Sueurs froides
«On fait tout l’ordre du jour ? », demande Rachida Dati à ses collaborateurs. Il est vrai que les 13 points ont de quoi provoquer des sueurs froides, d’autant que la journée a été longue pour l’ancien Garde des Sceaux, certainement sous le coup de la déception de voir la date de sa prestation de serment d'avocat reportée ; mais qui ne semble ps diminuer sa combativité.
Enguirlandé
Martine Namy-Caulier, le rapporteur, évoque d’emblée une « revue à la baisse » des subventions de la Mairie de Paris pour les illuminations de fin d’année 2009. De l’ordre de 22% en un an. « C’est pourtant le moment où jamais d’accompagner les associations de commerçants », plaide le conseiller de Paris, qui évoque aussitôt l’influence « arbitraire » de Lyne Cohen-Solal, adjointe au Maire de Paris, chargée du commerce et de l’artisanat. Laurence Girard, conseillère d’opposition, rappelle qu'au contraire, Mme Cohen-Solal a organisé plusieurs réunions de concertation avec les représentants des associations de commerçants. Le montant élevé des subventions, plus importantes les années précédentes en raison de l'achat des luminaires, ne se justifie plus.
Un public nombreux pour un Conseil d'arrondissement remonté
Pochette surprise
« J’observe avec grand plaisir que M. Delanoë s’est lancé dans une opération, très étonnante et nouvelle pour lui, de réduction de dépenses publiques » : c'est par cette pique satirique que Jean-Philippe Hubin entame sa diatribe contre la politique budgétaire du maire socialiste. Afin de ne pas « prendre pour cible nos commerçants », il suggère notamment au Maire de Paris de renoncer aux travaux actuels et futurs (Les Halles, Jean-Bouin), et d’allouer ces budgets à améliorer la vie des quartiers. « Le comique de répétition a ses limites », conclut Rachida Dati, critiquant l’ « incohérence » de l’Hôtel de Ville qui, tout en brocardant le plan de relance du gouvernement, réduit son soutien aux acteurs de la vie économique locale. Laurence Girard souligne toutefois que la Ville est impliquée dans le plan de relance, notamment dans sa politique « d’investissement dans l’innovation, et qui va permettre la sortie de crise ». Cette anticipation a le don d’exaspérer Mme Dati, qui rétorque que les commerçants, qui sont de plus en plus nombreux à être confrontés à la crise, « ne vont pas attendre l’investissement dans l’innovation ou dans les couveuses qui vont aboutir dans 10 ans ».
Un résultat qui pourrait bien révéler des surprises dans 10 ans.
Un résultat qui pourrait bien révéler des surprises dans 10 ans.