Alain Juppé, auprès de qui Jean-François Copé a tout appris, a préféré mettre un terme à la mission de médiation qui lui a été confiée par Jean-François Copé et François Fillon : "les conditions ne sont plus remplies" selon le fondateur de l'UMP en 2002.
Jean-François Copé, nouveau président de l'UMP ?
Sortant de son entretien avec Alain Juppé et François Fillon qui s'est déroulé "dans un climat extrêmement cordial et sympathique", selon ses propres mots, Jean-François Copé acte "l'échec de la tentative de conciliation", ne semblant guère surpris de la décision d'Alain Juppé.
Sur le fond, Jean-François Copé explique son raisonnement, qui est repris par tous ses partisans, après avoir "beaucoup, beaucoup réfléchi" :
"(...) le processus juridique c'est tout simplement que la commission puisse travailler et accomplir son travail qui consiste à statuer en 2e instance de la régularité du scrutin c'est son rôle (...) on doit respecter les statuts (...) puis viendra le temps où cette commission proclamera les résultats et proclamera le nom du président de l'UMP, chacun prendra alors ses responsabilités, puis viendra alors une phase politique (...) le président tel qu'il sera alors proclamé devra rassembler (...) en clair ma position c'est que le processus juridique ne doit pas être interrompu, la commission des recours travaille, statue, proclame le nom du nouveau président en conscience, et ensuite on passe à une phase de construction autour du président proclamé (...) en clair, il n'y a à ce stade pas de médiation (...) ce qui permet de respecter les statuts (...) sans mélanger le juridique et le politique (...) c'est la décision la plus sage (...) première étape : la commission proclame le nom du président (...) et une 2e étape politique qui visera à rabibocher et à apaiser (...) plus vite cette commission aura statué et plus vite il y aura l'apaisement (...) la commission Juppé n'est pas dans cette phase-là (...) il faut respecter les statuts, merci beaucoup".
Jean-François Copé termine avant 20h son interview donné aux journalistes devant la mairie du 6e arrondissement. A l'intérieur dans la salle des mariages l'attendent une quarantaine de membres de l'UMP réunis pour un comité stratégique.
Pendant que les JT de 20h ouvrent sur ses déclarations, les membres de l'UMP apprennent les éléments de langage : "les statuts et rien que les statuts", "l'intérêt général", "rassemblement" , ...
Sortant de la mairie du 6e arrondissement, ils visent François Fillon : "quand on appartient à un parti, on doit respecter les règles", ...
Passant devant la mairie du 6e arrondissement, des riverains font la promenade du soir avec leur chien. Dans l'arrondissement, 213 adhérents de l'UMP ont voté pour Jean-François Copé et 270 pour François Fillon. Un sympathisant pro-Fillon donne son avis sur la crise à l'UMP : "ça arrange Sarkozy que ce soit Copé, car il peut le gober quand il veut, tandis qu'avec Fillon..."
François Fillon, visiblement sonné par la pugnacité de son adversaire, annonce dans un communiqué vouloir porter l'affaire devant les tribunaux. L'ancien Premier ministre doit déjeuner avec Nicolas Sarkozy le lundi 26 novembre 2012, un rendez-vous pris de longue date et confirmé.
L'entourage de François Fillon parle de créer un groupe autonome à l'Assemblée nationale. Ce nouveau groupe de parlementaires capterait une partie de l'aide publique allouée jusque là à l'UMP à raison de 42 000 euros par député par an jusqu'en 2017. La décision doit être prise avant le 30 novembre 2012.
La conviction de la rédaction de Paris Tribune : la Commission nationale des recours, qui statue en dernier ressort, proclamera Jean-François Copé président de l'UMP. Il y est, il y reste.
Quand à une action en justice de François Fillon, les paris sont ouverts.
Sur le fond, Jean-François Copé explique son raisonnement, qui est repris par tous ses partisans, après avoir "beaucoup, beaucoup réfléchi" :
"(...) le processus juridique c'est tout simplement que la commission puisse travailler et accomplir son travail qui consiste à statuer en 2e instance de la régularité du scrutin c'est son rôle (...) on doit respecter les statuts (...) puis viendra le temps où cette commission proclamera les résultats et proclamera le nom du président de l'UMP, chacun prendra alors ses responsabilités, puis viendra alors une phase politique (...) le président tel qu'il sera alors proclamé devra rassembler (...) en clair ma position c'est que le processus juridique ne doit pas être interrompu, la commission des recours travaille, statue, proclame le nom du nouveau président en conscience, et ensuite on passe à une phase de construction autour du président proclamé (...) en clair, il n'y a à ce stade pas de médiation (...) ce qui permet de respecter les statuts (...) sans mélanger le juridique et le politique (...) c'est la décision la plus sage (...) première étape : la commission proclame le nom du président (...) et une 2e étape politique qui visera à rabibocher et à apaiser (...) plus vite cette commission aura statué et plus vite il y aura l'apaisement (...) la commission Juppé n'est pas dans cette phase-là (...) il faut respecter les statuts, merci beaucoup".
Jean-François Copé termine avant 20h son interview donné aux journalistes devant la mairie du 6e arrondissement. A l'intérieur dans la salle des mariages l'attendent une quarantaine de membres de l'UMP réunis pour un comité stratégique.
Pendant que les JT de 20h ouvrent sur ses déclarations, les membres de l'UMP apprennent les éléments de langage : "les statuts et rien que les statuts", "l'intérêt général", "rassemblement" , ...
Sortant de la mairie du 6e arrondissement, ils visent François Fillon : "quand on appartient à un parti, on doit respecter les règles", ...
Passant devant la mairie du 6e arrondissement, des riverains font la promenade du soir avec leur chien. Dans l'arrondissement, 213 adhérents de l'UMP ont voté pour Jean-François Copé et 270 pour François Fillon. Un sympathisant pro-Fillon donne son avis sur la crise à l'UMP : "ça arrange Sarkozy que ce soit Copé, car il peut le gober quand il veut, tandis qu'avec Fillon..."
François Fillon, visiblement sonné par la pugnacité de son adversaire, annonce dans un communiqué vouloir porter l'affaire devant les tribunaux. L'ancien Premier ministre doit déjeuner avec Nicolas Sarkozy le lundi 26 novembre 2012, un rendez-vous pris de longue date et confirmé.
L'entourage de François Fillon parle de créer un groupe autonome à l'Assemblée nationale. Ce nouveau groupe de parlementaires capterait une partie de l'aide publique allouée jusque là à l'UMP à raison de 42 000 euros par député par an jusqu'en 2017. La décision doit être prise avant le 30 novembre 2012.
La conviction de la rédaction de Paris Tribune : la Commission nationale des recours, qui statue en dernier ressort, proclamera Jean-François Copé président de l'UMP. Il y est, il y reste.
Quand à une action en justice de François Fillon, les paris sont ouverts.
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Patrick Balkany, Maire de Levallois-Perret et député des Hauts-de-Seine, évoque un "risque de scission... quand il y a un vote il y aura la commission des recours qui donnera le résultat sans doute demain, je l'espère, après-demain au maximum !"
Visible derrière le député, le maire du 6e arrondissement. Il vient se rendre compte du succès médiatique des membres du comité stratégique. La mairie du 6e arrondissement est sous les feux de l'actualité. A 18h, une première réunion politique avait déjà eu lieu dans son bureau.
Visible derrière le député, le maire du 6e arrondissement. Il vient se rendre compte du succès médiatique des membres du comité stratégique. La mairie du 6e arrondissement est sous les feux de l'actualité. A 18h, une première réunion politique avait déjà eu lieu dans son bureau.
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Christian Jacob, député de Seine et Marne et président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, commente le communiqué de François Fillon : "d'abord que notre commission fasse son travail, ensuite je ne peux pas, bon... imaginer, bon... de saisir la justice contre sa propre famille politique, bon...il faut prendre... enfin... agir avec beaucoup de sérénité et la sérénité c'est que la commission fasse son travail tranquillement sereinement de façon à ce qu'il n'y ait aucune ambiguité sur les résultats, ensuite elle proclamera les résultats et après viendra le temps politique où je n'ai pas de doute sur le rassemblement".
Sortie du Comité stratégique de Jean-François Copé de la mairie du 6e arrondissement le 25 novembre 2012.
Articles :
- 6 décembre 2012 : Téléphone Emailing Telemeeting Relance : les adhérents de l'UMP sollicités par les équipes de Copé.
- 5 décembre 2012 : NKM et Bruno Lemaire : après l'Appel à l'Unité, la Pétition.
- 3 décembre 2012 : Elections internes à l'UMP : Claude Goasguen assume la responsabilité dans le 16e arrondissement.
- 29 novembre 2012 : Les déclarations politiques du RUMP et de l'UMP remises à la présidence de l'Assemblée nationale.
- 28 novembre 2012 : Le groupe UMP au Sénat vote pour de nouvelles élections à l'UMP.
- 28 novembre 2012 : François Fillon Président du Rassemblement - UMP.
- 27 novembre 2012 : Crise à l'UMP : l'étincelle de Copé.
- 27 novembre 2012 : François Fillon annonce la création du groupe "Rassemblement-UMP" à l'Assemblée nationale.
- 26 novembre 2012 : La commission de recours rend son verdict : Jean-François Copé gagne avec 952 voix d'avance.
- 26 novembre 2012 : François Fillon saisit la justice.
- 26 septembre 2012 : Echec de la tentative de conciliation : Jean-François Copé parle d' "un climat extrêmement cordial et sympathique"
- 25 novembre 2012 : Alain Juppé : "Ma mission est achevée"
- 25 novembre 2012 : "L'UMP doit suivre l'avis de ses membres"
- 24 novembre 2012 : Jean-François Copé préside l'UMP, François Fillon tient tête à Paris.
- 23 novembre 2012 : Alain Juppé met François Fillon et Jean-François Copé d'accord.
- 23 novembre 2012 : La COCOE reconnaît son erreur.
- 22 novembre 2012 : Jean-François Copé saisit la Commission nationale des recours.
- 22 novembre 2012 : L'UMP ne reconnaît pas l'outre-mer.
- 19 novembre 2012 : Le nouveau président de l'UMP est Jean-François Copé.
- 19 novembre 2012 : La difficile mission de la commission de contrôle des opérations de vote de l'UMP.
- 19 novembre 2012 : Jean-François Copé abîme l'image de l'UMP en annonçant sa victoire sans attendre les résultats de la commission de contrôle.
- 18 novembre 2012 : Elections à l'UMP : François Fillon attend sereinement la proclamation de sa victoire.
- 18 novembre 2012 : Elections à l'UMP : Jean-François Copé annonce sa victoire.
- 6 décembre 2012 : Téléphone Emailing Telemeeting Relance : les adhérents de l'UMP sollicités par les équipes de Copé.
- 5 décembre 2012 : NKM et Bruno Lemaire : après l'Appel à l'Unité, la Pétition.
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