Enquête sur la promotion Senghor de l'ENA ou la formation des élites actuelles

ENA : cet acronyme mythique ne laisse pas indifférent. Admirée ou critiquée, l'Ecole Nationale d'Administration, créée le 9 octobre 1945 par le gouvernement provisoire de Charles de Gaulle n'a pas eu de tout temps le vent en poupe.

C'est à partir du président Georges Pompidoun que, progressivement, l'ENA a su imposer ses jeunes diplômés ; pour le meilleur et pour le pire.

Avant cela, la France préférait les ingénieurs diplômés de Polytechnique et les chercheurs transdisciplinaires de l'Ecole Normale Supérieure pour développer le pays, ses Arts et ses Sciences. Pus vint le règne des intellectuels énarques...

Le journaliste Mathieu Larnaudie aborde dans son livre « Les jeunes gens, enquête sur la promotion Senghor de l'ENA » l'histoire et les parcours des membres de la promotion de l'ENA 2002-2004. Il s'était déjà intéressé à eux en 2013 dans une enquête publiée en 2014 dans le magazine Vanity Fair.

Fait amusant : l'auteur a interrogé des personnes du même âge que lui.

Dans son livre, Mathieu Larnaudie prend le cas de la génération issue de la Promotion Senghor pour raconter pourquoi et comment elle constitue l'élite du pouvoir en France avec les quadragénaires Emmanuel Macron (Président de la République française à 39 ans), Marguerite Bérard-Andrieu (la Major de la promo, 40 ans), Amélie Verdier, Mathias Vicherat, Gaspard Gantzer, Boris Vallaud, Sébastien Veil, Sibyle Petitjean, ...