Christelle Lehartel ouvre en direct depuis les bureaux de la Délégation de la Polynésie française à Paris sa 1ère édition d'action de formation à destination des futurs étudiants Tahitiens en France © Bureau de la communication.
Il y a un début à tout et le gouvernement le reconnaît volontiers : « Cette action de formation organisée par le ministère de l’Education est une première au Fenua ». La ministre de l'Education Christelle Lehartel, avec l'aide de la chargée de mission à la vie étudiante Clara Marquez, laquelle a inauguré ce nouveau poste le 1er décembre 2020, organise pour la première fois les 25 mai, 28 mai, 31 mai et 1er juin 2021 des stages intitulés « Ma première installation en France métropolitaine ».
Destiné à transmettre des informations aux futurs bacheliers en Polynésie française qui effectueront leur rentrée universitaire en septembre 2021, ce premier stage s'est déroulé à la présidence de la Polynésie française. Les suivants seront ensuite délocalisés au lycée d'Uturoa, sur l'île de Raiatea aux Iles Sous-le-Vent, puis dans les locaux de la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE) avant de se terminer au lycée de Taravao à la presqu'île de Tahiti.
Le ministère de l'Education est aussi celui qui a la charge de la modernisation de l’administration, en charge du numérique. C'est donc par visioconférence depuis Paris, où la ministre de l’Education est arrivé dimanche, que Christelle Lehartel a tenu à ouvrir, mardi 25 mai, le soir à Paris et le matin à Tahiti, les premières journées du stage « Ma première installation en France métropolitaine ».
Destiné à transmettre des informations aux futurs bacheliers en Polynésie française qui effectueront leur rentrée universitaire en septembre 2021, ce premier stage s'est déroulé à la présidence de la Polynésie française. Les suivants seront ensuite délocalisés au lycée d'Uturoa, sur l'île de Raiatea aux Iles Sous-le-Vent, puis dans les locaux de la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE) avant de se terminer au lycée de Taravao à la presqu'île de Tahiti.
Le ministère de l'Education est aussi celui qui a la charge de la modernisation de l’administration, en charge du numérique. C'est donc par visioconférence depuis Paris, où la ministre de l’Education est arrivé dimanche, que Christelle Lehartel a tenu à ouvrir, mardi 25 mai, le soir à Paris et le matin à Tahiti, les premières journées du stage « Ma première installation en France métropolitaine ».
Quand séance éducative rime avec sketch pédagogique et formation comme celle pour les enseignants
Pour marquer les esprits, les outils pédagogiques déployés par les formateurs ont permis de scénariser cette première fois tant redoutée de la jeunesse avec « des mises en situations réelles par les jeux de rôles, la mise à disposition d’un « padlet », des quizz interactifs, des simulations sur des sites, et des cartes mentales ».
L'objectif affiché est de faire de cette première journée « une réussite et de rendre l’élève acteur de sa journée de formation ». Pour cela il fait penser à un type de pédagogie où les apprenants ne subissent pas l’apprentissage mais en deviennent acteurs : la méthode Montessori. Mise au point en 1907, la méthode Montessori permettait d'apprendre à des enfants de milieux sociaux et culturels défavorisés et en difficulté d’apprentissage. Depuis 50 ans, elle généralise ces savoirs-faire à des enfants dits « normaux ». Plus récemment, la méthode Montessori s'applique également à des adultes en renforçant leur sentiment de réussite.
Cette formule de stage évoque également une volonté ministérielle de « professionnaliser » la formation des futurs étudiants pour que ces derniers puissent s'installer sereinement en France. Acquis en une journée de formation, ces savoirs, tant par la théorie que par la pratique, seraient aussi un clin d'oeil à la formation reçue par des enseignants du primaire et du secondaire en Polynésie française ; formation réalisée grâce à une convention tripartite entre le Pays, le vice-rectorat et l’université qui prévoit une plus grande professionnalisation de la formation afin d'améliorer les performances des enseignants.
Les futurs bacheliers jeunes adultes devraient donc forcément réussir grâce à cette journée de stage pédagogique motivant !
L'objectif affiché est de faire de cette première journée « une réussite et de rendre l’élève acteur de sa journée de formation ». Pour cela il fait penser à un type de pédagogie où les apprenants ne subissent pas l’apprentissage mais en deviennent acteurs : la méthode Montessori. Mise au point en 1907, la méthode Montessori permettait d'apprendre à des enfants de milieux sociaux et culturels défavorisés et en difficulté d’apprentissage. Depuis 50 ans, elle généralise ces savoirs-faire à des enfants dits « normaux ». Plus récemment, la méthode Montessori s'applique également à des adultes en renforçant leur sentiment de réussite.
Cette formule de stage évoque également une volonté ministérielle de « professionnaliser » la formation des futurs étudiants pour que ces derniers puissent s'installer sereinement en France. Acquis en une journée de formation, ces savoirs, tant par la théorie que par la pratique, seraient aussi un clin d'oeil à la formation reçue par des enseignants du primaire et du secondaire en Polynésie française ; formation réalisée grâce à une convention tripartite entre le Pays, le vice-rectorat et l’université qui prévoit une plus grande professionnalisation de la formation afin d'améliorer les performances des enseignants.
Les futurs bacheliers jeunes adultes devraient donc forcément réussir grâce à cette journée de stage pédagogique motivant !
Les étudiants et anciens étudiants, les familles et les professionnels forment aussi
Si c'est une première pour le département de la vie étudiante au sein du ministère de l'Education, les conseils et aides existent bien entendu depuis de nombreuses années et elles se professionnalisent nécessairement. Toutes les initiatives sont les bienvenues, tant la demande est forte.
On peut ainsi signaler les documents récents existants et les acteurs suivants (liste non exhaustive) : le Guide de l'Etudiant de l'Association des Etudiants de la Polynésie française de Bordeaux - AEPF Bordeaux, en téléchargement ci-dessous ; l'entreprise tahitienne Manava GOLDEN Youth qui propose d'accompagner les familles pour une installation sans souci en métropole, comme c'est déjà le cas au Canada où des Tahitiens se chargent d'installer des étudiants dans ce grand pays ; le Guide de l'installation du CIO de la Polynésie française de 2019, également en téléchargement ci-dessous ; l'initiative la plus récente vient de la plateforme de coordination TŪANI, lancée le 5 novembre 2020. Elle organise depuis le 15 avril des directs sur facebook #TuaniVousRépond à destination des futurs étudiants, sur la plateforme collaborative E-AMUI d'abord, puis directement sur sa page TŪANI depuis le 10 mai. A noter que son premier Carnet de route des études en métropole, à destination du millier d'étudiants Tahitiens qui arrivent chaque année en France, sera disponible gratuitement prochainement.
On peut ainsi signaler les documents récents existants et les acteurs suivants (liste non exhaustive) : le Guide de l'Etudiant de l'Association des Etudiants de la Polynésie française de Bordeaux - AEPF Bordeaux, en téléchargement ci-dessous ; l'entreprise tahitienne Manava GOLDEN Youth qui propose d'accompagner les familles pour une installation sans souci en métropole, comme c'est déjà le cas au Canada où des Tahitiens se chargent d'installer des étudiants dans ce grand pays ; le Guide de l'installation du CIO de la Polynésie française de 2019, également en téléchargement ci-dessous ; l'initiative la plus récente vient de la plateforme de coordination TŪANI, lancée le 5 novembre 2020. Elle organise depuis le 15 avril des directs sur facebook #TuaniVousRépond à destination des futurs étudiants, sur la plateforme collaborative E-AMUI d'abord, puis directement sur sa page TŪANI depuis le 10 mai. A noter que son premier Carnet de route des études en métropole, à destination du millier d'étudiants Tahitiens qui arrivent chaque année en France, sera disponible gratuitement prochainement.
Futurs étudiants en France : une première à la présidence de la Polynésie française.
Appel au stage pour les futurs étudiants Tahitiens en France.
La Présidence de la Polynésie française - BUREAU DE LA COMMUNICATION
Communiqué de Presse - Mardi 25 mai 2021.
Lancement de la 1 ère édition de l’action de formation : « Ma première installation en France métropolitaine »
C’est par visioconférence depuis Paris que la ministre de l’Education, de la modernisation de l’administration en charge du numérique, Christelle Lehartel, a tenu à ouvrir, mardi matin, les premières journées du stage « Ma première installation en France métropolitaine ».
Destinée aux élèves de terminale baccalauréat ayant fait le vœu de poursuivre leurs études supérieures hors Polynésie, et ayant pour objectif principal de les préparer à s’installer sereinement, cette action de formation organisée par le ministère de l’Education, de la modernisation de l’administration, en charge du numérique, est une première au Fenua.
Un dispositif imaginé en partenariat avec les AEPF
La création d’une action permettant de préparer les jeunes élèves à une mobilité pour la poursuite de leurs études supérieures a vu le jour en partie grâce à l’implication et aux retours des Associations des Étudiants de Polynésie française (AEPF). Les difficultés que peuvent rencontrer les étudiants lors de leur installation sont encore à ce jour un sujet d’actualité.
Confrontés à un changement de mode de vie, certains de ces jeunes étudiants doivent se préparer à appréhender leur quotidien hors du fenua. La vie étudiante, loin de leurs repères habituels, peut, pour certains élèves et pour leurs familles, être perçue comme une situation anxiogène. C’est un tout nouveau monde qui s’offre à eux.
Des ateliers variés pour mieux appréhender ce nouvel environnement
La Présidence a donc accueilli, mardi matin, une cinquantaine de futurs étudiants de plusieurs lycées publics et privés. C’est par petit groupe de 18 qu’ils ont pu aborder les principales thématiques de la journée : démarches administratives, logement, banque, budget personnel ou encore isolement social.
Des mises en situations réelles par les jeux de rôles, la mise à disposition d’un « padlet », des quizz interactifs, des simulations sur des sites, et des cartes mentales, autant d’outils pédagogiques qui ont été déployés par les formateurs afin de faire de cette journée une réussite et de rendre l’élève acteur de sa journée de formation.
Dans une démarche de proximité, les formations se poursuivent pour les autres élèves les vendredi 28 mai, lundi 31 mai et le mardi 1er juin, au lycée d’Uturoa, à la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE) et au lycée de Taravao.
Rencontres, cohésion et bonne humeur
Cet évènement a également été l’occasion de créer, en amont de leur départ, une
cohésion entre les futurs étudiants. Certains élèves qui pourraient se retrouver dans la même ville à la rentrée prochaine ont donc pu échanger ensemble tout au long de cette journée et ainsi créer des liens.
La Présidence de la Polynésie française - BUREAU DE LA COMMUNICATION
Communiqué de Presse - Mardi 25 mai 2021.
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