Comme définit par la loi Grenelle 2, "est en situation de précarité énergétique, une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat". Une situation qui concernerait aujourd'hui plus de 54.000 ménages parisiens et pour laquelle la ville de Paris propose désormais différentes mesures d'accompagnement. Des aides adaptées aux ménages en difficulté et destinées non seulement aux propriétaires occupants mais aussi aux locataires des parcs public et privé.
Selon les derniers chiffres, 7000 ménages parisiens aurait bénéficié cette année du FSL Energie curatif pour le règlement des impayés de factures, pour un montant de plus de 1,2 million d'euros et 9000 parisiens, du volet préventif du FSL énergie pour un montant total de 2 millions d'euros. Le Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP) assure par ailleurs le versement d’une allocation énergie aux familles parisiennes pour aider au paiement des factures de gaz et d’électricité (aide Paris Energie Famille). En 2011, environ 33.500 ménages avaient bénéficié de cette aide pour un montant engagé de 7,3 millions d'euros.
Mais la Mairie de Paris n'est pas la seule à agir. De nombreux acteurs comme les acteurs sociaux et de la santé, les bailleurs, les fournisseurs d’énergie, la Région Ile de France ou les associations se sont engagés ces dernières années pour mutualiser leurs actions et réduire à terme la précarité énergétique.
Le groupe EDF par exemple tente déjà depuis plusieurs années d'épauler les personnes en situation de précarité énergétique par la mise en place de tarifs sociaux et de contrats plus adaptés. Plusieurs organisations bénéficient également du soutien de l'énergéticien français comme la Croix-Rouge, les Restos du Cœur, la Fondation Abbé Pierre, les Secours catholiques ou l'ADIL (Association départementale d’information sur le logement). Des collaborations conventionnées qui doivent permettre, via l'appui et le relais des travailleurs sociaux, de mieux informer et conseiller les usagers en matières de tarifs sociaux, d'étalement de la dette ou d'économies d'énergie.
Plus généralement et comme le soulignait il y a peu le journal l'Humanité, l'ensemble des énergéticiens se préoccupent depuis de nombreuses années de ces inégalités au travers des Activités sociales de l'énergie. Des actions relayées par la CCAS (Caisse centrale d'Activités sociales) et les CNCAS (Caisses mutuelles complémentaires d'action sociale) qui revendiquent depuis leurs origines des valeurs d'égalité, de justice et multiplient les initiatives et les partenariats dans le sens d'un économie sociale plus solidaire.
Rappelons enfin que le Plan climat Energie mis en place par la Maire de Paris depuis le 30 septembre 2014 a pour objectif la construction de 10.000 logements et la rénovation thermique de 55.000 logements répartis dans la capitale. Autant d'efforts consentis dans le but de favoriser une réduction de la consommation énergétique et des émissions de CO2 de 25 % d'ici 2020 et de répondre ainsi à des préoccupations à la fois environnementales et sociales. Cette opération d'amélioration thermique des bâtiments privés parisiens a débuté dans le 19ème arrondissement et dispose de moyens financiers et humains importants. Comme le soulignait à cette occasion Ian Brossat, adjoint à la Maire de Paris en charge du logement, "nous voulons permettre de faire baisser la facture énergétique. Nous sommes au croisement de l’environnement et du social".
Selon les derniers chiffres, 7000 ménages parisiens aurait bénéficié cette année du FSL Energie curatif pour le règlement des impayés de factures, pour un montant de plus de 1,2 million d'euros et 9000 parisiens, du volet préventif du FSL énergie pour un montant total de 2 millions d'euros. Le Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP) assure par ailleurs le versement d’une allocation énergie aux familles parisiennes pour aider au paiement des factures de gaz et d’électricité (aide Paris Energie Famille). En 2011, environ 33.500 ménages avaient bénéficié de cette aide pour un montant engagé de 7,3 millions d'euros.
Mais la Mairie de Paris n'est pas la seule à agir. De nombreux acteurs comme les acteurs sociaux et de la santé, les bailleurs, les fournisseurs d’énergie, la Région Ile de France ou les associations se sont engagés ces dernières années pour mutualiser leurs actions et réduire à terme la précarité énergétique.
Le groupe EDF par exemple tente déjà depuis plusieurs années d'épauler les personnes en situation de précarité énergétique par la mise en place de tarifs sociaux et de contrats plus adaptés. Plusieurs organisations bénéficient également du soutien de l'énergéticien français comme la Croix-Rouge, les Restos du Cœur, la Fondation Abbé Pierre, les Secours catholiques ou l'ADIL (Association départementale d’information sur le logement). Des collaborations conventionnées qui doivent permettre, via l'appui et le relais des travailleurs sociaux, de mieux informer et conseiller les usagers en matières de tarifs sociaux, d'étalement de la dette ou d'économies d'énergie.
Plus généralement et comme le soulignait il y a peu le journal l'Humanité, l'ensemble des énergéticiens se préoccupent depuis de nombreuses années de ces inégalités au travers des Activités sociales de l'énergie. Des actions relayées par la CCAS (Caisse centrale d'Activités sociales) et les CNCAS (Caisses mutuelles complémentaires d'action sociale) qui revendiquent depuis leurs origines des valeurs d'égalité, de justice et multiplient les initiatives et les partenariats dans le sens d'un économie sociale plus solidaire.
Rappelons enfin que le Plan climat Energie mis en place par la Maire de Paris depuis le 30 septembre 2014 a pour objectif la construction de 10.000 logements et la rénovation thermique de 55.000 logements répartis dans la capitale. Autant d'efforts consentis dans le but de favoriser une réduction de la consommation énergétique et des émissions de CO2 de 25 % d'ici 2020 et de répondre ainsi à des préoccupations à la fois environnementales et sociales. Cette opération d'amélioration thermique des bâtiments privés parisiens a débuté dans le 19ème arrondissement et dispose de moyens financiers et humains importants. Comme le soulignait à cette occasion Ian Brossat, adjoint à la Maire de Paris en charge du logement, "nous voulons permettre de faire baisser la facture énergétique. Nous sommes au croisement de l’environnement et du social".
La précarité énergétqiue à Paris © MP.