Tâcle de la droite sur l’augmentation du tarif des emplacements de brocantes
Geoffroy Boulard, adjoint au maire en charge de la sécurité, de la prévention et du développement économique (UMP) présente la délibération sur la réforme de la tarification applicable aux emplacements des brocanteurs temporaires.
L’élu rappelle qu’une augmentation a déjà eu lieu il y a trois ans et que la nouvelle hausse des prix est conséquente.
Au nom de la majorité, Geoffroy Boulard annonce un vote négatif pour ce projet qui « pénalise les particuliers et les associations alors que les subventions des associations sont en baisse ».
Rémy Cadoret, conseiller d’arrondissement (PS) prend la parole pour compléter les propos de l’élu UMP. « La taxe que les commerçants paient pour l’occupation de l’espace public correspond à l’exploitation commerciale. Ici la redevance correspond à la location temporaire de l’espace public. Il y a eu une réforme en 2009 mais il s’agissait d’une légère augmentation correspondant à l’inflation. Aujourd’hui la taxe passe de 2 à 2,50 euros.
Vous avez dit que tous les habitants étaient concernés mais seulement les brocantes le sont, et non les vides greniers dédiés aux particuliers. Enfin, la dernière augmentation n’a pas empêché la demande d’augmenter, les prix parisiens restant moins chers que dans certains endroits » explique l’élu avant d’ajouter : « Monsieur Boulard vous n’êtes pas venus à la réunion sur cette nouvelle tarification, je m’étonne que vous votiez contre ! »
Réponse de l’intéressé : « Vous légitimez une hausse, il faudra l’expliquer aux commerçants et aux professionnels ». L’opposition vote pour et la majorité contre.
Au nom de la majorité, Geoffroy Boulard annonce un vote négatif pour ce projet qui « pénalise les particuliers et les associations alors que les subventions des associations sont en baisse ».
Rémy Cadoret, conseiller d’arrondissement (PS) prend la parole pour compléter les propos de l’élu UMP. « La taxe que les commerçants paient pour l’occupation de l’espace public correspond à l’exploitation commerciale. Ici la redevance correspond à la location temporaire de l’espace public. Il y a eu une réforme en 2009 mais il s’agissait d’une légère augmentation correspondant à l’inflation. Aujourd’hui la taxe passe de 2 à 2,50 euros.
Vous avez dit que tous les habitants étaient concernés mais seulement les brocantes le sont, et non les vides greniers dédiés aux particuliers. Enfin, la dernière augmentation n’a pas empêché la demande d’augmenter, les prix parisiens restant moins chers que dans certains endroits » explique l’élu avant d’ajouter : « Monsieur Boulard vous n’êtes pas venus à la réunion sur cette nouvelle tarification, je m’étonne que vous votiez contre ! »
Réponse de l’intéressé : « Vous légitimez une hausse, il faudra l’expliquer aux commerçants et aux professionnels ». L’opposition vote pour et la majorité contre.
Petit revers des élus de gauche, ou l’art de détailler les propos
La délibération suivante concerne une subvention de 15.000 euros à l’association des commerçants de la rue de Courcelles pour les illuminations de fin 2011.
Alors que Geoffroy Boulard félicite cette initiative, Rémy Cadoret intervient pour signifier à l’élu de droite qu’il « y a aussi des subventions pour ces associations, il n’y a pas que des taxes ».
La maire Brigitte Kuster explique qu’il est difficile pour les commerçants d’exister sur les petites artères. Les petites rues doivent se fédérer en association comme les grandes rues pour bénéficier des subventions.
Annick Lepetit, députée de Paris et adjointe au Maire de Paris chargée des transports, des déplacements et de l’espace public (PS), intervient pour préciser que l’intervention de Rémy Cadoret est une réponse à Geoffroy Boulard qui prétendait lors de la délibération sur les nouveaux tarifs pour les brocantes que les subventions aux associations baissaient.
« Rémy Cadoret souligne donc que ce n’est pas le cas » conclut l’élue avant que le conseil n’approuve à l’unanimité la subvention pour les illuminations.
Alors que Geoffroy Boulard félicite cette initiative, Rémy Cadoret intervient pour signifier à l’élu de droite qu’il « y a aussi des subventions pour ces associations, il n’y a pas que des taxes ».
La maire Brigitte Kuster explique qu’il est difficile pour les commerçants d’exister sur les petites artères. Les petites rues doivent se fédérer en association comme les grandes rues pour bénéficier des subventions.
Annick Lepetit, députée de Paris et adjointe au Maire de Paris chargée des transports, des déplacements et de l’espace public (PS), intervient pour préciser que l’intervention de Rémy Cadoret est une réponse à Geoffroy Boulard qui prétendait lors de la délibération sur les nouveaux tarifs pour les brocantes que les subventions aux associations baissaient.
« Rémy Cadoret souligne donc que ce n’est pas le cas » conclut l’élue avant que le conseil n’approuve à l’unanimité la subvention pour les illuminations.
Les élus d'opposition au conseil du 17e arrondissement. De g. à d.: A.Lepetit, I.Gachet, J.Boucher, L.Ndaw, R.Cadoret et S. Labiodh - Photo : GB.
Qui s’y frotte s’y pique
Anne Peyricot, adjointe au maire, chargée des Transports et de l'Espace public (UMP), prend la parole pour détailler un projet de délibération sur une demande de subvention auprès de la région Ile de France pour les aménagements de sécurité.
L’élue explique que trois aménagements sont prévus dans les zones accidentogènes de l’arrondissement : les carrefours de l’avenue de la porte d’Asnières, rue de Courcelles-rue de Cardinet et rue de Courcelles-Boulevard de la Somme.
Annick Lepetit intervient : « ces trois carrefours sont éligibles aux subventions régionales mais il y en a un 4e qui ne l’est pas entre l’avenue de la Grande Armée et la rue Anatole de la Forgé. Cet aménagement coûte à l’arrondissement 125.500 euros ! »
La maire met un terme à ces interrogations en répondant que l’aménagement de ce carrefour est financé par le 17e arrondissement comme beaucoup d’autres qu’elle énumère succintement.
L’élue explique que trois aménagements sont prévus dans les zones accidentogènes de l’arrondissement : les carrefours de l’avenue de la porte d’Asnières, rue de Courcelles-rue de Cardinet et rue de Courcelles-Boulevard de la Somme.
Annick Lepetit intervient : « ces trois carrefours sont éligibles aux subventions régionales mais il y en a un 4e qui ne l’est pas entre l’avenue de la Grande Armée et la rue Anatole de la Forgé. Cet aménagement coûte à l’arrondissement 125.500 euros ! »
La maire met un terme à ces interrogations en répondant que l’aménagement de ce carrefour est financé par le 17e arrondissement comme beaucoup d’autres qu’elle énumère succintement.
La mairie du 17e arrondissement de Paris - Photo : VD.
Les élus de l’opposition invitent leurs collègues de la majorité à décrocher leur téléphone
Agnès Thoury présente deux vœux au nom de Jérôme Dubus, parti en cours de séance, pour connaître les emprises foncières du 24, rue Sauffroy et du 14/16, rue Emile Level. L’adjointe chargée du Logement et de l'Urbanisme (UMP) exprime son inquiétude sur le premier immeuble actuellement emmuré et dont le terrain est dégradé.
Isabelle Gachet appelle l’élue à contacter les services demandés et ajoute « qu’on peut se passer de ce type de vote ». L’opposition s’abstient mais la majorité adopte le vœu.
Pour le second immeuble, Agnès Thoury s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles sur l’avenir du batiment en l’absence d’informations.
Annick Lepetit explique alors qu’une enquête publique a été menée en février 2012 pour les 12, 14 et 16, rue Emile Level. « Brigitte Kuster est donc au courant car dès qu’une enquête publique est menée, la mairie doit se prononcer » souligne la députée de Paris avant d’ajouter que l’opposition ne comprend pas ce vœu.
En rappelant un manque d’informations justifiant le vote, Brigitte Kuster entérine un vote favorable donné au vœu.
Troisième vœu, troisième manque d’information. Geoffroy Boulard présente un voeu demandant au Maire de Paris « de confirmer la subvention de fonctionnement de l’Espace Public Numérique du centre social CEFIA pour l’année 2012 », un centre social menacé, selon le conseiller d'arrondissement, de fermeture.
Rémy Cadoret s'étonne de la demande de l'adjoint: « Je vous invite à travailler plus sérieusement et à téléphoner ou envoyer un mail aux services de la Ville de Paris ; ils vous auraient indiqué que ce voeu est prévu à l'ordre du jour au mois de mai 2012 ».
Malgré une demande de retrait du voeu, Brigitte Kuster le maintient car celui-ci est une demande émanant du centre social, en manque d'informations sur son avenir. Le voeu est finalement adopté par la majorité, avec un vote 'contre' de l'opposition d'arrondissement.
Isabelle Gachet appelle l’élue à contacter les services demandés et ajoute « qu’on peut se passer de ce type de vote ». L’opposition s’abstient mais la majorité adopte le vœu.
Pour le second immeuble, Agnès Thoury s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles sur l’avenir du batiment en l’absence d’informations.
Annick Lepetit explique alors qu’une enquête publique a été menée en février 2012 pour les 12, 14 et 16, rue Emile Level. « Brigitte Kuster est donc au courant car dès qu’une enquête publique est menée, la mairie doit se prononcer » souligne la députée de Paris avant d’ajouter que l’opposition ne comprend pas ce vœu.
En rappelant un manque d’informations justifiant le vote, Brigitte Kuster entérine un vote favorable donné au vœu.
Troisième vœu, troisième manque d’information. Geoffroy Boulard présente un voeu demandant au Maire de Paris « de confirmer la subvention de fonctionnement de l’Espace Public Numérique du centre social CEFIA pour l’année 2012 », un centre social menacé, selon le conseiller d'arrondissement, de fermeture.
Rémy Cadoret s'étonne de la demande de l'adjoint: « Je vous invite à travailler plus sérieusement et à téléphoner ou envoyer un mail aux services de la Ville de Paris ; ils vous auraient indiqué que ce voeu est prévu à l'ordre du jour au mois de mai 2012 ».
Malgré une demande de retrait du voeu, Brigitte Kuster le maintient car celui-ci est une demande émanant du centre social, en manque d'informations sur son avenir. Le voeu est finalement adopté par la majorité, avec un vote 'contre' de l'opposition d'arrondissement.
Dernier uppercut de la droite au dernier round
Alors que Francis Courcelle présente un vœu sur les vibrations et fissures sur les murs des immeubles de l’avenue de Clichy, Annick Lepetit s’insurge : « la RATP dit ne pas être responsable des fissures sur les immeubles entre la Fourche et Brochant. Ce sont des immeubles privés, la mairie n’a pas à s’occuper de ces études ».
Brigitte Kuster rétorque alors que des études souterraines complémentaires sont nécessaires et qu’elles doivent être coordonnées par la Ville.
Francis Courcelle ajoute en s’adressant à Annick Lepetit qu’elle a été conviée aux réunions mais qu’elle n’est pas venue. Le vœu est donc adopté.
Brigitte Kuster rétorque alors que des études souterraines complémentaires sont nécessaires et qu’elles doivent être coordonnées par la Ville.
Francis Courcelle ajoute en s’adressant à Annick Lepetit qu’elle a été conviée aux réunions mais qu’elle n’est pas venue. Le vœu est donc adopté.
Un semblant de rapprochement entre les camps à la fin du conseil
Malgré une tension électrique pendant le conseil entre majorité et opposition, les deux camps ont semblé s’apaiser à la fin du conseil aux alentours de 21h15.
Khedidja Bencherif présente un vœu relatif à la réservation d’espaces pour des locaux associatifs sur les terrains Clichy-Batignolles.
Isabelle Gachet, conseillère de Paris (PS), intervient pour proposer un autre vœu car certains chiffres sont erronés dans le vœu initial. La conseillère d’arrondissement UMP approuve ce nouveau vœu qui sera transmis au maire par Isabelle Gachet.
Le conseil se conclut sur un accord de rapprochement entre les deux élus des camps opposés pour discuter de la réservation des locaux.
Khedidja Bencherif présente un vœu relatif à la réservation d’espaces pour des locaux associatifs sur les terrains Clichy-Batignolles.
Isabelle Gachet, conseillère de Paris (PS), intervient pour proposer un autre vœu car certains chiffres sont erronés dans le vœu initial. La conseillère d’arrondissement UMP approuve ce nouveau vœu qui sera transmis au maire par Isabelle Gachet.
Le conseil se conclut sur un accord de rapprochement entre les deux élus des camps opposés pour discuter de la réservation des locaux.
- Article du 27 mars 2012 : Tensions et quiproquo autour de la commission extra-municipale de la mémoire et du monde combattant.
- Paris Tribune Indiscrétions du 14 mars 2012 : Les obligations personnelles de Brigitte Kuster.
- Paris Tribune Indiscrétions du 13 mars 2012 : Un voeu plutôt qu'un coup de fil ?
- Paris Tribune Indiscrétions du 13 mars 2012 : Le compte-rendu pose problème au conseil du 17e arrondissement.
- Paris Tribune Indiscrétions du 14 mars 2012 : Les obligations personnelles de Brigitte Kuster.
- Paris Tribune Indiscrétions du 13 mars 2012 : Un voeu plutôt qu'un coup de fil ?
- Paris Tribune Indiscrétions du 13 mars 2012 : Le compte-rendu pose problème au conseil du 17e arrondissement.