Peintures au Sénat © Atlantis - Fotolia
Et si 2014 était l’année des Gérard au Sénat ? Possible voire probable, car après l’élection de Gérard Larcher au « Plateau », le sénateur de la Meuse et ancien ministre Gérard Longuet se présente pour présider le groupe UMP. Pour lui aussi, ce serait un retour puisqu’il occupait cette fonction avant d’entrer au gouvernement Fillon début 2011 en qualité de ministre de la défense et des anciens combattants. Son successeur à la tête du groupe sénatorial, Jean-Claude Gaudin, le sénateur maire de Marseille ne se représente pas. Gérard Longuet est le candidat légitime par sa clairvoyance, son expérience et sa notoriété.
Gérard Longuet, ancien ministre et sénateur de la Meuse, candidat
Le sénateur de la Meuse est un homme clef du Sénat. Obtiendra-t-il celle du bureau du Président du groupe UMP ? Ce n’est pas tâche facile que présider un groupe parlementaire. Et c’est encore plus compliqué lorsque le groupe est la principale formation en nombre de parlementaires. Gérard Longuet s’est acquitté de cette mission délicate de 2009 à 2011. C’est un homme politique habile. Son intégrité, après des chicanes judiciaires qui ont toutes tourné à son avantage, ne peut plus être contestée. Il est, parmi son camp, l’un des hommes les plus doués de sa génération. Il souhaite que le groupe UMP joue à plein son rôle de proposition et qu’il montre que le dialogue sur les textes et l’alternance constructive sont possibles.
Deux autres sénateurs lui disputent la Présidence
Roger Karoutchi, sénateur des Hauts de Seine, ancien secrétaire d’Etat aux relations avec la Parlement de 2007 à 2009 et Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée dont il préside le Conseil général sont également sur les rangs.
Ce dernier a été le bras droit de Philippe de Villiers avant de rejoindre l’UMP. Il pense que le Sénat est affaibli depuis l’arrivée de la gauche et qu’il est même menacé. Il considère qu’il n’y a que trois ans pour redresser l’image de la Haute Assemblée.
Roger Karoutchi a été le premier à annoncer sa candidature dès juillet 2014. Il croit à « un rôle plus politique » du Sénat « dans le combat contre le gouvernement » dont il considère qu’il « remet en cause les territoires, les départements et qui a conduit notre pays à une situation catastrophique aux plans de nos finances, de nos emplois, de nos espérances ».
Le vote aura lieu au scrutin secret.
Ce dernier a été le bras droit de Philippe de Villiers avant de rejoindre l’UMP. Il pense que le Sénat est affaibli depuis l’arrivée de la gauche et qu’il est même menacé. Il considère qu’il n’y a que trois ans pour redresser l’image de la Haute Assemblée.
Roger Karoutchi a été le premier à annoncer sa candidature dès juillet 2014. Il croit à « un rôle plus politique » du Sénat « dans le combat contre le gouvernement » dont il considère qu’il « remet en cause les territoires, les départements et qui a conduit notre pays à une situation catastrophique aux plans de nos finances, de nos emplois, de nos espérances ».
Le vote aura lieu au scrutin secret.