Les échanges entre la France et le Brésil, 1e partenaire commercial de la France en Amérique Latine et 4e partenaire mondial (hors OCDE et Maghreb), ne cessent d’augmenter. Un nouveau record historique des échanges commerciaux a été établi en franchissant la barre des 7.000 M d’euros et une augmentation de 12,8%.
Depuis 1995, les exportations brésiliennes vers la France ont pratiquement doublé et il en a été de même pour les importations. Le flux commercial est passé de 1,7 milliards de dollars en 1994 à plus de 4 milliards en 2004. Les liens étroits d’amitié entre les deux pays reposent sur des valeurs communes : la démocratie, la promotion des droits de l’homme, la défense de la paix et de la sécurité. Parmi les 25.000 Français habitant au Brésil, 95% y vivent de façon durable, surtout dans l’agglomération de Sao Paulo. L’année du Brésil en France en 2005 et l’année de la France au Brésil en 2009 ont renforcé les liens existants entre les 2 pays.
Le Brésil, 8e économie mondiale, avec un PIB (produit interne brut) placé devant celui du Canada et la Russie, est le 21e client et le 22e fournisseur de la France. En 2006 il occupait la place de 30e client et de 31e fournisseur. La France achète traditionnellement des produits agro-alimentaires, comme les huiles brutes et tourteaux de soja et exporte des bien d’équipement, notamment des avions et des équipement pour l’automobile. Le 7 septembre 2009, dans le cadre du Plan Stratégique National de Défense, le Brésil a acheté à la société française DCNS 4 sous-marins conventionnels, à construire au Brésil, et un sous-marin à propulsion nucléaire ; ainsi que 30 torpilles F21 à intégrer aux sous-marins. En revanche, aucun accord n'est intervenu au sujet des Rafales. Le ministre brésilien de la défense Nelson Jobim ne s’est pas engagé à acheter les 36 avions militaires de Dassault, pour une somme de 6,2 milliards de dollars, en compétition avec le Gripen suédois et le F-18 américain qui restent dans la course.
Le Brésil, 8e économie mondiale, avec un PIB (produit interne brut) placé devant celui du Canada et la Russie, est le 21e client et le 22e fournisseur de la France. En 2006 il occupait la place de 30e client et de 31e fournisseur. La France achète traditionnellement des produits agro-alimentaires, comme les huiles brutes et tourteaux de soja et exporte des bien d’équipement, notamment des avions et des équipement pour l’automobile. Le 7 septembre 2009, dans le cadre du Plan Stratégique National de Défense, le Brésil a acheté à la société française DCNS 4 sous-marins conventionnels, à construire au Brésil, et un sous-marin à propulsion nucléaire ; ainsi que 30 torpilles F21 à intégrer aux sous-marins. En revanche, aucun accord n'est intervenu au sujet des Rafales. Le ministre brésilien de la défense Nelson Jobim ne s’est pas engagé à acheter les 36 avions militaires de Dassault, pour une somme de 6,2 milliards de dollars, en compétition avec le Gripen suédois et le F-18 américain qui restent dans la course.
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La France, elle, est présente dans plusieurs secteurs sur le territoire brésilien : dans le secteur automobiliste, avec Renault, Citroën et Michelin ; dans la distribution avec Carrefour et Fnac ; dans le domaine de l’énergie avec Tractebel, du Groupe Suez et Alstom. Ces entreprises ne cessent d’augmenter leurs investissements et de renforcer leur présence sur le territoire brésilien.
La France et le Brésil ont même développé des liens d’enseignement supérieur : un programme de double diplôme a été crée en 2000 dans les grandes écoles françaises et les universités brésiliennes pour permettre aux étudiants de faire un semestre dans l’un ou l’autre pays.
La France est également présente sur quelques projets phare du développement du pays : fin de la construction de la centrale nucléaire "Angra III", relancé en 2009, avec Areva, transports (tramway et métro) avec Alstom, hydroélectricité avec GDF-Suez.
Il ne faut pas oublier une autre forme d’échanges qui ne cesse d’augmenter : l’achat de joueurs de football brésiliens. Depuis des années, les joueurs de ces deux pays passionnés du foot ont pris l’habitude de traverser l’Atlantique pour briller au championnat français. Les plus connus ? Rai, Nenê, ou encore Ronaldinho ont tous joué pour le Paris Saint Germain. L’OL, Bordeaux et Rennes se sont eux aussi offert des joueurs brésiliens : Juninho Pernambucano, Michel Bastos et Luis Fabiano ont intégré les équipes en région. Le prix des contrats de ces joueurs, souvent issus des quartiers les plus défavorables du Brésil ? Quelques millions d’euros tout au plus.
La France et le Brésil ont même développé des liens d’enseignement supérieur : un programme de double diplôme a été crée en 2000 dans les grandes écoles françaises et les universités brésiliennes pour permettre aux étudiants de faire un semestre dans l’un ou l’autre pays.
La France est également présente sur quelques projets phare du développement du pays : fin de la construction de la centrale nucléaire "Angra III", relancé en 2009, avec Areva, transports (tramway et métro) avec Alstom, hydroélectricité avec GDF-Suez.
Il ne faut pas oublier une autre forme d’échanges qui ne cesse d’augmenter : l’achat de joueurs de football brésiliens. Depuis des années, les joueurs de ces deux pays passionnés du foot ont pris l’habitude de traverser l’Atlantique pour briller au championnat français. Les plus connus ? Rai, Nenê, ou encore Ronaldinho ont tous joué pour le Paris Saint Germain. L’OL, Bordeaux et Rennes se sont eux aussi offert des joueurs brésiliens : Juninho Pernambucano, Michel Bastos et Luis Fabiano ont intégré les équipes en région. Le prix des contrats de ces joueurs, souvent issus des quartiers les plus défavorables du Brésil ? Quelques millions d’euros tout au plus.
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La volonté de développer un partenariat politique stratégique ne fait qu’augmenter les accords bilatéraux entre les 2 puissances. La découverte au large des côtes brésiliennes en 2008 d’énormes gisements de pétrole, par le groupe Petrobras, capables de satisfaire la consommation mondiale pendant 1 an, ouvre davantage de possibilités d’exploitation du territoire brésilien, immense, et encore à découvrir. Le voyage du maire de Sao Paulo à Paris au mois de mars 2011 pour rencontrer des entreprises françaises susceptibles de participer aux projets de la 1ère ville du Brésil fait partie de la même stratégie. Séduire pour conclure.
Lire l'article du 9 mars 2011 : Sao Paulo : une opportunité pour les Français.
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