Les élus ont livré hier leur avis sur la Charte parisienne de la participation. Pour David-Hervé Boutin, rapporteur, la Charte met de côté les élus d'arrondissement (maires et conseillers), et prive les conseils d'arrondissement, les CICA et les conseils de quartier de leurs rôles politiques. Il n'y a donc "pas de concertation avec les élus" explique David-Hervé Boutin pour qui le dispositif équivaut à "retirer du pouvoir au conseil d'arrondissement". "Ce n'est pas sérieux, je ne peux pas voter cela" complète Jean-Pierre Lecoq qui souhaite que Hamou Bouakkaz, Adjoint au Maire de Paris, chargé de la démocratie locale et de la vie associative réécrive "totalement" la Charte. "C'est choquant car on ne voit pas apparaître le conseil d'arrondissement", insiste Olivier Passelecq qui se prononce "pour la démocratie participative", sauf que les outils présentés "affaiblissent un peu plus" les élus.
Romain Lévy sort la Charte qui en six pages et dix clefs explique "la participation des parisiennes et des parisiens". Les conseils d'arrondissement et les CICA sont cités à la clef 4. Juliette Raoul-Duval explique que la Charte, révisable au bout de deux ans, est un cadre pour encourager les parisiens à demander à être toujours plus informé de ce qui se passe. Elle cite l'exemple des "demandes des citoyens pour faire partie des comités d'urbanisme" pour comprendre comment cela fonctionne. Romain Lévy fait plutôt référence à l'absence de concertation du gouvernement avec les 517 élus de Paris dont 163 Conseillers d'arrondissement au sujet du Grand Paris. "Donc vous serez choqué par cette façon dont nous sommes traités" interroge Romain Lévy. "Ce n'est pas le débat", rétorque Jean-Pierre Lecoq, "ici, il s'agit de la Charte parisienne". "Vous ne voulez pas parler de la situation à Paris, votre silence est comme une affirmation" répond Romain Lévy.
Romain Lévy sort la Charte qui en six pages et dix clefs explique "la participation des parisiennes et des parisiens". Les conseils d'arrondissement et les CICA sont cités à la clef 4. Juliette Raoul-Duval explique que la Charte, révisable au bout de deux ans, est un cadre pour encourager les parisiens à demander à être toujours plus informé de ce qui se passe. Elle cite l'exemple des "demandes des citoyens pour faire partie des comités d'urbanisme" pour comprendre comment cela fonctionne. Romain Lévy fait plutôt référence à l'absence de concertation du gouvernement avec les 517 élus de Paris dont 163 Conseillers d'arrondissement au sujet du Grand Paris. "Donc vous serez choqué par cette façon dont nous sommes traités" interroge Romain Lévy. "Ce n'est pas le débat", rétorque Jean-Pierre Lecoq, "ici, il s'agit de la Charte parisienne". "Vous ne voulez pas parler de la situation à Paris, votre silence est comme une affirmation" répond Romain Lévy.
La majorité du 6ème se prononce contre l'actuelle Charte parisienne de la participation
Tout texte étant amendable, la Charte qui a de grande chance d'être validée en l'état en Conseil de Paris pourra également l'être, entre "volonté d'abaissement et de soumission" pour les uns et "toujours plus de démocratie dans les pratiques en positionnant la place de la démocratie représentative" pour les autres.
Lire les articles :
- Article du 13 avril David-Hervé Boutin : le possible remplaçant de Jean-Pierre Lecoq.
Article du 17 novembre 2009 Romain Lévy ou le métier qui rentre.
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Hervé Boutin explique pourquoi il appelle le conseil d'arrondissement du 6ème à voter contre la Charte proposée par l'Hôtel de Ville