La demande de François Fillon d'obtenir une copie de l'enregistrement du récit du déjeuner du 24 juin 2014 rapporté par le secrétaire général de l'Elysée Jean-Pierre Jouyet à deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme a été rejetée par le tribunal de grande instance de Paris.
Le 20 novembre 2014, le juge des référés ne fait pas droit à la demande de François Fillon, député de Paris, qui n'entendra qu'une partie de l'enregistrement relatif au déjeuner pour le procès en diffamation à venir.
Les avocats des deux journalistes avaient plaidé principalement pour la protection des sources. C'est sur ce fondement que le juge des référés a rendu sa décision.
Par cette décision, la confidentialité des sources des journalistes est réaffirmée. Maître Jean-Pierre Versini-Campinchi avocat de François Fillon en prend acte et annonce qu'il essaiera de "comprendre pourquoi l'enregistrement ne peut pas être communiqué", avançant "des choses à dissimuler". Il a conseillé à son client de ne pas interjeter appel du jugement de référé. Il a été écouté.
Le 20 novembre 2014, le juge des référés ne fait pas droit à la demande de François Fillon, député de Paris, qui n'entendra qu'une partie de l'enregistrement relatif au déjeuner pour le procès en diffamation à venir.
Les avocats des deux journalistes avaient plaidé principalement pour la protection des sources. C'est sur ce fondement que le juge des référés a rendu sa décision.
"La demande n'était pas légalement admissible au regard des dispositions d'ordre public de la loi sur la presse qui concerne à la fois la diffamation et le secret des sources" explique Maître Christophe Bigot.
"Des personnes ne peuvent pas demander à la justice que des journalistes soient condamnés à leur communiquer leurs dossiers" complète Maître François Saint-Pierre.
Par cette décision, la confidentialité des sources des journalistes est réaffirmée. Maître Jean-Pierre Versini-Campinchi avocat de François Fillon en prend acte et annonce qu'il essaiera de "comprendre pourquoi l'enregistrement ne peut pas être communiqué", avançant "des choses à dissimuler". Il a conseillé à son client de ne pas interjeter appel du jugement de référé. Il a été écouté.
A suivre : l'audience de plaidoirie à venir.
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