Retraitée © DDRockstar - Fotolia.com
Contrairement à son appellation, la retraite complémentaire n'est pas un petit complément dans le montant de la retraite. Au contraire. La retraite de la sécurité sociale est plus faible qu'on ne l'imagine et c'est bien la retraite complémentaire qui constitue parfois plus de 50 % du montant total de la retraite.
Dans son article "Un malus pour les retraites pleines à 62 ans", Paris Tribune explique que les retraites complémentaires des salariés du secteur privé de l’industrie, du commerce, des services et de l’agriculture, cadres inclus, se verront appliquer à partir de 2019 un système de bonus malus faisant en sorte que les cotisants choisissent de travailler jusqu'à 63 ans, âge en-dessous duquel une décote de 10 % s'appliquera.
Mais, c'était sans compter les textes de l'accord publiés par l'Agirc - Arrco et notamment son article 12. Sauvegarde Retraite, association nationale "liée à aucun parti politique, syndicat, ou caisse de retraite", publie un communiqué remettant en cause le dispositif annoncé à la fin du mois d'octobre :
François Xavier Selleret, directeur général de l'Agirc et de l'Arrco et Pierre Chaperon, directeur de cabinet, lors d'un tchat le 26 novembre 2015 sur le site NotreTemps.com ont répondu aux questions des internautes sur les nouvelles règles de retraites complémentaires. Ils confirment :
La décote s'appliquera également pour les chômeurs, expliquent-ils.
Face aux conséquences financières qu'engendrera l'application de ces accords signés par le patronat et trois syndicats de salariés, l'association Sauvegarde Retraite, revendiquant "122.000 membres", vient de lancer un appel à témoins sur la décote.
Dans son article "Un malus pour les retraites pleines à 62 ans", Paris Tribune explique que les retraites complémentaires des salariés du secteur privé de l’industrie, du commerce, des services et de l’agriculture, cadres inclus, se verront appliquer à partir de 2019 un système de bonus malus faisant en sorte que les cotisants choisissent de travailler jusqu'à 63 ans, âge en-dessous duquel une décote de 10 % s'appliquera.
Mais, c'était sans compter les textes de l'accord publiés par l'Agirc - Arrco et notamment son article 12. Sauvegarde Retraite, association nationale "liée à aucun parti politique, syndicat, ou caisse de retraite", publie un communiqué remettant en cause le dispositif annoncé à la fin du mois d'octobre :
"Contrairement à ce qui a été dit, c'est quelque soit leur âge, avant 67 ans, que tombera la décote pour ceux qui liquident leurs droits avec une retraite à taux plein (...) Il n’est fait allusion nulle part à un âge de départ à 62 ans, qui serait repoussé à 63. Au contraire, sont concernés tous les affiliés qui liquident leur retraite à taux plein dans les régimes de base, quel que soit leur âge, dans la limite de 67 ans (...)"
Sauvegarde Retraite, communiqué du 9 novembre 2015.
François Xavier Selleret, directeur général de l'Agirc et de l'Arrco et Pierre Chaperon, directeur de cabinet, lors d'un tchat le 26 novembre 2015 sur le site NotreTemps.com ont répondu aux questions des internautes sur les nouvelles règles de retraites complémentaires. Ils confirment :
"Le coefficient de solidarité est applicable pour les personnes qui liquident leur retraite complémentaire au moment où elles ont acquis le taux plein au régime de base. Ce coefficient s'applique sur 3 ans dans la limite de l'âge de 67 ans".
La décote s'appliquera également pour les chômeurs, expliquent-ils.
Face aux conséquences financières qu'engendrera l'application de ces accords signés par le patronat et trois syndicats de salariés, l'association Sauvegarde Retraite, revendiquant "122.000 membres", vient de lancer un appel à témoins sur la décote.