Inglorious Basterds, le coup de feu tant attendu de Quentin Tarantino

Huitième Tribune


Inglorious Basterds, le dernier Tarantino en date, a été ovationné de toutes parts. Amis râleurs passez votre chemin, Paris Tribune.fr ne tarira pas non plus d’éloges sur cet énième chef-d’œuvre tarantinesque. Au Pathé Wepler dans le 17e arrondissement de Paris.


24 Aout 2009 09:40

Un casting de choix, des personnages attachants mais bien excentriques, un enchaînement d’actions fin et un rythme soutenu, saupoudrés d’un humour franc et détourné, voilà quelques ingrédients de la nouvelle œuvre maîtresse de Quentin Tarantino.

Ses films se goûtent, se mesurent et s’apprécient à différents échelons : pas de doute, le maître Quentin est de retour avec un long métrage évidemment époustouflant.
Saluons en premier lieu un casting très réussi : Mélanie Laurent, une jeune juive attendrissante cherchant la vengeance, a tapé dans l’œil d’un « héros de guerre » nazi, joué par le craquant Daniel Brühl.
Brad Pitt, scalpeur de nazis à l’accent canaille irrésistible, forme avec Christophe Waltz, colonel SS (prix d’interprétation à Cannes), un duo haineux remarquable. La divine Diane Kruger n’est pas en reste non plus, dans un rôle de superstar allemande espionne pour le compte des américains.
Les intrigues s'entremêlent et fusionnent intelligemment, et toujours avec ce côté cow-boy que l’on affectionne tant chez Tarantino.
Les adrélino-dépendants ne seront pas déçus : l’action est vive, crue, voire sanglante, sans pour autant que d'éventuelles âmes sensibles aient à s'abstenir.
L’humour est omniprésent, et le rire (voire le fou rire) se déclenche à certains moments bien précis ; chaque péripétie dévoile un nouveau pan d’une mécanique soigneusement orchestrée par son créateur.
Les amoureux de l’Histoire y trouveront cependant à redire : dans la version ici présentée, Hitler succombe à un tir de mitraillette, pris au piège dans une salle de cinéma.

Notre verdict : une fiction très bien faite, riche, et qui endosse avec naturel des accents de films de guerre, malgré une dimension historique qui frise l’indécence. Mais comme c’est Quentin, on lui pardonne…



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