

Quelques jours plus tôt, Jean-Pierre Lecoq expliquait ainsi l’absence de la tarification des cantines scolaires dans l’ordre du jour du conseil d’arrondissement du 3 mai : « Je considère que le conseil d’arrondissement et le conseil de Paris n’ont pas qualité pour délibérer sur les tarifs des cantines ».
Les nouveau tarifs sont les suivants : le prix du repas en tranche 1 baisse de 0,15 euros à 0,13 euros ; celui de la tranche 2 passe de 1 euro à 0,84 euros ; la tranche 3 affiche un menu qui passe de 1,80 euros à 1,59 euros ; le tarif du menu en tranche 4 passe de 2,90 euros à 2,24 euros ; les tarifs des repas commencent à augmenter à partir de la tranche 5 en passant de 3,50 euros à 3,55 euros ; la tranche 6 qui est la tranche principale dans un arrondissement comme le 7ème voit le prix du repas passer de 3,65 euros à 4,62 euros ; le tarif en tranche 7 passe de 3,80 euros à 4,80 euros ; celui de la tranche 8 passe de 3,80 euros à 5 euros.
Lors du débat organisé, il semblait inutile pour l’opposition d'insister, des élus UMP ayant déjà débattu de la question en conseil d’arrondissement et, en relation avec la Direction des Affaires scolaires, appliquent depuis un an les 8 tarifs différents. Par tactique, d'autres élus de la droite parisienne ont argumenté tant qu’ils l’ont pu, annonçant un recours au tribunal administratif. On peut toutefois noter qu'ils ne sont pas allés jusqu’à réclamer le boycott des cantines par les familles les plus aisées qui devront payer 5 euros (contre 3,80 euros auparavant) le repas de leurs enfants à l'école.
La nouvelle devise de Paris semble désormais être le proverbe persan « la caravane passe, les chiens aboient », soit ne pas se laisser détourner de son objectif malgré la désapprobation la plus bruyante, au détriment de « fluctuat nec mergitur » : sous l’orage, être soulevé par les flots sans être submergé.