La polémique née de l’article du quotidien Le Parisien publié le dimanche 12 février 2012 intitulé « La statue de Carla qui fait jaser » vient de connaître toute une série d’explications, notamment de la part du Maire de Nogent sur Marne, Jacques Jean-Paul Martin dit Jacques JP Martin.
Les faits remontent au conseil municipal du 27 janvier 2011 lorsque est proposé au vote un « contrat pour la réalisation d’une sculpture sur le thème de l’évocation d’une femme en tenue de travail à la manière italienne au sein de la future résidence La Petite Italie ».
La société Cogedim prévoit de réaliser un programme immobilier au 108 et 108 bis Grande Rue Charles de Gaulle et au 2 rue Charles VII à Nogent sur Marne.
Au cœur du futur jardin de la résidence La Petite Italie, elle prévoit d’installer une sculpture représentant « une ou plusieurs femmes en tenue de travail à la manière italienne oeuvrant sur des plumes d’autruche » ; il s’agit de rendre hommage à la communauté italienne très importante à Nogent sur Marne au début du XXème siècle, et d'évoquer une entreprise nogentaise de nettoyage de plumes d'autruches approvisionnant à cette époque les métiers de la mode.
L’artiste Elisabeth Cibot est choisie, sans mise en concurrence, pour réaliser cette sculpture « d’une hauteur approximative de 2,50 mètres en bronze avec un socle d’une hauteur approximative d’1 mètre sur lequel sera représenté en bas relief le Viaduc de Nogent ».
Le coût : 96 532,50 euros TTC, répartis entre la Ville de Nogent sur Marne (41 672,50 euros TTC) et la société Cogedim (54 860 euros TTC), pour une réception de l’œuvre sur place prévue « fin 2011 début 2012 ou au plus tard en février 2012. »
La société Cogedim prévoit de réaliser un programme immobilier au 108 et 108 bis Grande Rue Charles de Gaulle et au 2 rue Charles VII à Nogent sur Marne.
Au cœur du futur jardin de la résidence La Petite Italie, elle prévoit d’installer une sculpture représentant « une ou plusieurs femmes en tenue de travail à la manière italienne oeuvrant sur des plumes d’autruche » ; il s’agit de rendre hommage à la communauté italienne très importante à Nogent sur Marne au début du XXème siècle, et d'évoquer une entreprise nogentaise de nettoyage de plumes d'autruches approvisionnant à cette époque les métiers de la mode.
L’artiste Elisabeth Cibot est choisie, sans mise en concurrence, pour réaliser cette sculpture « d’une hauteur approximative de 2,50 mètres en bronze avec un socle d’une hauteur approximative d’1 mètre sur lequel sera représenté en bas relief le Viaduc de Nogent ».
Le coût : 96 532,50 euros TTC, répartis entre la Ville de Nogent sur Marne (41 672,50 euros TTC) et la société Cogedim (54 860 euros TTC), pour une réception de l’œuvre sur place prévue « fin 2011 début 2012 ou au plus tard en février 2012. »
Après en avoir délibéré, le conseil municipal approuve la convention tripartite entre la commune, la société Cogedim et l’artiste Elisabeth Cibot « pour la réalisation d’une sculpture sur le thème de l’évocation d’une femme en tenue de travail à la manière italienne au sein de la future résidence La Petite Italie » ; un projet que la ville de Nogent sur Marne et la société Cogedim souhaitent réaliser en commun.
Les élus imputent également sur le budget de la commune les sommes liées à la réalisation et à l’entretien de la sculpture « hors les effets du temps et de son vieillissement naturel », l’artiste restant le conseil, à titre gracieux, « pour l’entretien adapté du matériau utilisé pour la sculpture ».
« Le délai de réalisation ne pourra pas être décalé » stipule la convention tripartite, « et la livraison au plus tard en février 2012 est exigée ».
C’est ainsi que l’artiste, en accord avec le Maire, contacte Carla Bruni-Sarkozy, ancien mannequin d’origine italienne, qui l’autorise à utiliser son visage comme modèle pour la sculpture en bronze ; « tout en refusant que son nom soit mis en avant et utilisé » relate dans son article la journaliste du Parisien. Elle participe également à une séance de photos « pour que la sculptrice puisse être la plus fidèle possible », explique la Cogedim selon Europe 1.
Lors du conseil municipal le 23 janvier 2012, Michel Gilles (Divers droite) pose la question du financement de l’œuvre. Le Maire Jacques JP Martin (UMP) met en commun les informations qu'il détient et explique que « les 41 000 euros prévus pour une œuvre estimée à 91 000 euros ne seront pas versés à Cogedim, qui a accepté après négociation, de prendre à sa charge la totalité du coût de réalisation et pose. »
Les élus imputent également sur le budget de la commune les sommes liées à la réalisation et à l’entretien de la sculpture « hors les effets du temps et de son vieillissement naturel », l’artiste restant le conseil, à titre gracieux, « pour l’entretien adapté du matériau utilisé pour la sculpture ».
« Le délai de réalisation ne pourra pas être décalé » stipule la convention tripartite, « et la livraison au plus tard en février 2012 est exigée ».
C’est ainsi que l’artiste, en accord avec le Maire, contacte Carla Bruni-Sarkozy, ancien mannequin d’origine italienne, qui l’autorise à utiliser son visage comme modèle pour la sculpture en bronze ; « tout en refusant que son nom soit mis en avant et utilisé » relate dans son article la journaliste du Parisien. Elle participe également à une séance de photos « pour que la sculptrice puisse être la plus fidèle possible », explique la Cogedim selon Europe 1.
Lors du conseil municipal le 23 janvier 2012, Michel Gilles (Divers droite) pose la question du financement de l’œuvre. Le Maire Jacques JP Martin (UMP) met en commun les informations qu'il détient et explique que « les 41 000 euros prévus pour une œuvre estimée à 91 000 euros ne seront pas versés à Cogedim, qui a accepté après négociation, de prendre à sa charge la totalité du coût de réalisation et pose. »
© Oleg Gekman - Fotolia.com
Sans information sur la mise en place de la sculpture prévue début 2012, Michel Gilles adresse le 12 février 2012 une lettre au président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) demandant son aide pour « obtenir le remboursement de cette dépense inscrite par erreur au budget de la ville de Nogent sur Marne » car « bien que cette initiative n’a probablement pas été conçue par l’équipe de campagne du candidat Nicolas Sarkozy, elle participe de fait à la campagne et doit à ce titre être rattachée au compte de campagne de Nicolas Sarkozy. »
Quand arrive le conseil municipal de Nogent sur Marne le 13 février 2012, le Maire sort de son silence. Dans une communication, il révèle que « pour ne pas encombrer le centre de la place publique pour se donner la possibilité d’animations, voire d’une grande terrasse annexée au futur café-restaurant-traiteur italien (…) il a été décidé conjointement avec l’opérateur de transférer cette statue (...) dans la partie privative de l’opération (…) compte-tenu de ce changement, j’ai négocié (…) : le budget communal ne financera donc pas (…) une telle œuvre. » Une négociation actée « courant 2011 » précise Jacques JP Martin.
Autre décision du Maire de Nogent sur Marne : la statue au visage de Carla Bruni-Sarkpzy sera inaugurée « pas avant fin juin, voire courant septembre (…) compte-tenu du retard pris dans sa réalisation mais aussi de la période électorale prévue prochainement. »
Pour vous faire une idée de la sculpture au visage de Carla Bruni-Sarkozy, Paris Tribune vous propose de cliquer sur le lien indiqué pour accéder au site de la mairie de Nogent sur Marne. Lieu de réalisation de l’œuvre, elle bénéficie pour sa communication du droit à l’image sur l’œuvre d’Elisabeth Cibot : cliquer sur le lien suivant pour voir à quoi ressemble la statue au visage de Carla Bruni-Sarkozy.
Quand arrive le conseil municipal de Nogent sur Marne le 13 février 2012, le Maire sort de son silence. Dans une communication, il révèle que « pour ne pas encombrer le centre de la place publique pour se donner la possibilité d’animations, voire d’une grande terrasse annexée au futur café-restaurant-traiteur italien (…) il a été décidé conjointement avec l’opérateur de transférer cette statue (...) dans la partie privative de l’opération (…) compte-tenu de ce changement, j’ai négocié (…) : le budget communal ne financera donc pas (…) une telle œuvre. » Une négociation actée « courant 2011 » précise Jacques JP Martin.
Autre décision du Maire de Nogent sur Marne : la statue au visage de Carla Bruni-Sarkpzy sera inaugurée « pas avant fin juin, voire courant septembre (…) compte-tenu du retard pris dans sa réalisation mais aussi de la période électorale prévue prochainement. »
Pour vous faire une idée de la sculpture au visage de Carla Bruni-Sarkozy, Paris Tribune vous propose de cliquer sur le lien indiqué pour accéder au site de la mairie de Nogent sur Marne. Lieu de réalisation de l’œuvre, elle bénéficie pour sa communication du droit à l’image sur l’œuvre d’Elisabeth Cibot : cliquer sur le lien suivant pour voir à quoi ressemble la statue au visage de Carla Bruni-Sarkozy.