Sous le marteau, les établissements privés
Avant l'examen des amendements, le débat sur l'annexe n°6 Enseignement secondaire du budget 2018 à l'ordre du jour de la séance publique, voit ressurgir le clivage gauche-droite.
L'opposition Socialiste martèle
Pour le président du groupe Socialiste et Républicains Yannick Trigance, élu de Seine-Saint-Denis (93), l'actuelle majorité régionale néglige les élèves des quartiers populaires au profit de ceux des quartiers non populaires. Mais il n'indique pas le taux d'enfants de la classe populaire inscrits dans les établissements privés.
L'opposition Front de Gauche enfonce le clou
Pour la présidente du groupe Front de Gauche Céline Malaisé, élue des Hauts-de-Seine (92), le budget 2018 ne va pas assez loin et cite le lycée Brassens à Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne 94) où le personnel exerce son droit de retrait du fait d'une salle de classe car "le taux d'amiante est anormalement élevé".
Elle déplore le manque de visibilité de la programmation des travaux dans les lycées et des critères permettant de choisir les établissements bénéficiaires. Le groupe Front de Gauche reconnaît néanmoins une stabilité du budget 2018 en ce qui concerne les établissements publics mais s'inquiète de l'augmentation des montants à destination des établissements privés.
Elle déplore le manque de visibilité de la programmation des travaux dans les lycées et des critères permettant de choisir les établissements bénéficiaires. Le groupe Front de Gauche reconnaît néanmoins une stabilité du budget 2018 en ce qui concerne les établissements publics mais s'inquiète de l'augmentation des montants à destination des établissements privés.
L'exécutif régional se défend
Marie-Carole Ciuntu, vice-présidente de la commission permanente, élue du Val-de-Marne (94), défend les orientations du budget régional 2018 en revenant sur le bilan de la précédente mandature sous la présidence de Jean-Paul Huchon (PS) pendant 17 ans. Et Valérie Pécresse n'est aux manettes de la région que depuis 2 ans, depuis décembre 2015. Un argument inacceptable pour la gauche régionale.
Autre assemblée, même réflexe, la boucle est bouclée
Au conseil de Paris et dans les conseils d'arrondissement, la gauche d'Anne Hidalgo et avant elle, celle de Bertrand Delanoë, continue en 2017 de vouer aux gémonies, sans nuances, le bilan de la droite battue aux élections municipales en 2001.
Les critiques contre les 17 années de Jean-Paul Huchon semblent donc être destinées à faire florès au sein de l'assemblée régionale qui compte un grand nombre de conseillers de Paris de l'opposition.
Les critiques contre les 17 années de Jean-Paul Huchon semblent donc être destinées à faire florès au sein de l'assemblée régionale qui compte un grand nombre de conseillers de Paris de l'opposition.
Vêtement ignifuge et isolant en amiante, utilisé pour combattre les incendies © CC BY SA 2.0