« Qui vote pour cette subvention minable ? » demande François Lebel, maire du 8e arrondissement, à ses conseillers. Le montant de « la subvention au Comité Montaigne pour les illuminations de fin d’année 2010 », fixée à 7.500 euros, soulève une vague d’agacement dans la petite salle du conseil de la mairie du 8e arrondissement.
Pierre Lellouche (UMP), conseiller de Paris et Secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur, déplore la maigreur de la subvention et un mépris total de la part de Bertrand Delanoë pour « les choses qui font avancer l’économie » dans la capitale. Il insiste : « Ce sont ces quartiers luxueux, comme l’Avenue Montaigne ou encore les Champs-Elysées, qui font la renommée de la France dans le monde entier (…) C’est ça qui aide l’économie et fait rentrer de l’argent ». Selon lui, la somme de 7.500 euros est tellement « minable », que la Mairie de Paris « ferait mieux de ne rien donner au comité ».
Les conseillers votent tous en faveur de la délibération, à l’exception de Pierre Lellouche, qui décide de voter contre pour marquer le coup. S'ils manifestent leur mécontentement différemment, Pierre Lellouche et François Lebel partagent une même frustration face au faible montant de la subvention de la Ville de Paris accordé au Comité Montaigne.
Contactée par Paris Tribune, Virginie Bamberger, membre du Comité Montaigne présidé par Jean-Claude Cathalan, se réjouit dapprendre la réaction positive des conseillers d’arrondissement.
Les conseillers votent tous en faveur de la délibération, à l’exception de Pierre Lellouche, qui décide de voter contre pour marquer le coup. S'ils manifestent leur mécontentement différemment, Pierre Lellouche et François Lebel partagent une même frustration face au faible montant de la subvention de la Ville de Paris accordé au Comité Montaigne.
Contactée par Paris Tribune, Virginie Bamberger, membre du Comité Montaigne présidé par Jean-Claude Cathalan, se réjouit dapprendre la réaction positive des conseillers d’arrondissement.
La salle du conseil du 8e arrondissement - Photo : Julie Hammett.
Elle confirme que les subventions ne sont pas suffisantes : « il n’y a pas si longtemps, le comité recevait environ 15.000 euros de subvention. Depuis 2 - 3 ans, la Mairie de Paris ne nous donne plus que 7.500 euros ». En 2010, les illuminations du quartier Montaigne ont coûté à l'association 177.000 euros et la subvention de 7.500 euros de la Ville de Paris correspond à la somme nécessaire pour illuminer 4 arbres. Elle ajoute qu’il est de plus en plus difficile d’obtenir des subventions, et ne comprend pas que la Mairie de Paris puisse « couper les budgets des comités (…) d’autant plus qu’il s’agit d’un quartier très touristique ».
La délibération accordant la subvention présentée en juin 2011 au conseil d'arrondissement, soit plus de six mois après l’opération, doit être définitivement votée au conseil de Paris. D'où des « retards de paiement » qui entraînent « des décalages de trésorerie monstrueux (…) puisque les frais sont actuellement déjà engagés pour 2011 ». « J’ai déposé le dossier en septembre 2010, rappelle Virginie Bamberger, et en mai 2011, la Mairie de Paris m’a annoncé que le dossier était incomplet. Toutes les excuses sont bonnes pour retarder la subvention ! »
Le Comité Montaigne étant « un comité solide », il ne se décourage pourtant pas face à ces désagréments. Cependant, ces derniers pourraient constituer un obstacle pour les plus petits comités, qui pourraient bien vite manquer de la trésorerie nécessaire pour pallier les retards de l'Hôtel de Ville.
Lire l'article du 11 avril 2011 : Budget d'une animation de 2010 votée en 2011.
La délibération accordant la subvention présentée en juin 2011 au conseil d'arrondissement, soit plus de six mois après l’opération, doit être définitivement votée au conseil de Paris. D'où des « retards de paiement » qui entraînent « des décalages de trésorerie monstrueux (…) puisque les frais sont actuellement déjà engagés pour 2011 ». « J’ai déposé le dossier en septembre 2010, rappelle Virginie Bamberger, et en mai 2011, la Mairie de Paris m’a annoncé que le dossier était incomplet. Toutes les excuses sont bonnes pour retarder la subvention ! »
Le Comité Montaigne étant « un comité solide », il ne se décourage pourtant pas face à ces désagréments. Cependant, ces derniers pourraient constituer un obstacle pour les plus petits comités, qui pourraient bien vite manquer de la trésorerie nécessaire pour pallier les retards de l'Hôtel de Ville.
Lire l'article du 11 avril 2011 : Budget d'une animation de 2010 votée en 2011.