La justice donne raison temporairement à Airbnb à New Yok © capture d'écran Airbnb
A partir de février 2019, suite à un arrêté municipal du maire de New York pris en août 2018, la communication des données liées aux bénéficiaires des revenus tirés des réservations de courte durée dans la ville sera désormais obligatoire. La décision du maire est attaquée par Airbnb.
Dans un jugement rendu le 3 janvier 2019, le juge fédéral de Manhattan estime que la ville outrepasse ses droits. La ville de New York violerait le 4e amendement de la Constitution américaine qui protège contre les perquisitions et les saisies non motivées. Les effets de l'arrêté sont suspendus jusqu'au dénouement de l'affaire.
Le maire Bill de Blasio pense gagner la procédure car il s'agit pour lui d'empêcher les locataires et les propriétaires privés de concurrencer illégalement et de façon déloyale l'activité hôtelière dans la Grosse Pomme (The Big Apple, ndlr).
La justice américaine, en donnant temporairement raison à Airbnb et à ses utilisateurs, permet à la plateforme honnie par de nombreux élus municipaux dans le monde, comme à Paris ou à Barcelone, de crier victoire pour « les milliers de New-Yorkais qui utilisent Airbnb pour joindre les deux bouts » ; elle se félicite de ce que « le tribunal a reconnu l’importance fondamentale des droits constitutionnels des New-Yorkais et le caractère sacré de leurs domiciles ».
Plus grand locataire au monde sans avoir un seul bien à louer, la créative Airbnb, lancée en août 2008, se finance en percevant un pourcentage sur les réservations payées. Le troisième trimestre 2018 voit la firme atteindre un record, avec 1 milliard de dollars de chiffre d'affaire et plus de 3 000 salariés.
Dans un jugement rendu le 3 janvier 2019, le juge fédéral de Manhattan estime que la ville outrepasse ses droits. La ville de New York violerait le 4e amendement de la Constitution américaine qui protège contre les perquisitions et les saisies non motivées. Les effets de l'arrêté sont suspendus jusqu'au dénouement de l'affaire.
Le maire Bill de Blasio pense gagner la procédure car il s'agit pour lui d'empêcher les locataires et les propriétaires privés de concurrencer illégalement et de façon déloyale l'activité hôtelière dans la Grosse Pomme (The Big Apple, ndlr).
La justice américaine, en donnant temporairement raison à Airbnb et à ses utilisateurs, permet à la plateforme honnie par de nombreux élus municipaux dans le monde, comme à Paris ou à Barcelone, de crier victoire pour « les milliers de New-Yorkais qui utilisent Airbnb pour joindre les deux bouts » ; elle se félicite de ce que « le tribunal a reconnu l’importance fondamentale des droits constitutionnels des New-Yorkais et le caractère sacré de leurs domiciles ».
Plus grand locataire au monde sans avoir un seul bien à louer, la créative Airbnb, lancée en août 2008, se finance en percevant un pourcentage sur les réservations payées. Le troisième trimestre 2018 voit la firme atteindre un record, avec 1 milliard de dollars de chiffre d'affaire et plus de 3 000 salariés.
Et à Paris ?
Suite à la Loi Elan qui limite l'expansion des locations saisonnières en France, le deuxième meilleur marché après les Etats-Unis, la plateforme a l'obligation de communiquer le numéro d'enregistrement de l'hébergement loué à Paris (mais également à Lyon, Bordeaux ou Nice) et de faire respecter la durée maximale légale de location saisonnière en France. C'est ainsi qu'Airbnb a annoncé fin 2018 que les annonces dépassant la limite de 120 jours de location autorisée par an pour une résidence principale seraient bloquées, mais uniquement celles concernant le coeur de Paris, dans les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissement, futur arrondissement unique « Paris Centre » à partir de 2020.
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