas. En donnant des coups de pieds et sans rien lâcher, l'infortuné photographe parvient à reculer jusqu'à la sortie du métro d'où il s'échappe pour trouver refuge dans un café de la place. La police des transports est aussitôt alertée. Elle connaît déjà la bande des 3 agresseurs.