« Frédéric Mitterrand risque de se retrouver seul »
L’entretien privé a duré environ une heure et demie, entretien à l’issu duquel Jean-Marc Ayrault, accompagné de Christian Paul, est apparu déçu. Selon lui, Hadopi 2 « plonge les créateurs et les internautes » « dans la confusion » car elle serait « trop répressive ». Selon JM. Ayrault, l'ère numérique va engendrer « une nouvelle économie de la culture » à laquelle Hadopi 2 ne semble pas correspondre. Il déclare ne « pas avoir obtenu satisfaction » et pense que débattre d'un tel projet en plein été revient à le traiter « dans l'urgence », il ajoute que i[« le gouvernement voudrait que ce soit expéditif, mais [que] cela ne se fait pas en 24 heures »]i. C'est pourquoi le groupe SRC (Socialiste, Radical et Citoyen) demande un moratoire et des Etats Généraux, estimant que i[« ce texte ne [réglait] pas le problème »]i du téléchargement illégal car i[« Hadopi 2 n'[apporterait] pas un sou à la création culturelle ». ]iA travers ce qu'il qualifie de « politique de la main tendue » JM. Ayrault dit se soucier de « la défense des artistes et de la création culturelle ». « Frédéric Mitterrand risque de se retrouver seul » affirme t-il. Cependant, toujours selon Ayrault, F. Mitterrand aurait parlé d'une « suite à Hadopi », ce que les membres de la délégation ont pris comme une invitation à poursuivre les propositions. Le nouveau ministre de la culture n'a pas souhaité recevoir les journalistes.