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La première des deux unités de production à charbon de la centrale de Vitry-sur-Seine s'est arrêtée vendredi dernier. Une première étape avant la fermeture prévue pour le 24 avril et qui mettra un terme définitif à plusieurs décennies d'exploitation du charbon dans la région.
Une fois à l'arrêt, la gestion du site sera transférée au Centre de Post-Exploitation (CPE) d'EDF qui supervisera dès le mois de septembre les principales étapes de sécurisation et de déconstruction des installations. Un chantier qui devrait durer entre cinq et sept ans. Les 110 salariés de la centrale seront quant à eux tous reclassés et redéployés sur l'ensemble du territoire. En effet, comme le précise au Parisien le directeur de la centrale Albert Yzern, aucun licenciement n'est à prévoir. "Aujourd’hui, 95 % des employés savent où ils vont aller. Nous avons tenu compte au maximum de leurs souhaits".
L'arrêt de ces deux unités de production d'électricité au charbon s'inscrit dans une stratégie industrielle plus large visant à moderniser le parc thermique pour s'adapter à l'évolution de la réglementation environnementale européenne. Ce programme, baptisé plan charbon 2035, prévoit la déconstruction de 7 des 10 unités de production au charbon du groupe EDF. Les trois autres situées sur les sites de production thermique du Havre et de Cordemais bénéficient actuellement d'un programme de rénovation et de modernisation leur permettant d'augmenter leurs performances techniques et environnementales et de prolonger leur durée d'activité jusqu'en 2035.
Cela étant, l'activité du groupe EDF à Vitry-sur-Seine ne s'arrêtera pas là pour autant et la production d'électricité, activité traditionnelle dans la région, se poursuivra via les turbines à combustion (TAC) d’Arrighi. Ces TAC offrent une puissance de 250 MW (l'équivalent d'une ville de 250.000 habitants) et permettent via une forte réactivité d'adapter la production aux pics de consommations dans les plus brefs délais. Ces turbines à combustion ne fonctionnent donc en moyenne que quelques centaines d’heures par an, mais contribuent largement à la sécurisation de l'approvisionnement électrique en Île-de-France.
Depuis 2012, elles sont également certifiée ISO 14001. Cette norme internationale atteste l’existence et l’efficacité des démarches environnementales en vigueur, particulièrement en matière de gestion des produits issus du processus de fabrication de l’électricité, des émissions atmosphériques et des rejets aquatiques.
Une fois à l'arrêt, la gestion du site sera transférée au Centre de Post-Exploitation (CPE) d'EDF qui supervisera dès le mois de septembre les principales étapes de sécurisation et de déconstruction des installations. Un chantier qui devrait durer entre cinq et sept ans. Les 110 salariés de la centrale seront quant à eux tous reclassés et redéployés sur l'ensemble du territoire. En effet, comme le précise au Parisien le directeur de la centrale Albert Yzern, aucun licenciement n'est à prévoir. "Aujourd’hui, 95 % des employés savent où ils vont aller. Nous avons tenu compte au maximum de leurs souhaits".
L'arrêt de ces deux unités de production d'électricité au charbon s'inscrit dans une stratégie industrielle plus large visant à moderniser le parc thermique pour s'adapter à l'évolution de la réglementation environnementale européenne. Ce programme, baptisé plan charbon 2035, prévoit la déconstruction de 7 des 10 unités de production au charbon du groupe EDF. Les trois autres situées sur les sites de production thermique du Havre et de Cordemais bénéficient actuellement d'un programme de rénovation et de modernisation leur permettant d'augmenter leurs performances techniques et environnementales et de prolonger leur durée d'activité jusqu'en 2035.
Cela étant, l'activité du groupe EDF à Vitry-sur-Seine ne s'arrêtera pas là pour autant et la production d'électricité, activité traditionnelle dans la région, se poursuivra via les turbines à combustion (TAC) d’Arrighi. Ces TAC offrent une puissance de 250 MW (l'équivalent d'une ville de 250.000 habitants) et permettent via une forte réactivité d'adapter la production aux pics de consommations dans les plus brefs délais. Ces turbines à combustion ne fonctionnent donc en moyenne que quelques centaines d’heures par an, mais contribuent largement à la sécurisation de l'approvisionnement électrique en Île-de-France.
Depuis 2012, elles sont également certifiée ISO 14001. Cette norme internationale atteste l’existence et l’efficacité des démarches environnementales en vigueur, particulièrement en matière de gestion des produits issus du processus de fabrication de l’électricité, des émissions atmosphériques et des rejets aquatiques.