Geneviève Roy connaît bien le secteur de Saint-Germain-des-Prés. Non seulement du fait de ses nombreuses fonctions et responsabilités mais aussi parce qu’elle y vit et y travaille. Cette grande femme élancée et dynamique à l'allure sportive est la présidente des 68 000 commerces parisiens (sur un total de 180 000 sociétés inscrites au registre du commerce de Paris dont 32 000 entreprises de service). Pour soutenir le développement économique de ses membres, la Délégation de Paris de la CCIP (CCIP-75) accompagne les initiatives commerciales proposées par les 70 associations de commerçants de rues les plus actives. Avec un objectif : des projets rentables et dotés de sponsors. La dimension économique reste majeure : « Si on est un établissement public, on n’a pas vocation à donner des subventions » explique Geneviève Roy ; « notre rôle est de faire de l’appui à l’action commerçante » et une fois les phases de lancement et de démarrage effectuées, les subventions prennent fin.
Par exemple, pour « Paris illumine Paris », en partenariat avec la Ville de Paris, ou encore « Soldes by Paris » lancée par la Chambre de Commerce de Paris, les subventions n’ont pas vocation à durer. Dans le cas plus précis de « Soldes by Paris », la CCIP et la Ville de Paris ont confié l’opération à une société de communication avec un cahier de charges obligeant celle-ci à rechercher des sponsors. C'est « aussi » une question de « saine gestion ».
Par exemple, pour « Paris illumine Paris », en partenariat avec la Ville de Paris, ou encore « Soldes by Paris » lancée par la Chambre de Commerce de Paris, les subventions n’ont pas vocation à durer. Dans le cas plus précis de « Soldes by Paris », la CCIP et la Ville de Paris ont confié l’opération à une société de communication avec un cahier de charges obligeant celle-ci à rechercher des sponsors. C'est « aussi » une question de « saine gestion ».
Geneviève Roy, Vice-présidente de la CCIP - Présidente de la CCIP Délégation de Paris, est une commerçante du 6ème
Avec une subvention ininterrompue depuis 5 ans, l’opération « un Livre, un Café » fait figure d’exception. L’animation commerciale dispose de sponsors : la mairie fournit la tente, la société Codecom s'occupe des kakémono (ndlr : des supports d’affichage), la Banque BNP Paribas... et la CCIP-75 participent aux menus frais. « C’est une opération qui tourne » reconnaît Geneviève Roy, qui précise que la Délégation de Paris l'a subventionné « très légèrement » pour des travaux d’impression. Plus généralement, si le projet est innovant, structuré et acceptant « l'idée que la subvention n'est pas récurrente », la présidente assure que la CCIP-75 fait en sorte de trouver une solution aux demandes des associations de commerçants.
Pour le Comité Saint-Germain-des-Prés partenaire d’« un Livre, un Café », le plus important est d’empêcher une trop grande mixité commerciale due au changement de visage du quartier. Geneviève Roy sourit. Non seulement la monoactivité, aujourd'hui tant décriée, existera toujours, comme jadis au Faubourg Saint-Antoine spécialisé dans l’ameublement, mais « Le commerce c’est la vie ! »
Saint-Germain-des-Prés l'a vu naître et grandir. Elle l’a vu, à son tour, se transformer : atténuation du côté populaire et culturel du quartier, fermeture du Drugstore, auparavant une brasserie, disparition du Divan, une libraire devenue une boutique de luxe Dior. Ainsi va la vie : « Il ne faut pas avoir de nostalgie, le quartier évolue ».
Les ancêtres d'« un Livre, un Café », ont bel et bien existé : les soirées dédicaces organisées à la mairie ou au Procope, le plus ancien et le plus célèbre café-brasserie de Paris, fréquenté par Voltaire, Diderot, Danton, Marat, Robespierre, Musset, Verlaine, Gambetta et le Tout-Paris. Une tradition gardée intacte dans de nombreuses maisons d'édition et de librairies indépendantes, à la croisée de la culture et du commerce.
Pour le Comité Saint-Germain-des-Prés partenaire d’« un Livre, un Café », le plus important est d’empêcher une trop grande mixité commerciale due au changement de visage du quartier. Geneviève Roy sourit. Non seulement la monoactivité, aujourd'hui tant décriée, existera toujours, comme jadis au Faubourg Saint-Antoine spécialisé dans l’ameublement, mais « Le commerce c’est la vie ! »
Saint-Germain-des-Prés l'a vu naître et grandir. Elle l’a vu, à son tour, se transformer : atténuation du côté populaire et culturel du quartier, fermeture du Drugstore, auparavant une brasserie, disparition du Divan, une libraire devenue une boutique de luxe Dior. Ainsi va la vie : « Il ne faut pas avoir de nostalgie, le quartier évolue ».
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9 cafés-brasseries ont participé à la 5ème édition d'un Livre, un Café
Lire le programme d'« un Livre, un Café » : 2 heures avec Jacques Chirac ou Lionel Jospin.
Lire l'article du 9 juin Jacques Chirac, Lionel Jospin, Jean Lassale et Emmanuel Pierrat donnent de l'éclat à "un Livre, un Café".
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