L’association des responsables de copropriétés (ARC) constatait au mois d’octobre dans son observatoire une forte augmentation des charges de copropriété en 2012 (+6,1 %). Le chauffage (+ 11,5 %), les assurances (+ 6,3 %) et les frais de gestion des syndics de copropriété (+ 5 %) sont les postes de dépenses ayant connu les plus fortes hausses. En 2005 déjà, les charges de copropriété avaient augmenté de 5 %.
Cela représente une hausse de "plus de 15 % sur 3 ans" selon l’ARC, alors que l'inflation est de moins de 7 % sur la même période".
Cela représente une hausse de "plus de 15 % sur 3 ans" selon l’ARC, alors que l'inflation est de moins de 7 % sur la même période".
Des frais qui vont continuer d’augmenter dans les prochaines années
En outre, il est à prévoir que les frais de copropriété augmentent encore dans les prochaines années avec le plan ambitieux de rénovation thermique lancé par le Gouvernement dans le cadre du Grenelle de l’environnement. Il s’agit, pour tous les constructeurs qui auront déposé leur permis de construire avant 2020, de faire produire à leurs bâtiments plus d’énergie qu’ils n’en consomment. De tels objectifs, qui réclament l’installation de panneaux solaires photovoltaïques, exigeront en effet des investissements conséquents.
Autre mauvaise nouvelle, le prix de l’énergie va augmenter également selon le rapport de la Commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité publié en juillet 2012. C’est une véritable explosion de la facture qui est à prévoir (+ 30 % d’ici 2016, + 50 % d’ici 2020). En cause, les lourds programmes de maintenance à prévoir pour le parc nucléaire vieillissant ainsi que le coût de la transition énergétique et de la mise en œuvre des énergies renouvelables. Les copropriétaires doivent donc intégrer ce scénario à leur plan de gestion.
Payer son syndic plus cher, pour réduire le montant des charges
Selon un sondage réalisé par la plateforme de gestion locative Gererseul.com, 53 % d’entre eux se disent tout à fait prêts à payer davantage leur syndic, à condition que celui-ci s’engage à faire baisser les charges de copropriété. Parmi les propriétaires, 91 % se déclarent particulièrement préoccupés par la hausse de ces charges.
Si les résultats du sondage paraissent paradoxaux, la logique des bailleurs privilégie en réalité un raisonnement de long terme. Il s’agit de payer plus cher au départ pour être en mesure de réaliser des économies sur les charges par la suite.
Selon Patrick Chappey, créateur du site de Gérerseul.com, "Cette prise de conscience sur l’importance de contrôler les charges de copropriété, de réaliser une véritable 'chasse au gaspi' pour limiter les dégâts et maintenir un rendement acceptable n’est pas contradictoire avec l’idée d’accepter de mieux rémunérer son syndic pour ce travail. Les investisseurs immobiliers sont des épargnants qui font attention à leur épargne. D’où cette logique imparable : mieux vaut, parfois, investir plus au départ, pour payer moins ensuite…"
Ce sondage intervient alors que la loi Alur prévoit de réglementer davantage le marché des syndics, notamment en ce qui concerne les honoraires qui manquent pour le moment cruellement de transparence.
Autre mauvaise nouvelle, le prix de l’énergie va augmenter également selon le rapport de la Commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité publié en juillet 2012. C’est une véritable explosion de la facture qui est à prévoir (+ 30 % d’ici 2016, + 50 % d’ici 2020). En cause, les lourds programmes de maintenance à prévoir pour le parc nucléaire vieillissant ainsi que le coût de la transition énergétique et de la mise en œuvre des énergies renouvelables. Les copropriétaires doivent donc intégrer ce scénario à leur plan de gestion.
Payer son syndic plus cher, pour réduire le montant des charges
Selon un sondage réalisé par la plateforme de gestion locative Gererseul.com, 53 % d’entre eux se disent tout à fait prêts à payer davantage leur syndic, à condition que celui-ci s’engage à faire baisser les charges de copropriété. Parmi les propriétaires, 91 % se déclarent particulièrement préoccupés par la hausse de ces charges.
Si les résultats du sondage paraissent paradoxaux, la logique des bailleurs privilégie en réalité un raisonnement de long terme. Il s’agit de payer plus cher au départ pour être en mesure de réaliser des économies sur les charges par la suite.
Selon Patrick Chappey, créateur du site de Gérerseul.com, "Cette prise de conscience sur l’importance de contrôler les charges de copropriété, de réaliser une véritable 'chasse au gaspi' pour limiter les dégâts et maintenir un rendement acceptable n’est pas contradictoire avec l’idée d’accepter de mieux rémunérer son syndic pour ce travail. Les investisseurs immobiliers sont des épargnants qui font attention à leur épargne. D’où cette logique imparable : mieux vaut, parfois, investir plus au départ, pour payer moins ensuite…"
Ce sondage intervient alors que la loi Alur prévoit de réglementer davantage le marché des syndics, notamment en ce qui concerne les honoraires qui manquent pour le moment cruellement de transparence.
Syndic de copropriété - Photo : pixarno
Note de la rédaction : Il faut savoir que le syndic perçoit un pourcentage sur les travaux votés par l'assemblée générale des co-propriétaires car il est en charge de les surveiller. L'intérêt des co-propriétaires n'est pas toujours de voter les devis proposés par le syndic. L'intérêt des co-propriétaires est aussi de choisir un syndic capable de bien gérer un petit immeuble en évitant de choisir un syndic gérant des grands ensembles.