Henri-Cartier Bresson était certes un homme en avance sur son temps. Pionnier du photojournalisme, il fut un des premiers à initier le reportage de rue, cherchant à capter « l’instant décisif » qui illustrerait au mieux les aspects caractéristiques de la vie quotidienne.
Cet attachement aux instants volés du quotidien se retrouve dans les deux thèmes de l’exposition « Henri-Cartier Bresson à vue d’œil » : Paris et Des Européens. Qu’il s’agisse des ruelles du Paris des années 1930 et 1950, ou des petits bourgs d’Italie, de Grèce et d’Angleterre, les clichés du photographe globe-trotter offrent aux regards une résonnance chargée d’émotion, de légèreté ou de dérision.
Les amoureux de Paris ne seront pas en reste, et pourront l’espace d’un instant s’évader sur le Pont de l’Europe des années 30, devenir les badauds du Quai des Tuileries et du Boulevard St-Michel des années 60.
Cet attachement aux instants volés du quotidien se retrouve dans les deux thèmes de l’exposition « Henri-Cartier Bresson à vue d’œil » : Paris et Des Européens. Qu’il s’agisse des ruelles du Paris des années 1930 et 1950, ou des petits bourgs d’Italie, de Grèce et d’Angleterre, les clichés du photographe globe-trotter offrent aux regards une résonnance chargée d’émotion, de légèreté ou de dérision.
Les amoureux de Paris ne seront pas en reste, et pourront l’espace d’un instant s’évader sur le Pont de l’Europe des années 30, devenir les badauds du Quai des Tuileries et du Boulevard St-Michel des années 60.
© HCB Foundation/Magnum Photos
En avance sur son temps, Cartier-Bresson n’en reste pas moins un homme de son temps. Le poids de l’actualité rejoint la sensibilité artistique dans ses clichés sur les kolkhozes soviétiques, les premiers congés payés en France, Mai 68.
Dans la fameuse photo Le mur, 1962, le photographe capture une poignée d’enfants jouant à escalader le mur de Berlin. L’innocence du quotidien et des habitudes triviales face au poids de l’Histoire, un contraste philosophique et poétique qui attira particulièrement l’œil de Cartier-Bresson.
Ou encore, Mai 68, rue de Vaugirard, dans laquelle un passant, la soixantaine, fixe un graffiti libertaire : « Jouissez sans entraves ». Anachronisme à travers lequel passé et présent s’observent, interloqués. « Dès qu’une photo est saisie, elle rentre dans le passé et c’est ça la vie…. » avait déclaré le photographe.
Le travail de sélection de l’exposition parvient à saisir l’essence de l’art de Cartier-Bresson, l’observation de l’éphémère et du durable. Il reste encore aux fans et aux non-initiés jusqu’au 30 août pour admirer les œuvres d’un des plus grands maîtres du photojournalisme. « Instant décisif » à ne pas manquer.
Dans la fameuse photo Le mur, 1962, le photographe capture une poignée d’enfants jouant à escalader le mur de Berlin. L’innocence du quotidien et des habitudes triviales face au poids de l’Histoire, un contraste philosophique et poétique qui attira particulièrement l’œil de Cartier-Bresson.
Ou encore, Mai 68, rue de Vaugirard, dans laquelle un passant, la soixantaine, fixe un graffiti libertaire : « Jouissez sans entraves ». Anachronisme à travers lequel passé et présent s’observent, interloqués. « Dès qu’une photo est saisie, elle rentre dans le passé et c’est ça la vie…. » avait déclaré le photographe.
Le travail de sélection de l’exposition parvient à saisir l’essence de l’art de Cartier-Bresson, l’observation de l’éphémère et du durable. Il reste encore aux fans et aux non-initiés jusqu’au 30 août pour admirer les œuvres d’un des plus grands maîtres du photojournalisme. « Instant décisif » à ne pas manquer.