Le texte Le ticket de métro a une histoire a suscité une question simple sur les transports, un sujet très politique.
Chantal Jouanno avait dit quelque chose d'énÔrme selon un commentaire déposé par un lecteur.
D'où l'idée du défi pour retrouver les propos visés et l'explication : « Chantal Jouanno au coeur du défi. »

La bonne réponse est la suivante : Chantal Jouanno ne s’était pas contentée de réclamer l'automatisation de la ligne 14. Elle avait parlé de plusieurs lignes à automatiser.
L'explication est encore plus enÔrme : « la marche des rames de métro en mode normal est automatique depuis les années 1970. » Exceptées les lignes à faible trafic (la ligne 10, 3bis et 7bis), tous les métro parisiens sont automatiques depuis 40 ans : en station, l’arrêt se fait avec une erreur sur la position inférieure à 50cm.
Les postes de conducteurs de métro n’ont pas été purement et simplement supprimés grâce aux revendications du syndicat de la CGT. Un choix judicieux. L'accident survenu le 30 août 2000 à 13h21 voit une voiture de tête se renverser entre les stations Saint-Georges et Notre-Dame de Lorette, glisser et s'encastrer dans le quai de sens opposé faisant 24 blessés légers. Le rapport d'enquête indique que les disjoncteurs étaient ouverts avant que la conductrice de la rame en sens inverse ne coupe le courant. Le passage en mode manuel redevient obligatoire : les conducteurs de métro doivent effectuer un tour complet au minimum en conduite manuelle à chaque service, généralement réalisé lors des heures creuses en début d’après-midi.
Le métropolitain parisien est déjà automatique et peu de Parisiens le savent. Même ceux qui le prennent chaque jour. Que dire de ceux qui le prennent peu ou pas du tout. Les différents responsables préfèrent citer l’automatisation de la ligne 14 (projet Météor 1988-1998), et se réjouir à voix haute de la future automatisation de toutes les lignes de métro. Sans préciser que cela existe depuis les années 1970.

Bravo au lecteur pour son défi et aussi aux gagnants pour avoir trouvé la bonne réponse.