Le conseil du 2e arrondissement le 30 juin 2011, dans une ambiance bon enfant, prend des décisions concrètes qui touchent à la vie des habitants du 2e arrondissement. Des intérêts communs pour satisfaire l’intérêt public.
En marche vers une démocratie participative
Dans les délibérations qui sont inscrites dans l'ordre du jour, une "modification du règlement intérieur qui instaure le droit d'interpellation" par les habitants à la fin des conseils est adopté. Cette interpellation existe déjà dans les faits puisqu'à la fin du chaque conseil d'arrondissement les habitant sont invités à prendre la parole s'ils le souhaitent. Une situation de fait qui doit figurer dans le règlement intérieur.
De plus, la délibération institue l'obligation d'inscrire à l'ordre du jour du conseil d'arrondissement tout vœu qui aurait fait l'objet d'une pétition signée par 220 personnes, soit 1% de la population du 2e arrondissement. Cette adoption souligne pour le rapporteur Maxime des Gayets (PS) "une avancée symbolique importante". L’élu de l'opposition, Christophe Lekieffre (UMP), rappelle que le conseil de Paris avait institué le seuil minimum de 3% de la population ; il s'abstient. Le maire du 2e arrondissement Jacques Boutault déclare pour sa part que "1% de la population, c'est plus mobilisable".
De plus, la délibération institue l'obligation d'inscrire à l'ordre du jour du conseil d'arrondissement tout vœu qui aurait fait l'objet d'une pétition signée par 220 personnes, soit 1% de la population du 2e arrondissement. Cette adoption souligne pour le rapporteur Maxime des Gayets (PS) "une avancée symbolique importante". L’élu de l'opposition, Christophe Lekieffre (UMP), rappelle que le conseil de Paris avait institué le seuil minimum de 3% de la population ; il s'abstient. Le maire du 2e arrondissement Jacques Boutault déclare pour sa part que "1% de la population, c'est plus mobilisable".
Le conseil du 2e arrondissement.
Priorité sur la justice sociale
Comme pour la plupart des conseils d'arrondissement qui se tiennent en cette fin d'année scolaire, la priorité est aux mesures pour la rentrée. C'est ainsi que trois délibérations sont relatives à la restauration scolaire.
La nouvelle tarification des repas est défendue par le maire du 2e arrondissement qui y voit une "égalité des efforts à fournir par les familles" et une "plus grande justice sociale". Identique au tarif des cantines 2010-2011, le tarif correspondant au quotient familial CAF le plus élevé est de 5 euros, et il est payé par 40% des familles du 2e arrondissement ; les familles au quotient familial CAF le plus bas payent 0,13 centimes d'euro le repas.
Pour une meilleure communication auprès des parents d'élèves, les élus proposent de publier dans le journal de la mairie à la rentrée la grille des 8 tarifs différents. Par ailleurs, les élus et le seul maire d'arrondissement écologiste de Paris se félicitent d'avoir réussi à introduire 70% de produits bio dans les repas, alors que la moyenne parisienne est de 12%.
Lors de cette délibération, Christophe Lekieffre, montre une contradiction. Il affirme être "assez favorable pour un tarif unique" mais par solidarité avec ses collègues UMP du conseil de Paris opposés à la grille, il préfère s'abstenir.
La nouvelle tarification des repas est défendue par le maire du 2e arrondissement qui y voit une "égalité des efforts à fournir par les familles" et une "plus grande justice sociale". Identique au tarif des cantines 2010-2011, le tarif correspondant au quotient familial CAF le plus élevé est de 5 euros, et il est payé par 40% des familles du 2e arrondissement ; les familles au quotient familial CAF le plus bas payent 0,13 centimes d'euro le repas.
Pour une meilleure communication auprès des parents d'élèves, les élus proposent de publier dans le journal de la mairie à la rentrée la grille des 8 tarifs différents. Par ailleurs, les élus et le seul maire d'arrondissement écologiste de Paris se félicitent d'avoir réussi à introduire 70% de produits bio dans les repas, alors que la moyenne parisienne est de 12%.
Lors de cette délibération, Christophe Lekieffre, montre une contradiction. Il affirme être "assez favorable pour un tarif unique" mais par solidarité avec ses collègues UMP du conseil de Paris opposés à la grille, il préfère s'abstenir.
Favoriser l'emploi et ouvrir de nouvelles places en creche
Dans cette logique de "justice sociale" les élus du 2e arrondissement votent en faveur de deux conventions avec l'association La Clairière. La première concerne la gestion d'un "relais enfants-parents auxiliaires parentales" dans le cadre d'une formation au métier d'auxiliaires parentales à l'attention des femmes faiblement diplômées et en recherche d'emploi. Celles-ci pourraient etre embauchées dans une crèche de 18 places au rez-de-chaussé au 1 rue dussoubs, lequel doit être aménagé, c'est l'objet du deuxième vote. Pour cela, l'association La Clairière recoit une subvention de 305.410 euros. Pour ces deux délibérations, le vote est unanime.
Le maire considère ces mesures comme "gagnant-gagnant", cet accueil permettant un débouché pour les demandeurs d'emploi et ces 18 nouvelles places en crèche faisant "18 familles heureuses".
Des habitants du 2eme arrondissement heureux, qui du fait de leur nombre peu élevé, peuvent trouver normal que l'on s'occupe bien d'eux.
Le maire considère ces mesures comme "gagnant-gagnant", cet accueil permettant un débouché pour les demandeurs d'emploi et ces 18 nouvelles places en crèche faisant "18 familles heureuses".
Des habitants du 2eme arrondissement heureux, qui du fait de leur nombre peu élevé, peuvent trouver normal que l'on s'occupe bien d'eux.