La question s'adresse à Michel Gaudin, Préfet de Police de Paris. Le conseiller-maire écologiste du 2ème arrondissement, Jacques Boutault, s'enquiert des raisons pour lesquelles le collectif Jeudi Noir fait l'objet de "harcèlement judiciaire" alors qu'il "occupe 2000 m² vacant depuis 45 ans" place des Vosges, "la taxe sur les logements vacants" n'étant "pas dissuasive".
- "Il n' y a pas de harcèlement puis qu'une décision de justice est attendue le 30 décembre", répond le Préfet avant de rappeler que la question initiale ne portait pas sur le "harcèlement judiciaire" mais sur la politique de l'Etat en matière de logement. Or, "Je ne représente pas l'Etat, je ne peux pas répondre à des questions relevant de la compétence de l'Etat" précise-t-il.
- "Il n' y a pas de harcèlement puis qu'une décision de justice est attendue le 30 décembre", répond le Préfet avant de rappeler que la question initiale ne portait pas sur le "harcèlement judiciaire" mais sur la politique de l'Etat en matière de logement. Or, "Je ne représente pas l'Etat, je ne peux pas répondre à des questions relevant de la compétence de l'Etat" précise-t-il.
Michel Gaudin, Préfet de Police de Paris et Bertrand Delanoë, Maire de Paris
Bertrand Delanoë rebondit sur ses propos et recadre l'élu Vert : "Paris est la seule collectivité où un représentant de l'Etat siège et le Préfet de Police de Paris ne siège au Conseil de Paris que pour répondre aux questions de sécurité". Rappelant "qu'aucun de ses prédécesseurs n'aurait accepté que l'Etat surveille le Conseil de Paris, il clôt le chapitre :" l'Etat ne nous surveille pas." Et met un terme, momentanément, aux soupçons de collusion entre la Mairie de Paris et l'Etat que les Verts mettent en avant.
Jacques Boutault, maire du 2ème arrondissement depuis 2001