Depuis les années 1870 et la réaction aux "décadences du Second Empire", certains artistes aspirent à plus de spirituel sans pour autant négliger la nature et la représentation de l’homme dans sa dimension humaine et sensuelle.

Henner, amoureux du corps humain et des belles nymphes, est aussi un peintre religieux. Nullement isolé dans son temps, nous nous proposons de le remettre en contexte pour comprendre ce mouvement qui fit du Christ le plus grand des hommes et de la peinture religieuse un genre à taille humaine.

par Emmanuelle Amiot-Saulnier, docteur en histoire de l'art :

Enseignante à l’IESA (Institut d’Études Supérieures des Arts, Paris) et à l’université de Warwick (master 1 et 2, diplôme international en partenariat avec l’IESA sur les collections et le marché de l’art au XIXe siècle), Emmanuelle-Amiot-Saulnier donne également des cours à Paris IV-Sorbonne pour la Préparation aux concours des conservateurs du patrimoine.

Journaliste aux éditions Faton, elle publie régulièrement des articles dans L’Estampille, l’Objet d’Art et les Dossiers de l’art. Elle poursuit parallèlement une activité de chercheur, depuis la publication de sa thèse de doctorat sous la direction de Bruno Foucart, La Peinture religieuse en France 1873-1879 (Prix d’Orsay, RMN, 2007).

Elle a entre autres publié un livre sur Renoir. Pastels, crayons, sanguines, aquarelles (2009, éd. Hazan) et, cette année, un catalogue d’exposition : Monet’s garden, masterpieces from musée Marmottan Monet (octobre 2012, Musée Sakip Sabanci, Istanbul, en partenariat avec le musée Marmottan-Monet, Paris).

Conférence : "Des peintres naturalistes en quête de spirituel"
Le samedi 9 février 2013 de 15h à 16h
Musée Jean-Jacques Henner
43 avenue de Villiers 75017 Paris.

Tarifs :
7€ : plein tarif
5€ : tarif réduit
Gratuité : - de 26 ans, chômeurs, allocataires des minimas sociaux...
plus d'info : http://musee-henner.fr/