C’est la réponse du berger à la bergère : « Je veux informer le maire du 6ème arrondissement où j’habite que le 6ème fait partie d’une commune ».
Bertrand Delanoë présente la délibération sur la nouvelle grille des tarifs de cantine scolaire - Capture d'écran © Paris.fr
Jean-Pierre Lecoq prend la tête de la contestation contre la nouvelle grille des tarifs des cantines scolaires - Capture d'écran © Paris.fr
En quelques mots, le Maire rappelle au maire d’arrondissement la qualité unique de Paris : vingt arrondissement formant une commune, une et indivisible.
Quelques jours plus tôt, Jean-Pierre Lecoq expliquait ainsi l’absence de la tarification des cantines scolaires dans l’ordre du jour du conseil d’arrondissement du 3 mai : « Je considère que le conseil d’arrondissement et le conseil de Paris n’ont pas qualité pour délibérer sur les tarifs des cantines ».
Quelques jours plus tôt, Jean-Pierre Lecoq expliquait ainsi l’absence de la tarification des cantines scolaires dans l’ordre du jour du conseil d’arrondissement du 3 mai : « Je considère que le conseil d’arrondissement et le conseil de Paris n’ont pas qualité pour délibérer sur les tarifs des cantines ».
Bertrand Delanoë clôt ainsi la discussion, après avoir refusé par écrit de recevoir les 8 maires d’arrondissement UMP au sujet de la nouvelle grille tarifaire qui s’appliquera dans les cantines scolaires dès le mois de septembre. Grâce à la refonte des tranches calculées sur le quotient familial appliqué par la CAF, 65% des familles parisiennes verront leur budget cantine diminuer.
Les nouveau tarifs sont les suivants : le prix du repas en tranche 1 baisse de 0,15 euros à 0,13 euros ; celui de la tranche 2 passe de 1 euro à 0,84 euros ; la tranche 3 affiche un menu qui passe de 1,80 euros à 1,59 euros ; le tarif du menu en tranche 4 passe de 2,90 euros à 2,24 euros ; les tarifs des repas commencent à augmenter à partir de la tranche 5 en passant de 3,50 euros à 3,55 euros ; la tranche 6 qui est la tranche principale dans un arrondissement comme le 7ème voit le prix du repas passer de 3,65 euros à 4,62 euros ; le tarif en tranche 7 passe de 3,80 euros à 4,80 euros ; celui de la tranche 8 passe de 3,80 euros à 5 euros.
Lors du débat organisé, il semblait inutile pour l’opposition d'insister, des élus UMP ayant déjà débattu de la question en conseil d’arrondissement et, en relation avec la Direction des Affaires scolaires, appliquent depuis un an les 8 tarifs différents. Par tactique, d'autres élus de la droite parisienne ont argumenté tant qu’ils l’ont pu, annonçant un recours au tribunal administratif. On peut toutefois noter qu'ils ne sont pas allés jusqu’à réclamer le boycott des cantines par les familles les plus aisées qui devront payer 5 euros (contre 3,80 euros auparavant) le repas de leurs enfants à l'école.
La nouvelle devise de Paris semble désormais être le proverbe persan « la caravane passe, les chiens aboient », soit ne pas se laisser détourner de son objectif malgré la désapprobation la plus bruyante, au détriment de « fluctuat nec mergitur » : sous l’orage, être soulevé par les flots sans être submergé.
Les nouveau tarifs sont les suivants : le prix du repas en tranche 1 baisse de 0,15 euros à 0,13 euros ; celui de la tranche 2 passe de 1 euro à 0,84 euros ; la tranche 3 affiche un menu qui passe de 1,80 euros à 1,59 euros ; le tarif du menu en tranche 4 passe de 2,90 euros à 2,24 euros ; les tarifs des repas commencent à augmenter à partir de la tranche 5 en passant de 3,50 euros à 3,55 euros ; la tranche 6 qui est la tranche principale dans un arrondissement comme le 7ème voit le prix du repas passer de 3,65 euros à 4,62 euros ; le tarif en tranche 7 passe de 3,80 euros à 4,80 euros ; celui de la tranche 8 passe de 3,80 euros à 5 euros.
Lors du débat organisé, il semblait inutile pour l’opposition d'insister, des élus UMP ayant déjà débattu de la question en conseil d’arrondissement et, en relation avec la Direction des Affaires scolaires, appliquent depuis un an les 8 tarifs différents. Par tactique, d'autres élus de la droite parisienne ont argumenté tant qu’ils l’ont pu, annonçant un recours au tribunal administratif. On peut toutefois noter qu'ils ne sont pas allés jusqu’à réclamer le boycott des cantines par les familles les plus aisées qui devront payer 5 euros (contre 3,80 euros auparavant) le repas de leurs enfants à l'école.
La nouvelle devise de Paris semble désormais être le proverbe persan « la caravane passe, les chiens aboient », soit ne pas se laisser détourner de son objectif malgré la désapprobation la plus bruyante, au détriment de « fluctuat nec mergitur » : sous l’orage, être soulevé par les flots sans être submergé.