Prise entre plusieurs feux, d'une part le député-maire du 15e arrondissement en contact avec les Chrétiens d'Orient intéressés par l'église, d'autre part l'association les Arches de Sainte Rita soutenant le retour du culte gallican dans les lieux, sans compter les recours en justice contre le projet de construction de 19 logements dont 7 logements à loyers maîtrisés, dits logements sociaux, la Mairie de Paris est sortie de sa réserve.
Dans un communiqué du 6 octobre 2015, elle rappelle que "ce bâtiment est une propriété privée, qui a été vendue il y a déjà plusieurs années à un promoteur, en vue d’y mener une opération de logements, pour partie sociaux".
Ce qu'elle ne dit pas, c'est son implication puisqu'elle fait de son mieux pour que tout projet immobilier à Paris puisse comporter des logements à loyers maîtrisés, dits logements sociaux de type PLA-I, PLUS et PLS. C'est ainsi que le conseil de Paris s'est engagé fin 2012 à participer au financement de 2 logements à loyer maîtrisé de type PLA-I, 2 logements à loyer maîtrisé de type PLUS et 2 logements à loyer maîtrisé de type PLS. Fin 2013, il s'est de nouveau engagé pour le financement d'un 3e logement supplémentaire à loyer maîtrisé de type PLUS. Ces logements réalisés par la RIVP font partie d'une vente en l'état futur d'achèvement au 27 rue François Bonvin, à savoir une vente sur plan c'est-à-dire sans que la construction n'ait été démarrée.
Dès lors, lorsque l'Hôtel de Ville affirme qu'elle "n'a pas les moyens de s’opposer à sa démolition, dont la décision revient au seul propriétaire de l’édifice", il est exact qu'elle ne souhaite pas voir le montage de l'opération remis en question.
Dans un communiqué du 6 octobre 2015, elle rappelle que "ce bâtiment est une propriété privée, qui a été vendue il y a déjà plusieurs années à un promoteur, en vue d’y mener une opération de logements, pour partie sociaux".
Ce qu'elle ne dit pas, c'est son implication puisqu'elle fait de son mieux pour que tout projet immobilier à Paris puisse comporter des logements à loyers maîtrisés, dits logements sociaux de type PLA-I, PLUS et PLS. C'est ainsi que le conseil de Paris s'est engagé fin 2012 à participer au financement de 2 logements à loyer maîtrisé de type PLA-I, 2 logements à loyer maîtrisé de type PLUS et 2 logements à loyer maîtrisé de type PLS. Fin 2013, il s'est de nouveau engagé pour le financement d'un 3e logement supplémentaire à loyer maîtrisé de type PLUS. Ces logements réalisés par la RIVP font partie d'une vente en l'état futur d'achèvement au 27 rue François Bonvin, à savoir une vente sur plan c'est-à-dire sans que la construction n'ait été démarrée.
Dès lors, lorsque l'Hôtel de Ville affirme qu'elle "n'a pas les moyens de s’opposer à sa démolition, dont la décision revient au seul propriétaire de l’édifice", il est exact qu'elle ne souhaite pas voir le montage de l'opération remis en question.
Communiqué : "Réaction de la Ville de Paris à la polémique sur la démolition de l’église Sainte Rita"
Des interrogations ont été exprimées mardi concernant le projet de démolition de l’église Sainte Rita (15e), surnommée « l’église des animaux » en raison des bénédictions qui y sont apportées aux animaux chaque dimanche.
La Ville de Paris tient à rappeler que ce bâtiment est une propriété privée, qui a été vendue il y a déjà plusieurs années à un promoteur, en vue d’y mener une opération de logements, pour partie sociaux.
Ce projet n’est donc aucunement à l’initiative de la collectivité, dont l’action s’est limitée au cadre légal : une instruction technique du permis de construire, que la Ville est tenue de délivrer dès lors que le projet est conforme aux règles d’urbanisme en vigueur.
La Ville de Paris tient également à rappeler que cette église, dédiée au rite « catholique gallican », n’a aucun lien avec le Diocèse de Paris ou l’Eglise chrétienne d’Orient. Inauguré au début du XXe siècle, le bâtiment n’est par ailleurs ni classé monument historique, ni inscrit à un inventaire, il ne fait l’objet d’aucun plan de sauvegarde particulier.
Pour ces motifs, la Ville de Paris n’est en aucun cas compétente à intervenir dans le conflit juridique dont cet édifice fait l’objet. Elle n’a pas non plus les moyens de s’opposer à sa démolition, dont la décision revient au seul propriétaire de l’édifice.
Ces éléments sont connus de longue date par les différents acteurs du dossier, en particulier le Maire du 15e arrondissement. La Ville de Paris ne doute pas qu’ils auront à cœur d’éviter tout amalgame qui relèverait de la récupération politicienne.
Communiqué de la Mairie de Paris le 6 octobre 2015.
L'église "marqueur" du quartier François Bonvin dans le 15e arrondissement de Paris le 6 octobre 2015 © VD - PT.
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