Sous le parrainage de ONU Femmes et d'autres organisations, la Mairie de Paris en partenariat avec l'UCLG (United Cities and Local Governments) et le CGLU (Cités et Gouvernements locaux unis, l'équivalent de l'UCLG en français) a organisé les 31 janvier et 1er février 2013 une conférence internationale des femmes élues locales.
Des journées internationales pour les femmes avant la Journée mondiale
Plus de 1000 villes et régions sont membres directs du CGLU ainsi que 112 associations nationales représentant l'ensemble des villes et gouvernements locaux dans 140 Etats membres de l'ONU et à travers les 7 régions du monde : Afrique, Asie de l'Ouest, Asie Pacifique, Eurasie, Europe et Moyent-Orient.
C'est dire si les 4 tables rondes étaient combles autour de 40 personnalités, 3 modérateurs, et des invité(e)s venue de 28 pays différents, les représentants de 22 organisations multilatérales, sans oublier le public, pour "la promotion de la participation des femmes à la prise de décision", "l'accès des femmes aux services essentiels" et "les villes plus sûres pour les femmes" ; tout comme dans la salle des fêtes de l'Hôtel de Ville pour la séance d'ouverture et la cérémonie de clôture.
Pendant 2 jours, les invité(e)s ont pu partager témoignages et expertises.
L'objectif semble avoir été atteint avec la naissance de l'Agenda de Paris, une feuille de route pour "la redéfinition en 2015 des Objectifs du Millénaire pour le développement".
Dans un message vidéo, Michelle Bachelet (Chili) Secrétaire Générale adjointe de l'ONU, Directrice exécutive de ONU Femmes a ouvert la 1ère conférence internationale des femmes élues locales et Kadir Topbas (Turquie) Président de CGLU et Maire d'Istanbul l'a refermé.
Côté discours, celui de Federico Mayor, ancien Directeur de l'UNESCO et Président de la Fondation Culture et Paix, a marqué les esprits en parlant de la nécessaire Evolution des modes de pensées pour éviter une Révolution, indiquant que si cette dernière devait survenir, le R devrait être le R de Responsabilité dans la REvolution.
Anne Hidalgo, Première adjointe au Maire de Paris, est également la présidente de la commission permanente de l'égalité femmes-hommes de l’organisation mondiale des villes Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU) dont Bertrand Delanoë est le président fondateur d’honneur. La candidate PS aux municipales se paye quant à elle le luxe de faire huer par la salle Jean-François Legaret, président du groupe de l'opposition municipale UMPPA au Conseil de Paris.
Suite à la publication le matin même d'un article du Parisien dans lequel il indiquait qu'elle aurait "accepté" la règle qu'on lui aurait "imposé" : "sois belle et tais-toi (...) c'est un peu court pour exister (...) pendant douze ans, elle a accepté de jouer les potiches", Anne Hidalgo le cloue au pilori sous les applaudissements, le jugeant "archaïque", tant il est vrai que l'on ne dit guère à un homme "tais-toi et sois beau" ni de faire "la potiche".
Le président du groupe UMPPA, qui organisait ses voeux à la presse à quelques mètres de là, a aussitôt répondu par un "Eloge de la potiche" en citant le discours d'un Académicien amoureux et défenseur de la langue française, l'éternel Jean Dutourd.
Articles :
- 4 février 2013 : Jean-François Legaret se paye Anne Hidalgo en citant l'Eloge de la potiche par Jean Dutourd.
- 29 janvier 2013 : Confidentiel.
C'est dire si les 4 tables rondes étaient combles autour de 40 personnalités, 3 modérateurs, et des invité(e)s venue de 28 pays différents, les représentants de 22 organisations multilatérales, sans oublier le public, pour "la promotion de la participation des femmes à la prise de décision", "l'accès des femmes aux services essentiels" et "les villes plus sûres pour les femmes" ; tout comme dans la salle des fêtes de l'Hôtel de Ville pour la séance d'ouverture et la cérémonie de clôture.
Pendant 2 jours, les invité(e)s ont pu partager témoignages et expertises.
L'objectif semble avoir été atteint avec la naissance de l'Agenda de Paris, une feuille de route pour "la redéfinition en 2015 des Objectifs du Millénaire pour le développement".
Dans un message vidéo, Michelle Bachelet (Chili) Secrétaire Générale adjointe de l'ONU, Directrice exécutive de ONU Femmes a ouvert la 1ère conférence internationale des femmes élues locales et Kadir Topbas (Turquie) Président de CGLU et Maire d'Istanbul l'a refermé.
Côté discours, celui de Federico Mayor, ancien Directeur de l'UNESCO et Président de la Fondation Culture et Paix, a marqué les esprits en parlant de la nécessaire Evolution des modes de pensées pour éviter une Révolution, indiquant que si cette dernière devait survenir, le R devrait être le R de Responsabilité dans la REvolution.
Anne Hidalgo, Première adjointe au Maire de Paris, est également la présidente de la commission permanente de l'égalité femmes-hommes de l’organisation mondiale des villes Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU) dont Bertrand Delanoë est le président fondateur d’honneur. La candidate PS aux municipales se paye quant à elle le luxe de faire huer par la salle Jean-François Legaret, président du groupe de l'opposition municipale UMPPA au Conseil de Paris.
Suite à la publication le matin même d'un article du Parisien dans lequel il indiquait qu'elle aurait "accepté" la règle qu'on lui aurait "imposé" : "sois belle et tais-toi (...) c'est un peu court pour exister (...) pendant douze ans, elle a accepté de jouer les potiches", Anne Hidalgo le cloue au pilori sous les applaudissements, le jugeant "archaïque", tant il est vrai que l'on ne dit guère à un homme "tais-toi et sois beau" ni de faire "la potiche".
Le président du groupe UMPPA, qui organisait ses voeux à la presse à quelques mètres de là, a aussitôt répondu par un "Eloge de la potiche" en citant le discours d'un Académicien amoureux et défenseur de la langue française, l'éternel Jean Dutourd.
Articles :
- 4 février 2013 : Jean-François Legaret se paye Anne Hidalgo en citant l'Eloge de la potiche par Jean Dutourd.
- 29 janvier 2013 : Confidentiel.
Federico Mayor Zaragoza clôture la Conférence internationale des femmes élues locales à Paris
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Vidéo : Federico Mayor Zaragoza (au pupitre) s'exprime avant Hauwa Ibrahim (assise à gauche), Citoyenne d'Honneur de la Ville de Paris, avocate des Droits Humains (Nigeria), Elisabeth Guigou (assise à droite), député, présidente de la Commission des Affaires Etrangères de l'Assemblée nationale, ancienne ministre, et Anne Hidalgo (assise au centre), Première adjointe au Maire de Paris, présidente de la commission permanente de l'égalité femmes-hommes de l’organisation mondiale des villes Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU).
Federico Mayor : "(...) Donc maintenant nous devons savoir qu'il y a des choses qu'il faut toujours garder, ce sont les valeurs qui ne sont pas... qui sont intemporelles, mais il faut changer plusieurs autres choses. Il faut avoir le courage de ce changement.
Et l'alternative à l'Evolution... si nous ne sommes pas capables d'évoluer, l'alternative sera Révolution... et la Révolution n'est pas bonne, ce qui a aussi été dit ce matin parce que normalement elle va être accompagnée de la force et de la violence...
Donc Evolution, savoir garder quelques principes, principes qui sont toujours... des valeurs ... et il faut donc changer plusieurs choses. Il faut avoir le courage, il faut oser ! Il faut oser.
Et maintenant, maintenant je vois que nous pouvons commencer à oser davantage parce que nous avons aussi le soutien, le soutien de toutes ces femmes... de toutes ces femmes qui se sont exprimées ce matin qui nous encouragent à dire "le chemin, c'est vrai c'est cette différence entre Evolution et Révolution".
Le "R" c'est le R de Responsabilité... C'est la différence. Et nous devons être responsable sur tout avec les générations montantes.
Nous ne pouvons plus simplement regarder notre intérêt d'aujourd'hui...
Vous savez quel est le bilan du système actuel ? Surtout en Occident ? Le bilan, c'est que chaque jour, nous investissons 4 milliards de dollars pour l'armement et pour des dépenses militaires... en même temps que 70 000 personnes dont environ 35 000 enfants meurent de faim chaque jour (...)"
Federico Mayor : "(...) Donc maintenant nous devons savoir qu'il y a des choses qu'il faut toujours garder, ce sont les valeurs qui ne sont pas... qui sont intemporelles, mais il faut changer plusieurs autres choses. Il faut avoir le courage de ce changement.
Et l'alternative à l'Evolution... si nous ne sommes pas capables d'évoluer, l'alternative sera Révolution... et la Révolution n'est pas bonne, ce qui a aussi été dit ce matin parce que normalement elle va être accompagnée de la force et de la violence...
Donc Evolution, savoir garder quelques principes, principes qui sont toujours... des valeurs ... et il faut donc changer plusieurs choses. Il faut avoir le courage, il faut oser ! Il faut oser.
Et maintenant, maintenant je vois que nous pouvons commencer à oser davantage parce que nous avons aussi le soutien, le soutien de toutes ces femmes... de toutes ces femmes qui se sont exprimées ce matin qui nous encouragent à dire "le chemin, c'est vrai c'est cette différence entre Evolution et Révolution".
Le "R" c'est le R de Responsabilité... C'est la différence. Et nous devons être responsable sur tout avec les générations montantes.
Nous ne pouvons plus simplement regarder notre intérêt d'aujourd'hui...
Vous savez quel est le bilan du système actuel ? Surtout en Occident ? Le bilan, c'est que chaque jour, nous investissons 4 milliards de dollars pour l'armement et pour des dépenses militaires... en même temps que 70 000 personnes dont environ 35 000 enfants meurent de faim chaque jour (...)"