La Galerie Gougenheim ouverte depuis 5 ans dans le 6e arrondissement de Paris propose une exposition des oeuvres de Lee Jin.
Evi Gougenheim.
C'est une vraie galerie installée dans un appartement au charme tchékhovien. J'ai voulu conserver le côté ancien devenu hors du temps et on peut voir que l'art contemporain s'y sent très bien. Et moi aussi d'ailleurs !
Ainsi il n'est pas rare d'entendre quelqu'un, néophyte ou professionnel, dire au cours d'un vernissage ou après une simple visite qu'il a vu une belle exposition. Parce que c'est ce qu'a voulu Evi Gougenheim en installant son bureau, « sur lequel je faisais mes devoirs enfant », au bout des deux pièces de cet ancien appartement : s'entourer de belles choses.
Je montre un art contemporain qui apporte une impertinence élégante dans ce quartier feutré plutôt classique .
Depuis son ouverture en novembre 2006 dans l'un des plus beaux immeubles du sixième arrondissement à deux pas du mythique Lutétia, la Galerie Gougenheim, par la passion et le dynamisme de sa directrice mises intégralement au service du lieu, lui ont tout simplement permis mois après mois de faire vivre cet espace en y exposant les artistes avec lesquels elle voulait travailler, comme Riccardo Gusmaroli ou dernièrement le peintre israélien Eran Shakine (présent au Musée d'Art Moderne de Tel-Aviv, au British Museum de Londres et au Ludwig Museum d'Aachen) dont elle vient de décrocher les toiles.
Il y a toujours ce Rottweiler et ce Terre-Neuve de l'artiste allemand Ottmar Hörl qui veillent sur la galerie depuis les débuts puisque pendant les expositions, il n'est pas rare, en plus des deux chiens, de voir sur la cheminée ou sur un pan de mur des œuvres de l'ancienne exposition ou de celle à venir. C'est grâce à la liberté de sa directrice que cet espace devient un lieu atypique empreint de poésie, loin du white cube souvent attribué à l'art contemporain.
Ainsi il n'est pas rare d'entendre quelqu'un, néophyte ou professionnel, dire au cours d'un vernissage ou après une simple visite qu'il a vu une belle exposition. Parce que c'est ce qu'a voulu Evi Gougenheim en installant son bureau, « sur lequel je faisais mes devoirs enfant », au bout des deux pièces de cet ancien appartement : s'entourer de belles choses.
Je montre un art contemporain qui apporte une impertinence élégante dans ce quartier feutré plutôt classique .
Depuis son ouverture en novembre 2006 dans l'un des plus beaux immeubles du sixième arrondissement à deux pas du mythique Lutétia, la Galerie Gougenheim, par la passion et le dynamisme de sa directrice mises intégralement au service du lieu, lui ont tout simplement permis mois après mois de faire vivre cet espace en y exposant les artistes avec lesquels elle voulait travailler, comme Riccardo Gusmaroli ou dernièrement le peintre israélien Eran Shakine (présent au Musée d'Art Moderne de Tel-Aviv, au British Museum de Londres et au Ludwig Museum d'Aachen) dont elle vient de décrocher les toiles.
Il y a toujours ce Rottweiler et ce Terre-Neuve de l'artiste allemand Ottmar Hörl qui veillent sur la galerie depuis les débuts puisque pendant les expositions, il n'est pas rare, en plus des deux chiens, de voir sur la cheminée ou sur un pan de mur des œuvres de l'ancienne exposition ou de celle à venir. C'est grâce à la liberté de sa directrice que cet espace devient un lieu atypique empreint de poésie, loin du white cube souvent attribué à l'art contemporain.
Et c'est pourtant bien de ce dernier dont il s'agit, puisque les ambitions d'Evi sont claires : « Je souhaite rendre l'art contemporain accessible, à tous les points-de-vue, en touchant d'abord l'émotion que peut créer une oeuvre d'art avant la réflexion intellectuelle. »
L'exposition « Nature/Dénature » accueillie en septembre 2008 illustre parfaitement l'esprit de la galerie : exposer des hommes et des femmes, des français et des étrangers, des plasticiens jeunes et confirmés, amenés à revoir une thématique commune avec des techniques contemporaines.
Une petite visite s'impose donc dans cette jeune galerie surprenante qui croît dans cette petite rue discrète, à l'instar d'une monumentale œuvre vivante : un platane tricentenaire, mais qui n'est pas suffisamment grand pour lui faire de l'ombre !
Propos d'Evi Gougenheim recueillis par Abel Llavall-Ubach.
EXPOSITION - LEE JIN plurielle - Galerie Evi Gougenheim/Artplace - Paris 6e - 14, rue Coëtlogon (angle du 5 rue d'Assas) Paris 6ème .
L'exposition « Nature/Dénature » accueillie en septembre 2008 illustre parfaitement l'esprit de la galerie : exposer des hommes et des femmes, des français et des étrangers, des plasticiens jeunes et confirmés, amenés à revoir une thématique commune avec des techniques contemporaines.
Une petite visite s'impose donc dans cette jeune galerie surprenante qui croît dans cette petite rue discrète, à l'instar d'une monumentale œuvre vivante : un platane tricentenaire, mais qui n'est pas suffisamment grand pour lui faire de l'ombre !
Propos d'Evi Gougenheim recueillis par Abel Llavall-Ubach.
EXPOSITION - LEE JIN plurielle - Galerie Evi Gougenheim/Artplace - Paris 6e - 14, rue Coëtlogon (angle du 5 rue d'Assas) Paris 6ème .