La vente animée par Maître Emilie Aubert, aidée de ses collaborateurs dont sa mère, et elle réclame qu'on soit "gentil avec (sa) maman", s’est déroulée sous la chaleur. Sa bonne humeur a été communicative.
Belle affaire pour l’achat des Korovine
Les collectionneurs de Konstantin KOROVINE étaient encore en vacances dimanche dernier. Trois œuvres étaient présentées dont un superbe tableau du « Moulin Rouge ». L’estimation entre 8.000 € et 12.000 € semblait basse. Encore aurait-il fallu que les amateurs ne soient pas sur les sites touristiques à profiter du dernier week-end du mois d’août.
La tendance s’est dessinée dès le premier tableau peint en Russie et représentant un « Paysage de neige au traineau ». Mis à prix à 4.000 €, un enchérisseur au téléphone obtenait pour cette somme, frais de vente en sus bien sûr, le paysage, le lot 180.
Le « Moulin Rouge » passe juste après, c’est le lot 181. La mise à prix est de 8.000 €. Deux à quatre personnes sont intéressées. Elles sont au téléphone ou sur le « live » c’est à dire qu’elles participent à la vente par le biais d’internet. Les enchères sont poussives, souvent de 100 € en 100 €, malgré les efforts du commissaire-priseur pour stimuler les ordres. La bataille des économes enchérisseurs perdure. Ils cherchent le prix le plus juste, ce qui signifie dans leur esprit le plus bas. Petit à petit, la somme monte quand même. Le tableau est adjugé à l’enchérisseur au téléphone pour 11.300 €. C’est une excellente affaire.
La troisième œuvre a également été peinte en Russie. C’est une scène paysanne. Mise à prix 3.000 €, c’est à ce prix modique que l’enchérisseur au téléphone termine sa moisson des Konstantin KOROVINE.
Pour faire les meilleures affaires aux enchères, il faut s’y connaître, être là et que les autres spécialistes soient absents. L’adjudicataire a peut-être savouré sa victoire en prenant le soir une bouteille de champagne au « Moulin Rouge ». Il a évidemment regardé les changements entre la vision de l’artiste vers 1926 et la physionomie des lieux en l’an 2015.
La tendance s’est dessinée dès le premier tableau peint en Russie et représentant un « Paysage de neige au traineau ». Mis à prix à 4.000 €, un enchérisseur au téléphone obtenait pour cette somme, frais de vente en sus bien sûr, le paysage, le lot 180.
Le « Moulin Rouge » passe juste après, c’est le lot 181. La mise à prix est de 8.000 €. Deux à quatre personnes sont intéressées. Elles sont au téléphone ou sur le « live » c’est à dire qu’elles participent à la vente par le biais d’internet. Les enchères sont poussives, souvent de 100 € en 100 €, malgré les efforts du commissaire-priseur pour stimuler les ordres. La bataille des économes enchérisseurs perdure. Ils cherchent le prix le plus juste, ce qui signifie dans leur esprit le plus bas. Petit à petit, la somme monte quand même. Le tableau est adjugé à l’enchérisseur au téléphone pour 11.300 €. C’est une excellente affaire.
La troisième œuvre a également été peinte en Russie. C’est une scène paysanne. Mise à prix 3.000 €, c’est à ce prix modique que l’enchérisseur au téléphone termine sa moisson des Konstantin KOROVINE.
Pour faire les meilleures affaires aux enchères, il faut s’y connaître, être là et que les autres spécialistes soient absents. L’adjudicataire a peut-être savouré sa victoire en prenant le soir une bouteille de champagne au « Moulin Rouge ». Il a évidemment regardé les changements entre la vision de l’artiste vers 1926 et la physionomie des lieux en l’an 2015.
François Pompon (1855-1933) au sommet avec un hippopotame
L’hippopotame n’est pas un animal qui grimpe aux arbres ni ne cherche à atteindre la crête des montagnes. Mais François Pompon, le sculpteur du premier tiers du XXe Siècle, dont l’art met en valeur des animaux avec des lignes pures et modernes, a emmené son hippopotame vers les sommets. Le mammifère est lot 81. C’est une sculpture en bronze à patine noire, signature sur la patte arrière droite et cachet de cire perdue Valsuani, le célèbre fondeur. Sa longueur est de 22 cm et sa hauteur de 14 cm. Sa provenance n’est pas l’Afrique mais une collection particulière de Bourgogne. Estimé de 10.000 € à 12.000 €, le prix marteau s’est élevé à 51.000 € soit avec les frais un achat à plus de 60.000 €. Bel achat pour une belle œuvre.
Une saisie n’a pas rapportée gros
Le lot 250 est une école du XIXe Siècle, un grand tableau. La toile seule a pour dimension 98 x 131 cm. L’œuvre est restaurée et encadrée. Elle a en également subi un ré-entoilage, c’est-à-dire qu’elle n’est pas sur sa toile d’origine. Elle représente une triste scène de la vie, une épreuve dans l’existence qui frappe certains. C’est la saisie. L’huissier de justice est assis. Il dresse la liste de ce qu’il va emporter pour une vente aux enchères judiciaire c’est-à-dire ordonnée par une juridiction. Derrière lui se dresse le commissaire de police. Autour, les assistants de l’officier ministériel agissent. L’un se dirige vers une armoire à vider devant laquelle une femme de la famille infortunée participe aux opérations, pour sauver du linge. Un autre écoute les plaintes de la femme. Il l’observe impassible avant de reprendre son labeur. Le couple débiteur est là. Le père de famille est effondré. Sa fille tente de le réconforter. La femme pleure et gémit. Un enfant blond de quatre ou cinq ans joue autour d’objets disparates, réunis pour enlèvement. Pêle-mêle gisent sur le sol cruche, gravures, récipients en cuivre, tout ce qui peut avoir un peu de valeur et être vendu.
Il ne perçoit pas le drame. A moins qu’il ne cherche par le jeu, par le chant, par le bruit de son petit tambour et l’histoire qu’il invente, à se protéger de cette irruption traumatisante. Cette scène animée a été adjugée 800 €. Il n’a pas été possible de savoir si sa destination est une étude d’Huissier de Justice, pour un accrochage dans un bureau d’accueil.
Il ne perçoit pas le drame. A moins qu’il ne cherche par le jeu, par le chant, par le bruit de son petit tambour et l’histoire qu’il invente, à se protéger de cette irruption traumatisante. Cette scène animée a été adjugée 800 €. Il n’a pas été possible de savoir si sa destination est une étude d’Huissier de Justice, pour un accrochage dans un bureau d’accueil.
Lot 250 - Ecole XIXe - La saisie © Etude E. Aubert
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Ça c’est Paris. Paris à Cannes le 15 août.
Il appartient aux personnes désirant porter des enchères de vérifier l'état des lots et de prendre toutes les informations auprès du commissaire-priseur qui réalise la vente et de l'expert.
Il appartient aux personnes désirant porter des enchères de vérifier l'état des lots et de prendre toutes les informations auprès du commissaire-priseur qui réalise la vente et de l'expert.