-"Alors, contents ?" -"Oui !" nous confie Marc Blavignac, président de l'association des commerçants Châtelet-Victoria. La plupart des commerçants membres de l'association se félicite du chiffre d'affaire obtenu pendant les soldes d'été du 24 juin au 28 juillet 2009, mais en se gardant bien de donner des chiffres.
Pratique commerciale encadrée par la loi visant à aider les boutiques à réduire leur stock de marchandises non vendues, y compris à perte, les soldes font le bonheur des acheteurs. Une saison où l’effet d'aubaine joue à fond.
Cette année, les résultats, côté commerçants, semblent favorables. Dans l'enquête de l’Observatoire du Crocis de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, 54 % d’entre eux se disent plutôt satisfaits malgré un chiffre d'affaire jugé décevant par rapport aux soldes 2008. Si 2/3 d'entre eux ont vu leur chiffre d’affaires augmenter, ils jugent cependant leurs résultats inférieurs à ceux de l'été 2008.
Pratique commerciale encadrée par la loi visant à aider les boutiques à réduire leur stock de marchandises non vendues, y compris à perte, les soldes font le bonheur des acheteurs. Une saison où l’effet d'aubaine joue à fond.
Cette année, les résultats, côté commerçants, semblent favorables. Dans l'enquête de l’Observatoire du Crocis de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, 54 % d’entre eux se disent plutôt satisfaits malgré un chiffre d'affaire jugé décevant par rapport aux soldes 2008. Si 2/3 d'entre eux ont vu leur chiffre d’affaires augmenter, ils jugent cependant leurs résultats inférieurs à ceux de l'été 2008.
C'est la raison pour laquelle nombre d'entre eux saluent la possibilité d'organiser des soldes flottantes, un cadeau du gouvernement issu de la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008, dite loi LME. Celle-ci s'applique pour la 1ère fois cette année. Elle autorise la pratique de promotions supplémentaires pendant une durée maximale de deux semaines ou bien pendant deux périodes d’une durée maximale d’une semaine (à la condition toutefois qu'elles s'achèvent au plus tard un mois avant le début des soldes fixes).
Pour les clients soucieux d'alléger leur budget dépenses le plus longtemps possible, elle tombe à pic. En effet, les périodes de soldes sont toujours un moment privilégié pour se faire plaisir en achetant moins cher. Pour les commerçants, elle représente une bouffée d'argent frais. Un sondage du Crocis rapporte que 40% des commerçants interrogés projettent d'organiser des soldes flottantes en automne-hiver, avec l'espoir qu'elles soient davantage médiatisées et donc mieux connues des consommateurs.
Pour les clients soucieux d'alléger leur budget dépenses le plus longtemps possible, elle tombe à pic. En effet, les périodes de soldes sont toujours un moment privilégié pour se faire plaisir en achetant moins cher. Pour les commerçants, elle représente une bouffée d'argent frais. Un sondage du Crocis rapporte que 40% des commerçants interrogés projettent d'organiser des soldes flottantes en automne-hiver, avec l'espoir qu'elles soient davantage médiatisées et donc mieux connues des consommateurs.
Mais touchés dans leur porte-monnaie par la récession économique, ces derniers apprennent à contrôler leurs achats et à se méfier des "ristournes" et autres "rabais" qui ne sont peut-être pas vraiment des affaires. Ce comportement, logique par ces temps de crise, peut expliquer la baisse du résultat des commerçants parisiens. L'avenir dira si trop de soldes tuent les soldes.