La victoire de Juppé. Alain Juppé vient de réussir à mettre d'accord les 2 candidats du 18 novembre 2012 à l'élection de président de l'UMP.
Le 22 novembre 2012, Alain Juppé met François Fillon et Jean-François Copé d'accord. Les deux rivaux acceptent qu'il prenne la tête d'une commission collégiale. Elle se prononcera une fois rendu l'avis de la Commission nationale des recours.
Alain Juppé en a appellé "à nouveau au sens des responsabilités de Jean-François Copé et de François Fillon pour qu’ils acceptent une clarification". Il propose "une instance collégiale composée, sous ma présidence, de représentants des 2 candidats et de personnalités n'ayant pas pris parti".
François Fillon est le premier à l'accepter vers 14h05. Il avait proposé le 21 novembre à Alain Juppé de prendre la présidence de l'UMP par intérim, le temps que les votes soient recomptés, suite à la découverte des voix oubliées dans 3 collectivités d'outre-mer.
Dans un premier temps, Jean-François Copé refuse car il vient de saisir dans la matinée la Commission nationale des recours de l'UMP ; une instance qui statue en dernier ressort au sein de laquelle il propose à Alain Juppé un siège en qualité de personnalité indépendante. Alain Juppé lui lance un ultimatum. Il entend "ne pas se laisser instrumentaliser (...)" : "ma proposition tient jusqu'à ce soir 20h" (22 novembre à 20h, NDLR) publie-t-il sur son compte Twitter.
"Cette instance s’appuierait sur les commissions statutaires compétentes, aurait pour tâche ds un délai de 10 jrs de réexaminer les résultats" rassure-t-il.
Jean-François Copé accepte la proposition d'Alain Juppé peu avant 16h30 et déclare qu'il "acceptera son verdict".
A 19h17, Alain Juppé prend acte de la réponse de Jean-François Copé et exprime sa satisfaction sur son fil Twitter : "Je constate que la proposition que j’ai formulée aujourd’hui a été acceptée par Jean-François Copé et François Fillon. Je m’en réjouis".
"Je souhaite les rencontrer ensemble dès la fin de cette semaine pour arrêter les modalités de travail de la commission que je présiderai" gazouille-t-il "elle sera constituée de cinq membres : moi-même, un membre désigné par F Fillon, un membre désigné par JF Copé..."
"... je désignerai les deux autres membres en accord avec les deux parties", poursuit-il, tenant en haleine tous les accros aux Tweets.
"Elle se réunira dès le début de la semaine prochaine".
"Je souhaite qu’elle auditionne le pdt de la COCOE pour apprécier les conditions dans lesquelles cette commission a proclamé les résultats".
Parce que les votes des adhérents des 3 collectivités d'outre-mer ont été oubliés, la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE), par la voix de 4 membres sur 9 dont son président Patrice Gélard, reconnaît son erreur tout en rappelant que ces votes "ne figuraient sur aucun listing transmis et n'avaient jamais été présentés à la Commission". Elle précise également dans son communiqué du 22 novembre à 14h16, soit quelques minutes après que François Fillon ait accepté la proposition d'Alain Juppé, que "l'addition de ces résultats à ceux de la veille aboutirait vraisemblablement à une inversion des résultats d'une vingtaine de voix".
La COCOE "demande désormais à la Commission des recours de statuer sur cette question en publiant des résultats définitifs après examen d'éventuels recours internes" non sans avoir fait remarquer qu' "(...) un total de voix a été obtenu pour chacun des candidats. Pour 72 départements, il n'existait aucune contestation sur les résultats enregistrés. Il existait, certes, des réserves parfois très fortes pour 24 départements et territoires mais personne n'a jamais considéré que le listing établi ne recensait pas l'intégralité des votes à prendre en compte. C'est la raison pour laquelle la COCOE a validé, le lundi 19 novembre 2012, la victoire de Jean-François Copé avec 98 voix d'avance, sans annuler aucun des scrutins locaux manifestement ou potentiellement irréguliers, car ils n'étaient pas de nature à fausser la sincérité finale du scrutin (...)".
Alain Juppé, lui, publie plus que jamais ses déclarations via son compte Twitter : "Je souhaite également auditionner le président de la commission des recours pour fixer avec lui un calendrier de travail"
"et les conditions dans lesquelles cette commission rendra compte de ses travaux"
De 10 jours, Alain Juppé passe à 15 jours : "La commission que je présiderai livrera ses conclusions sous quinze jours" conclut-il le jeudi 22 novembre à 19h19.
Le vendredi 23 novembre à 12h02, Alain Juppé reprend les messages courts de 140 signes au maximum, lettres et espaces compris. Il continue sur sa lancée : "Je demande à JF Copé et F Fillon que l'on se rencontre avant dimanche soir".
Son dernier Tweet, au moment où nous publions cet article à 14h, date de 12h06 : "Je lance un appel au respect réciproque".
Alain Juppé, le retour.
Alain Juppé en a appellé "à nouveau au sens des responsabilités de Jean-François Copé et de François Fillon pour qu’ils acceptent une clarification". Il propose "une instance collégiale composée, sous ma présidence, de représentants des 2 candidats et de personnalités n'ayant pas pris parti".
François Fillon est le premier à l'accepter vers 14h05. Il avait proposé le 21 novembre à Alain Juppé de prendre la présidence de l'UMP par intérim, le temps que les votes soient recomptés, suite à la découverte des voix oubliées dans 3 collectivités d'outre-mer.
Dans un premier temps, Jean-François Copé refuse car il vient de saisir dans la matinée la Commission nationale des recours de l'UMP ; une instance qui statue en dernier ressort au sein de laquelle il propose à Alain Juppé un siège en qualité de personnalité indépendante. Alain Juppé lui lance un ultimatum. Il entend "ne pas se laisser instrumentaliser (...)" : "ma proposition tient jusqu'à ce soir 20h" (22 novembre à 20h, NDLR) publie-t-il sur son compte Twitter.
"Cette instance s’appuierait sur les commissions statutaires compétentes, aurait pour tâche ds un délai de 10 jrs de réexaminer les résultats" rassure-t-il.
Jean-François Copé accepte la proposition d'Alain Juppé peu avant 16h30 et déclare qu'il "acceptera son verdict".
A 19h17, Alain Juppé prend acte de la réponse de Jean-François Copé et exprime sa satisfaction sur son fil Twitter : "Je constate que la proposition que j’ai formulée aujourd’hui a été acceptée par Jean-François Copé et François Fillon. Je m’en réjouis".
"Je souhaite les rencontrer ensemble dès la fin de cette semaine pour arrêter les modalités de travail de la commission que je présiderai" gazouille-t-il "elle sera constituée de cinq membres : moi-même, un membre désigné par F Fillon, un membre désigné par JF Copé..."
"... je désignerai les deux autres membres en accord avec les deux parties", poursuit-il, tenant en haleine tous les accros aux Tweets.
"Elle se réunira dès le début de la semaine prochaine".
"Je souhaite qu’elle auditionne le pdt de la COCOE pour apprécier les conditions dans lesquelles cette commission a proclamé les résultats".
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La COCOE "demande désormais à la Commission des recours de statuer sur cette question en publiant des résultats définitifs après examen d'éventuels recours internes" non sans avoir fait remarquer qu' "(...) un total de voix a été obtenu pour chacun des candidats. Pour 72 départements, il n'existait aucune contestation sur les résultats enregistrés. Il existait, certes, des réserves parfois très fortes pour 24 départements et territoires mais personne n'a jamais considéré que le listing établi ne recensait pas l'intégralité des votes à prendre en compte. C'est la raison pour laquelle la COCOE a validé, le lundi 19 novembre 2012, la victoire de Jean-François Copé avec 98 voix d'avance, sans annuler aucun des scrutins locaux manifestement ou potentiellement irréguliers, car ils n'étaient pas de nature à fausser la sincérité finale du scrutin (...)".
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Articles :
- 6 décembre 2012 : Téléphone Emailing Telemeeting Relance : les adhérents de l'UMP sollicités par les équipes de Copé.
- 5 décembre 2012 : NKM et Bruno Lemaire : après l'Appel à l'Unité, la Pétition.
- 3 décembre 2012 : Elections internes à l'UMP : Claude Goasguen assume la responsabilité dans le 16e arrondissement.
- 29 novembre 2012 : Les déclarations politiques du RUMP et de l'UMP remises à la présidence de l'Assemblée nationale.
- 28 novembre 2012 : Le groupe UMP au Sénat vote pour de nouvelles élections à l'UMP.
- 28 novembre 2012 : François Fillon Président du Rassemblement - UMP.
- 27 novembre 2012 : Crise à l'UMP : l'étincelle de Copé.
- 27 novembre 2012 : François Fillon annonce la création du groupe "Rassemblement-UMP" à l'Assemblée nationale.
- 26 novembre 2012 : La commission de recours rend son verdict : Jean-François Copé gagne avec 952 voix d'avance.
- 26 novembre 2012 : François Fillon saisit la justice.
- 26 septembre 2012 : Echec de la tentative de conciliation : Jean-François Copé parle d' "un climat extrêmement cordial et sympathique"
- 25 novembre 2012 : Alain Juppé : "Ma mission est achevée"
- 25 novembre 2012 : "L'UMP doit suivre l'avis de ses membres"
- 25 novembre 2012 : Naissance de 5 Mouvements à l'UMP.
- 24 novembre 2012 : Jean-François Copé préside l'UMP, François Fillon tient tête à Paris.
- 23 novembre 2012 : La COCOE reconnaît son erreur.
- 22 novembre 2012 : Jean-François Copé saisit la Commission nationale des recours.
- 22 novembre 2012 : L'UMP ne reconnaît pas l'outre-mer.
- 19 novembre 2012 : Le nouveau président de l'UMP est Jean-François Copé.
- 19 novembre 2012 : La difficile mission de la commission de contrôle des opérations de vote de l'UMP.
- 19 novembre 2012 : Jean-François Copé abîme l'image de l'UMP en annonçant sa victoire sans attendre les résultats de la commission de contrôle.
- 18 novembre 2012 : Elections à l'UMP : François Fillon attend sereinement la proclamation de sa victoire.
- 18 novembre 2012 : Elections à l'UMP : Jean-François Copé annonce sa victoire.
- 6 décembre 2012 : Téléphone Emailing Telemeeting Relance : les adhérents de l'UMP sollicités par les équipes de Copé.
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