Deux des trois ailes de l’hôtel, une bâtisse classée datant de 1657, seront rénovées pour permettre d’héberger une vingtaine de chercheurs en sciences sociales. « L’aile noble, avec ses salles d’apparat et son escalier d’honneur restera à disposition pour accueillir les visites, les colloques et les séminaires, a précisé le maire, le 4e veut bénéficier de la disponibilité de ces salons pour sa vie culturelle. »
Le 17 quai d'Anjou
Pas hostile au projet sur le fond, l’élu UMP Vincent Roger a regretté un « problème de méthodologie ». « La mairie du 4e n’a pas été consultée en amont, ou, en tout cas, ça n’est pas remonté jusqu’au conseil d’arrondissement, et aujourd’hui, on nous présente une délibération où “tout va très bien madame la Marquise”, c’est un hôtel du 17e siècle, ça se comprend », a-t-il ironisé. Le conseiller UMP est quelque peu dubitatif sur le choix du lieu, un « joyau de l’architecture française », et sur la pertinence d’un second Institut d’Études Avancées (un site existe déjà dans le 6e).
Appartenant à la majorité mais n’ayant pas la langue dans sa poche, l’élue verte -et adjointe au maire- Corine Faugeron a, elle, pointé du doigt le coût du projet, 4,8 millions d’euros, une somme qu’elle juge « disproportionnée » et « pharaonique ». « Je m’interroge sur les priorités de l’arrondissement, il y a d’autres priorités qui pourraient profiter à beaucoup plus de personnes. Là, cela revient à 240 000 euros par chercheur ! », s’est étranglé l’écologiste.
Malgré le vote contre de cette dernière et l’abstention de l’opposition, le principe de travaux d’aménagement à l'intérieur de l'Hôtel de Lauzun a été approuvé.
Appartenant à la majorité mais n’ayant pas la langue dans sa poche, l’élue verte -et adjointe au maire- Corine Faugeron a, elle, pointé du doigt le coût du projet, 4,8 millions d’euros, une somme qu’elle juge « disproportionnée » et « pharaonique ». « Je m’interroge sur les priorités de l’arrondissement, il y a d’autres priorités qui pourraient profiter à beaucoup plus de personnes. Là, cela revient à 240 000 euros par chercheur ! », s’est étranglé l’écologiste.
Malgré le vote contre de cette dernière et l’abstention de l’opposition, le principe de travaux d’aménagement à l'intérieur de l'Hôtel de Lauzun a été approuvé.