
A trois jours du premier tour des élections présidentielles, l'attentat fige la capitale. Contrairement à ce que dit le communiqué de Daech, l'assaillant n'est pas Belge mais Français. Lors d'un point presse organisé sur les Champs-Elysées, le Procureur de la République de Paris ne donne pas son nom.
Il s'agirait d'un certain Karim C. âgé de 39 ans, né en 1977 en Seine-Saint-Denis (93) et déjà connu défavorablement de la police. Des perquisitions ont lieu à son domicile en Seine-et-Marne (77). Arrivé en voiture vers 20h50 sur les Champs-Elysées, l'individu habillé en civil ouvre le feu au niveau du 102 avenue des Champs-Elysées sur le car de police de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la Préfecture de Police de Paris, tuant un policier et essayant d'en tuer d'autres. Il est tué par les policiers lors de sa fuite sur le trottoir.
Le secteur est évacué et bouclé. Les lignes de métro sont fermées. La partie haute des Champs-Elysées est sécurisée et les démineurs sont à l'oeuvre. Un hélicoptère survole le quartier. Partout dans la capitale, les sirènes des voitures de police retentissent. Tout Paris est sur le pied de guerre. La police recherche d'éventuels complices.
L'attaque s'est produite en plein état d'urgence et 72 heures avant le premier tour des élections présidentielles ; un moment-clé en France et pour les terroristes.