Lors du conseil du 16e arrondissement le lundi 5 mars 2012, le député-maire du 16e arrondissement Claude Goasguen (UMP) fustige la Ville de Paris à de nombreuses reprises sur des questions budgétaires. Redevances d’emplacements, subventions aux associations et lenteurs administratives, il n’en faut pas plus au député-maire pour critiquer la gestion financière de l'Hôtel de Ville.
Augmentation de la redevance sur les emplacements
Pierre Gaboriau (UMP), adjoint au député-maire du 16e arrondissement chargé du budget et des finances, présente le projet de délibération de la Mairie de Paris concernant la réforme de la tarification applicable aux activités commerciales organisées à titre temporaire sur le domaine public parisien.
La redevance devrait passer de 1 € à 1,5 € mais l’élu souligne qu’une augmentation avait déjà eu lieu en 2009. « Il s’agit d’une nouvelle taxe pour ceux qui animent nos rues et font vivre des employés » déplore l’adjoint.
Le conseiller d’arrondissement Thomas Lauret (PS) demande au rapporteur s’il est en mesure de fournir une estimation des nouveaux prix mais Pierre Gaboriau répond qu’il n’a pas d’exemple à donner.
L’élu d’opposition rétorque que le nouveau tarif reste faible à la vue de la demande d’emplacements ; il indique qu’il votera en faveur de l’augmentation.
Pour Pierre Gaboriau, il s’agit d’une nouvelle augmentation brutale mais Thomas Lauret souligne que les associations sont exonérées des augmentations.
Claude Goasguen intervient pour clore le débat entre les deux élus : « Après avoir donné 4 millions d’euros à la maison de Balzac, la ville est-elle devenue pauvre ? Paris dispose d’un budget de 7 milliards par an. Nous avons ici une augmentation de 50 centimes par mètres carré sans parler des augmentations fiscales et foncières. Je me demande où passe l‘argent ! »
La délibération est rejetée par le conseil à l’exception du vote favorable de Thomas Lauret.
La redevance devrait passer de 1 € à 1,5 € mais l’élu souligne qu’une augmentation avait déjà eu lieu en 2009. « Il s’agit d’une nouvelle taxe pour ceux qui animent nos rues et font vivre des employés » déplore l’adjoint.
Le conseiller d’arrondissement Thomas Lauret (PS) demande au rapporteur s’il est en mesure de fournir une estimation des nouveaux prix mais Pierre Gaboriau répond qu’il n’a pas d’exemple à donner.
L’élu d’opposition rétorque que le nouveau tarif reste faible à la vue de la demande d’emplacements ; il indique qu’il votera en faveur de l’augmentation.
Pour Pierre Gaboriau, il s’agit d’une nouvelle augmentation brutale mais Thomas Lauret souligne que les associations sont exonérées des augmentations.
Claude Goasguen intervient pour clore le débat entre les deux élus : « Après avoir donné 4 millions d’euros à la maison de Balzac, la ville est-elle devenue pauvre ? Paris dispose d’un budget de 7 milliards par an. Nous avons ici une augmentation de 50 centimes par mètres carré sans parler des augmentations fiscales et foncières. Je me demande où passe l‘argent ! »
La délibération est rejetée par le conseil à l’exception du vote favorable de Thomas Lauret.
« 10 ans pour construire une crèche »
Marie-Thérèse Junot (UMP) présente les deux projets de délibérations concernant l’approbation de la mise en place d’un centre multi-accueil au 6, place Possoz ainsi que l’organisation de la maîtrise d’ouvrage avec Paris Habitat OPH.
L’adjointe au député-maire chargée des affaires scolaires et de la petite enfance rappelle la pénurie de crèches dans l’arrondissement et se réjouit de la construction de celle-ci qui devrait être livrée en 2015.
Claude Goasguen souligne le fait que le conseil d’arrondissement avait émis un vœu en septembre 2009 pour inscrire la construction de cette crèche au budget de 2010 : « la ligne budgétaire a disparu en 2011 et a été remise en 2012 ».
Le maire du 16e arrondissement accuse la lenteur administrative : « une crèche privée se construit plus rapidement qu’une crèche municipale ! Cela doit être l’un des secrets de la Ville de Paris, qui rallonge ce qui peut être simple et rapide ».
Claude Goasguen ajoute que la caserne rue Saint-Didier (ndlr : l'ancien siège de la Direction générale de la gendarmerie nationale) devrait probablement accueillir sous peu des logements sociaux et privatifs.
Pierre Gaboriau interroge le maire quant à l’hypothèse d’une résidence étudiante dans la caserne Saint-Didier. Claude Goasguen répond que le projet a été refusé par la Ville car il est trop onéreux. Le conseil approuve à l’unanimité les deux projets de délibération.
L’adjointe au député-maire chargée des affaires scolaires et de la petite enfance rappelle la pénurie de crèches dans l’arrondissement et se réjouit de la construction de celle-ci qui devrait être livrée en 2015.
Claude Goasguen souligne le fait que le conseil d’arrondissement avait émis un vœu en septembre 2009 pour inscrire la construction de cette crèche au budget de 2010 : « la ligne budgétaire a disparu en 2011 et a été remise en 2012 ».
Le maire du 16e arrondissement accuse la lenteur administrative : « une crèche privée se construit plus rapidement qu’une crèche municipale ! Cela doit être l’un des secrets de la Ville de Paris, qui rallonge ce qui peut être simple et rapide ».
Claude Goasguen ajoute que la caserne rue Saint-Didier (ndlr : l'ancien siège de la Direction générale de la gendarmerie nationale) devrait probablement accueillir sous peu des logements sociaux et privatifs.
Pierre Gaboriau interroge le maire quant à l’hypothèse d’une résidence étudiante dans la caserne Saint-Didier. Claude Goasguen répond que le projet a été refusé par la Ville car il est trop onéreux. Le conseil approuve à l’unanimité les deux projets de délibération.
Un mauvais quart d'heure pour la gestion financière de la Ville lors du conseil du 16e arrondissement - Photo : GB.
Des associations subventionnées un an après leurs manifestations
Avant les questions diverses, le conseil ébat de deux projets de délibération concernant les subventions aux associations, présentés par Dominique Rousseau (UMP), adjointe au député-maire en charge de la vie associative, des commerçants et des conseils de quartier Chaillot et Dauphine.
Le premier projet de délibération concerne une subvention de 10.000 euros au groupement des commerçants de l'avenue de Versailles Auteuil Point du Jour pour les illuminations de fêtes de fin d'année 2011.
Pierre Gaboriau demande à la rapporteure s’il s’agit du même montant que l’année dernière.
L’interessée répond par l’affirmative mais l’adjoint chargé du budget et des finances déplore le fait que les associations ne reçoivent pas davantage d’aides. Il pointe le fait qu’elles reçoivent leurs subventionnées après la tenue des manifestations.
Avant de procéder au vote, qui est favorable à l’unanimité, Claude Goasguen lance un nouveau « Paris est pauvre ! »
Pierre Auriacombe (UMP) présente ensuite le second projet de délibération, une subvention de 1.500 euros au Comité d'entente des associations d'anciens combattants et victimes de guerre du 16e arrondissement de Paris.
Cette fois-ci, le député-maire lance : « c’est la première fois que Paris, qui est riche, nous donne cette subvention » avant de procéder au vote qui est également favorable, à l’unanimité.
Alors, Paris est-il pauvre ou riche ? La question reste en suspens.
Le premier projet de délibération concerne une subvention de 10.000 euros au groupement des commerçants de l'avenue de Versailles Auteuil Point du Jour pour les illuminations de fêtes de fin d'année 2011.
Pierre Gaboriau demande à la rapporteure s’il s’agit du même montant que l’année dernière.
L’interessée répond par l’affirmative mais l’adjoint chargé du budget et des finances déplore le fait que les associations ne reçoivent pas davantage d’aides. Il pointe le fait qu’elles reçoivent leurs subventionnées après la tenue des manifestations.
Avant de procéder au vote, qui est favorable à l’unanimité, Claude Goasguen lance un nouveau « Paris est pauvre ! »
Pierre Auriacombe (UMP) présente ensuite le second projet de délibération, une subvention de 1.500 euros au Comité d'entente des associations d'anciens combattants et victimes de guerre du 16e arrondissement de Paris.
Cette fois-ci, le député-maire lance : « c’est la première fois que Paris, qui est riche, nous donne cette subvention » avant de procéder au vote qui est également favorable, à l’unanimité.
Alors, Paris est-il pauvre ou riche ? La question reste en suspens.
La mairie du 16e arrondissement organise des Journées, ici celles pour la Bretagne - Photo : VD.