Le jeudi 12 mai 2016 à partir de 14 heures 15, la manifestation intersyndicale contre la loi travail s’est déroulée entre Denfert-Rochereau dans le et la place Vauban dans le 7e arrondissement, "lieu de dispersion déclaré par les organisateurs" précise la Préfecture de police qui annonçait la veille dans un communiqué "les Invalides".
La stratégie choisie plaçait les CRS et gendarmes mobiles en amont du cortège, ce qui faisait dire à des manifestants que la police défilait puisqu'elle se trouvait en tête du cortège. Contrairement à la manifestation du 1er mai, le rassemblement s'est déroulé dans le calme.
Vers 15 heures 15, des jets de projectiles et de cocktails Molotov en direction des forces de l'ordre, "provenant d’un groupe d’une centaine d’individus", précise la Préfecture de police, sont constatés sur le boulevard du Montparnasse et plus particulièrement à l'angle de la rue de Vaugirard.
Le cortège a pu poursuivre sa progression jusqu'à son lieu d'arrivée malgré les jets de projectiles, notamment au niveau de la station de métro Saint-François Xavier sur la ligne 13, face du conseil régional d'Ile-de-France. Lorsque les forces mobiles quittent la tête du cortège 150 mètres avant la place Vauban pour se positionner sur les pelouses de l'avenue de Breteuil place Vauban, un assaut est donné par le même groupe d'individus déjà cité plus haut, cette fois-ci sur les personnes du service d'ordre des syndicats (voir la vidéo). La violence est évitée par l'usage de gaz lacrymogènes puissants.
La Préfecture raconte cet épisode à sa manière : "Lors de l’arrivée du cortège aux Invalides, les forces de l’ordre se sont écartées afin de faciliter la dispersion des manifestants. Quelques instants après des individus violents ont pris à partie des membres du service de sécurité de la CGT et ont tenté, en vain, de forcer les grilles de l’Ecole Militaire".
Pour autant, tout le monde, et la Préfecture de police en premier, se félicite du dispositif mis en place : le positionnement des forces de l’ordre devant la tête de cortège a permis à la manifestation, malgré les incidents, de poursuivre sa progression normale.
Le long du parcours, diverses dégradations ont été constatées :
Selon la police, entre 11500 et 12500 personnes ont participé à cette manifestation.
Les organisateurs ont annoncé d'autres manifestations à venir. Le projet de loi, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale sans le vote des députés, hormis pour l'article 1, doit faire la navette entre le Sénat et l'Assemblée avant son adoption définitive. Les syndicats espèrent toujours que le gouvernement retirera le texte pour le repenser.
La stratégie choisie plaçait les CRS et gendarmes mobiles en amont du cortège, ce qui faisait dire à des manifestants que la police défilait puisqu'elle se trouvait en tête du cortège. Contrairement à la manifestation du 1er mai, le rassemblement s'est déroulé dans le calme.
Vers 15 heures 15, des jets de projectiles et de cocktails Molotov en direction des forces de l'ordre, "provenant d’un groupe d’une centaine d’individus", précise la Préfecture de police, sont constatés sur le boulevard du Montparnasse et plus particulièrement à l'angle de la rue de Vaugirard.
Le cortège a pu poursuivre sa progression jusqu'à son lieu d'arrivée malgré les jets de projectiles, notamment au niveau de la station de métro Saint-François Xavier sur la ligne 13, face du conseil régional d'Ile-de-France. Lorsque les forces mobiles quittent la tête du cortège 150 mètres avant la place Vauban pour se positionner sur les pelouses de l'avenue de Breteuil place Vauban, un assaut est donné par le même groupe d'individus déjà cité plus haut, cette fois-ci sur les personnes du service d'ordre des syndicats (voir la vidéo). La violence est évitée par l'usage de gaz lacrymogènes puissants.
La Préfecture raconte cet épisode à sa manière : "Lors de l’arrivée du cortège aux Invalides, les forces de l’ordre se sont écartées afin de faciliter la dispersion des manifestants. Quelques instants après des individus violents ont pris à partie des membres du service de sécurité de la CGT et ont tenté, en vain, de forcer les grilles de l’Ecole Militaire".
Pour autant, tout le monde, et la Préfecture de police en premier, se félicite du dispositif mis en place : le positionnement des forces de l’ordre devant la tête de cortège a permis à la manifestation, malgré les incidents, de poursuivre sa progression normale.
Le long du parcours, diverses dégradations ont été constatées :
"Un container à verre a été renversé, des vitrines d’agences bancaires et de restaurants ont été dégradées par tags et deux vitrines de commerces ont été brisées. Un kiosque à journaux a été détruit et un véhicule particulier a été dégradé. Lors de cette manifestation la Préfecture de Police a procédé à 7 interpellations. 20 personnes ont été blessées légèrement dont 4 manifestants, 10 personnes du service d’ordre de la CGT, 2 militaires de l’opération Sentinelle et 4 policiers et gendarmes".
Préfecture de police de Paris, communiqué du 12 juin 2016 à 20h.
Selon la police, entre 11500 et 12500 personnes ont participé à cette manifestation.
Les organisateurs ont annoncé d'autres manifestations à venir. Le projet de loi, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale sans le vote des députés, hormis pour l'article 1, doit faire la navette entre le Sénat et l'Assemblée avant son adoption définitive. Les syndicats espèrent toujours que le gouvernement retirera le texte pour le repenser.
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Les photos du reportage : Manifestation du 12 mai 2016.
Articles liés : Philippe Martinez demande à l'Etat de faire son boulot face aux violences. Manifestation du 19 mai 2016 : le Préfet de police appelle les manifestants à se dissocier des casseurs. A Nantes, manifestation interdite : il n'y a plus rien à casser. Manifestation anti Loi Travail El Khomri : le service d'ordre CGT - FO de nouveau visé par des casseurs. La loi Travail est adoptée sans le vote des députés. La Préfecture de police de Paris se prépare à une nouvelle mobilisation contre le projet de loi Travail El Khomri. Les policiers manifestent contre "la haine des flics".
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