S'il n'y avait pas eu l'étincelle du 18 novembre, il y en aurait probablement eu d'autres. A l'UMP, la poudre était là. Prête à parler. La crise couvait depuis plusieurs mois et c'est l'étincelle de Jean-François Copé qui met le feu aux poudres.
Eléments de langage
Dans sa déclaration du 18 novembre, il annonce sa victoire avant que la COCOE ne proclame officiellement les résultats. Depuis cette date, Jean-François Copé n'a cédé sur rien. Des éléments de langage ont été mis au point pour répondre aux questions des journalistes.
Paris Tribune : "Comment expliquez-vous que Jean-François Copé demande le respect des statuts de l'UMP alors qu'il a annoncé le 18 novembre avoir gagné l'élection sans attendre la proclamation officielle des résultats par la COCOE ?"
Les réponses des membres pro-Copé : "Copé n'a jamais annoncé sa victoire avant la COCOE, il a plutôt déclaré qu'il attendait que la COCOE se prononce".
C'est inexact. Dans son discours du 18 novembre à 23h30, il ne fait aucune mention de la COCOE.
En revanche, Jean-François Copé parle bien de la COCOE le lundi 19 novembre à 8h30 sur RMC-BFMTV :
- Jean-Jacques Bourdin : "Courte nuit. Est-ce-que vous avez gagné cette élection à la présidence de l'UMP ?"
- Jean-François Copé : "Oui, la réponse est oui. J'attends sereinement... ahum... que la... commission de validation des opérations électorales... euh... le confirme (...)"
Interrogé, Luc Châtel, n°2 du ticket Copé, et vice-président élu de l'UMP, répond volontiers à la question de Paris Tribune :
- "Il n'y a pas de contradiction. C'est comme dans une élection de maire. Il y a des remontées des bureaux d'élection... de la préfecture... et on sait qui a gagné".
C'est à la fois exact puisque les candidats savent officieusement à l'avance qui a gagné, et c'est à la fois inexact car les résultats définitifs ne sont proclamés officiellement qu'après avoir été validés par l'autorité chargée de le faire.
Paris Tribune : "Comment expliquez-vous que Jean-François Copé demande le respect des statuts de l'UMP alors qu'il a annoncé le 18 novembre avoir gagné l'élection sans attendre la proclamation officielle des résultats par la COCOE ?"
Les réponses des membres pro-Copé : "Copé n'a jamais annoncé sa victoire avant la COCOE, il a plutôt déclaré qu'il attendait que la COCOE se prononce".
C'est inexact. Dans son discours du 18 novembre à 23h30, il ne fait aucune mention de la COCOE.
En revanche, Jean-François Copé parle bien de la COCOE le lundi 19 novembre à 8h30 sur RMC-BFMTV :
- Jean-Jacques Bourdin : "Courte nuit. Est-ce-que vous avez gagné cette élection à la présidence de l'UMP ?"
- Jean-François Copé : "Oui, la réponse est oui. J'attends sereinement... ahum... que la... commission de validation des opérations électorales... euh... le confirme (...)"
Interrogé, Luc Châtel, n°2 du ticket Copé, et vice-président élu de l'UMP, répond volontiers à la question de Paris Tribune :
- "Il n'y a pas de contradiction. C'est comme dans une élection de maire. Il y a des remontées des bureaux d'élection... de la préfecture... et on sait qui a gagné".
C'est à la fois exact puisque les candidats savent officieusement à l'avance qui a gagné, et c'est à la fois inexact car les résultats définitifs ne sont proclamés officiellement qu'après avoir été validés par l'autorité chargée de le faire.
Arène politique
Bien avant le début de la campagne, Jean-François Copé et François Fillon jouent au jeu politique. L'un utilisant le nom de Sarkozy, l'autre non. L'un commentant des sondages dans lesquels les sympathisants le donnent vainqueur, l'autre rétorquant que les sympathisants ne sont pas tous adhérents à l'UMP avec un droit de vote. L'un misant sur la fatigue physique de son adversaire, l'autre comptant sur l'excitation de son rival pour qu'il commette une erreur. Jean-François Copé misant sur la difficulté pour les élus UMP de quitter la famille traditionnelle de l'UMP pour rejoindre François Fillon et François Fillon ayant saisi la justice en référé pour avoir accès aux documents de vote.
Nicolas Sarkozy sort de sa réserve. Il se prononce en faveur d'un nouveau vote à l'UMP et demande à François Fillon de renoncer à son action en justice. Jean-François Copé refuse et François Fillon annonce la création d'un groupe à l'Assemblée nationale, "Rassemblement-UMP", sauf si un vote est organisé.
L'ancien Premier ministre poursuit son action en justice et semble prêt à aller jusqu'au bout de sa démarche.
Rachida Dati, maire du 7e arrondissement, déclarait sur un plateau de télévision : "Vous croyez que c'est du courage d'être kamikaze ?" Depuis peu, Jean-François Copé minimise : "c'est une crise, nous allons la surmonter".
Nicolas Sarkozy sort de sa réserve. Il se prononce en faveur d'un nouveau vote à l'UMP et demande à François Fillon de renoncer à son action en justice. Jean-François Copé refuse et François Fillon annonce la création d'un groupe à l'Assemblée nationale, "Rassemblement-UMP", sauf si un vote est organisé.
L'ancien Premier ministre poursuit son action en justice et semble prêt à aller jusqu'au bout de sa démarche.
Rachida Dati, maire du 7e arrondissement, déclarait sur un plateau de télévision : "Vous croyez que c'est du courage d'être kamikaze ?" Depuis peu, Jean-François Copé minimise : "c'est une crise, nous allons la surmonter".
Jean-François Copé président élu après 3 déclarations de victoire
Jean-François Copé est le président élu de l'UMP après 3 déclarations de victoire : celles du dimanche 18 novembre, du lundi 19 novembre et du lundi 26 novembre 2012.
1ère déclaration de Jean-François Copé
© FreeSoulProduction - Fotolia.com
Le 18 novembre 2012 : 1ère déclaration de Jean-François Copé le soir du scrutin au siège de l'UMP.
La vidéo est absente du site de l'UMP. Il annonce sa victoire :
"Chers amis, les militantes et militants de l'UMP m'ont accordé la majorité de leurs suffrages et ainsi de m'élire président de l’UMP acvec Luc Chatel et Michèle Tabarot. C’est une grande fierté de voir que notre parti a décidé de relever la tête et de répondre à mon appel à la résistance. Le message que j’ai adressé à l’ensemble des militants et des militantes a été très largement reçue : c'est celui de construire une droite et un centre-droit fiers de leurs valeurs. En un mot, une droite décomplexée dans une France décomplexée. Je remercie l'ensemble des militants de l’UMP qui m’ont encouragé et accueilli. Je veux aussi dire à François Fillon, pour qui j'ai une pensée toute particulière, que je souhaite travailler main dans la main avec lui et avec l'ensemble de ceux qui ne m’ont pas soutenu. L’ensemble de la famille doit être rassemblée. Il y aura des élections importantes, qui doivent être l’occasion d’une vague bleue. Mes pensées vont tout naturellement à l’endroit de Nicolas Sarkozy, à qui nous pensons beaucoup. Monsieur Hollande doit savoir qu’il aura en face de lui une opposition rassemblée, qui ne laissera rien passer".
La vidéo est absente du site de l'UMP. Il annonce sa victoire :
"Chers amis, les militantes et militants de l'UMP m'ont accordé la majorité de leurs suffrages et ainsi de m'élire président de l’UMP acvec Luc Chatel et Michèle Tabarot. C’est une grande fierté de voir que notre parti a décidé de relever la tête et de répondre à mon appel à la résistance. Le message que j’ai adressé à l’ensemble des militants et des militantes a été très largement reçue : c'est celui de construire une droite et un centre-droit fiers de leurs valeurs. En un mot, une droite décomplexée dans une France décomplexée. Je remercie l'ensemble des militants de l’UMP qui m’ont encouragé et accueilli. Je veux aussi dire à François Fillon, pour qui j'ai une pensée toute particulière, que je souhaite travailler main dans la main avec lui et avec l'ensemble de ceux qui ne m’ont pas soutenu. L’ensemble de la famille doit être rassemblée. Il y aura des élections importantes, qui doivent être l’occasion d’une vague bleue. Mes pensées vont tout naturellement à l’endroit de Nicolas Sarkozy, à qui nous pensons beaucoup. Monsieur Hollande doit savoir qu’il aura en face de lui une opposition rassemblée, qui ne laissera rien passer".
2e déclaration de J-François Copé
Le 20 novembre 2012, Jean-François Copé exprime sa joie d'avoir été élu Président de l'UMP.
Il reprend et développe les propos qu'il a déclaré le soir du scrutin, le dimanche 18 novembre :
"(...) je veux à nouveau dire ma très grande reconnaissance (..) je veux dire aussi que ce moment démocratique (...) a été un moment très important dans l'histoire de notre famille politique (...) ce temps de l'action qui est maintenant venu doit se faire dans un bon esprit, je répète, dans un bon esprit (...) nos adversaires, ils sont à gauche (...)"
Il reprend et développe les propos qu'il a déclaré le soir du scrutin, le dimanche 18 novembre :
"(...) je veux à nouveau dire ma très grande reconnaissance (..) je veux dire aussi que ce moment démocratique (...) a été un moment très important dans l'histoire de notre famille politique (...) ce temps de l'action qui est maintenant venu doit se faire dans un bon esprit, je répète, dans un bon esprit (...) nos adversaires, ils sont à gauche (...)"
3e déclaration de J-François Copé
Le 26 novembre 2012, Jean-François Copé annonce pour la 3e fois sa victoire dans un discours de 11 minutes publié sur le site de l'UMP intitulé "La Commission Nationale des Recours confirme l'élection de JF Copé" :
"Chers amis, dimanche 18 novembre, vous les militants de l'UMP vous avez voté (...) vous m'avez élu à la majorité absolue des suffrages exprimés (...) la COCOE l'avait proclamé officiellement lundi 19 novembre, la commission chargée des recours saisie en seconde instance par François Fillon et par moi-même, l'a confirmé aujourd'hui (...) au terme de ses travaux la commission nationale a confirmé mon élection (...)".
Dans un discours volontariste, il propose un traité de paix à François Fillon, tourne la page sur la crise et donne son programme.
Par rapport à son discours du dimanche 18 novembre à 23h30 dans lequel il annonçait sa victoire, Jean-François Copé apparaît plus fermé, légèrement crispé.
"Chers amis, dimanche 18 novembre, vous les militants de l'UMP vous avez voté (...) vous m'avez élu à la majorité absolue des suffrages exprimés (...) la COCOE l'avait proclamé officiellement lundi 19 novembre, la commission chargée des recours saisie en seconde instance par François Fillon et par moi-même, l'a confirmé aujourd'hui (...) au terme de ses travaux la commission nationale a confirmé mon élection (...)".
Dans un discours volontariste, il propose un traité de paix à François Fillon, tourne la page sur la crise et donne son programme.
Par rapport à son discours du dimanche 18 novembre à 23h30 dans lequel il annonçait sa victoire, Jean-François Copé apparaît plus fermé, légèrement crispé.
Un grand absent : Yanick Paternotte
© FreeSoulProduction - Fotolia.com
Yanick Paternotte n'annonce pas les résultats de la commission nationale de recours de l'UMP.
Le 26 novembre 2012, ce n'est pas le président de la Commission nationale des recours de l'UMP qui proclame officiellement les résultats, comme l'a fait Patrice Gélard, président de la COCOE le 19 novembre. Yanick Paternotte ne s'exprime pas publiquement. C'est par voie de communiqué que la nouvelle tombe.
Le feu aux poudres provoqué par l'étincelle de Copé n'est pas prêt d'être apaisé.
Le 26 novembre 2012, ce n'est pas le président de la Commission nationale des recours de l'UMP qui proclame officiellement les résultats, comme l'a fait Patrice Gélard, président de la COCOE le 19 novembre. Yanick Paternotte ne s'exprime pas publiquement. C'est par voie de communiqué que la nouvelle tombe.
Le feu aux poudres provoqué par l'étincelle de Copé n'est pas prêt d'être apaisé.
Siège de l'UMP le 26 novembre 2012 - Photo : VD.
Les 9 membres de la Commission nationale des recours de l'UMP :
- Président : Yanick PATERNOTTE, ancien député du Val d'Oise, est mis en cause dans une affaire d'abus de faiblesse à l'égard d'une dame de 92 ans. Partisan de Jean-François Copé.
- Fabienne LABRETTE-MENAGER, ancienne députée de la Sarthe. Partisan de François Fillon.
- Monique ROBINEAU, conseillère régionale PACA. Partisan de Jean-François Copé.
- Isabelle VASSEUR, ancienne députée de l'Aisne, secrétaire nationale de l'UMP. Partisan de Jean-François Copé. Egalement membre de la COCOE, elle a déclaré qu'elle ne siègerait pas à la Commission nationale des recours.
- Josiane PHILIPPON, secrétaire départementale UMP de Haute-Loire. Proche de François Fillon.
- Stéphan ROSSIGNOL, maire de la Grande-Motte et conseiller régional Languedoc-Roussillon. Soutient ouvertement François Fillon.
- Sébastien LECORNU, resté neutre dans le bras de fer entre François Fillon et Jean-François Copé.
- Paul MIDY, ancien responsable des Jeunes populaires de l'UMP. Proche de Valérie Pécresse, il a déclaré à l'AFP être "totalement neutre".
- Monique PARA, conseillère nationale de l'UMP, a rejoint la motion "Droite forte" dont les principaux dirigeants soutiennent Jean-François Copé.
- Président : Yanick PATERNOTTE, ancien député du Val d'Oise, est mis en cause dans une affaire d'abus de faiblesse à l'égard d'une dame de 92 ans. Partisan de Jean-François Copé.
- Fabienne LABRETTE-MENAGER, ancienne députée de la Sarthe. Partisan de François Fillon.
- Monique ROBINEAU, conseillère régionale PACA. Partisan de Jean-François Copé.
- Isabelle VASSEUR, ancienne députée de l'Aisne, secrétaire nationale de l'UMP. Partisan de Jean-François Copé. Egalement membre de la COCOE, elle a déclaré qu'elle ne siègerait pas à la Commission nationale des recours.
- Josiane PHILIPPON, secrétaire départementale UMP de Haute-Loire. Proche de François Fillon.
- Stéphan ROSSIGNOL, maire de la Grande-Motte et conseiller régional Languedoc-Roussillon. Soutient ouvertement François Fillon.
- Sébastien LECORNU, resté neutre dans le bras de fer entre François Fillon et Jean-François Copé.
- Paul MIDY, ancien responsable des Jeunes populaires de l'UMP. Proche de Valérie Pécresse, il a déclaré à l'AFP être "totalement neutre".
- Monique PARA, conseillère nationale de l'UMP, a rejoint la motion "Droite forte" dont les principaux dirigeants soutiennent Jean-François Copé.
Articles :
- 6 décembre 2012 : Téléphone Emailing Telemeeting Relance : les adhérents de l'UMP sollicités par les équipes de Copé.
- 5 décembre 2012 : NKM et Bruno Lemaire : après l'Appel à l'Unité, la Pétition.
- 3 décembre 2012 : Elections internes à l'UMP : Claude Goasguen assume la responsabilité dans le 16e arrondissement.
- 29 novembre 2012 : Les déclarations politiques du RUMP et de l'UMP remises à la présidence de l'Assemblée nationale.
- 28 novembre 2012 : Le groupe UMP au Sénat vote pour de nouvelles élections à l'UMP.
- 28 novembre 2012 : François Fillon Président du Rassemblement - UMP.
- 27 novembre 2012 : Crise à l'UMP : l'étincelle de Copé.
- 27 novembre 2012 : François Fillon annonce la création du groupe "Rassemblement-UMP" à l'Assemblée nationale.
- 26 novembre 2012 : La commission de recours rend son verdict : Jean-François Copé gagne avec 952 voix d'avance.
- 26 novembre 2012 : François Fillon saisit la justice.
- 26 septembre 2012 : Echec de la tentative de conciliation : Jean-François Copé parle d' "un climat extrêmement cordial et sympathique"
- 25 novembre 2012 : Alain Juppé : "Ma mission est achevée"
- 25 novembre 2012 : "L'UMP doit suivre l'avis de ses membres"
- 24 novembre 2012 : Jean-François Copé préside l'UMP, François Fillon tient tête à Paris.
- 23 novembre 2012 : Alain Juppé met François Fillon et Jean-François Copé d'accord.
- 23 novembre 2012 : La COCOE reconnaît son erreur.
- 22 novembre 2012 : Jean-François Copé saisit la Commission nationale des recours.
- 22 novembre 2012 : L'UMP ne reconnaît pas l'outre-mer.
- 19 novembre 2012 : Le nouveau président de l'UMP est Jean-François Copé.
- 19 novembre 2012 : La difficile mission de la commission de contrôle des opérations de vote de l'UMP.
- 19 novembre 2012 : Jean-François Copé abîme l'image de l'UMP en annonçant sa victoire sans attendre les résultats de la commission de contrôle.
- 18 novembre 2012 : Elections à l'UMP : François Fillon attend sereinement la proclamation de sa victoire.
- 18 novembre 2012 : Elections à l'UMP : Jean-François Copé annonce sa victoire.
- 6 décembre 2012 : Téléphone Emailing Telemeeting Relance : les adhérents de l'UMP sollicités par les équipes de Copé.
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- 27 novembre 2012 : Crise à l'UMP : l'étincelle de Copé.
- 27 novembre 2012 : François Fillon annonce la création du groupe "Rassemblement-UMP" à l'Assemblée nationale.
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- 23 novembre 2012 : Alain Juppé met François Fillon et Jean-François Copé d'accord.
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- 19 novembre 2012 : Jean-François Copé abîme l'image de l'UMP en annonçant sa victoire sans attendre les résultats de la commission de contrôle.
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- 18 novembre 2012 : Elections à l'UMP : Jean-François Copé annonce sa victoire.