Le maire du 1er arrondissement regrette que la délibération sur "la création des emplois de coordinateurs des conseils de quartier" proposée par la majorité socialiste de l'Hôtel de Ville n'a pas été transmise aux conseils d'arrondissement. "Or rien ne l'interdisait" explique-t-il.
Compte tenu des "anomalies" du passé où il y a eu des "périodes entières sans titulaires", l'Hôtel de Ville mettant du temps avant de recruter les contractuels, il propose, en se fondant sur les déclarations du Maire de Paris de "donner plus de pouvoirs, plus d'autonomie, plus de libertés aux maires d'arrondissement".
Et pour faire "plus simple", que l'enveloppe budgétaire soit rattachée au cabinet du maire. "C'est une proposition, pas une provocation", poursuit-il, pour donner au maire "plus de prérogatives".
Maïté Errecart ayant répondu par la négative avant la présentation voeu de l'UMPPA relatif à la responsabilité des maires d'arrondissement quant au fonctionnement des conseils de quartier, c'est un peu amer que Jean-François Legaret rappelle que "comme le Maire nous l'a demandé","nous faisons des propositions et nous constatons qu'hélas, une fois de plus, à chaque fois qu'on fait des propositions positives vous dites non, rejet du voeu, circulez, il n'y a rien à voir."
Compte tenu des "anomalies" du passé où il y a eu des "périodes entières sans titulaires", l'Hôtel de Ville mettant du temps avant de recruter les contractuels, il propose, en se fondant sur les déclarations du Maire de Paris de "donner plus de pouvoirs, plus d'autonomie, plus de libertés aux maires d'arrondissement".
Et pour faire "plus simple", que l'enveloppe budgétaire soit rattachée au cabinet du maire. "C'est une proposition, pas une provocation", poursuit-il, pour donner au maire "plus de prérogatives".
Maïté Errecart ayant répondu par la négative avant la présentation voeu de l'UMPPA relatif à la responsabilité des maires d'arrondissement quant au fonctionnement des conseils de quartier, c'est un peu amer que Jean-François Legaret rappelle que "comme le Maire nous l'a demandé","nous faisons des propositions et nous constatons qu'hélas, une fois de plus, à chaque fois qu'on fait des propositions positives vous dites non, rejet du voeu, circulez, il n'y a rien à voir."
Jean-François Legaret, Conseiller de Paris et président de la 1ère commission
La réaction de Hamou Bouakkaz est immédiate : "Là, je vous le dis, nous ne sommes pas d'accord". Il s'explique : "Les postes de coordinateurs de conseil de quartier ne sont pas des postes politiques" et "le cabinet d'une mairie d'arrondissement est un cabinet politique".
Pour l'élu socialiste, le métier de coordinateur de quartiers doit "être un nouveau métier dédié à la proximité", et c'est pour cela qu'il souhaite avec Maïté Errecart que ces postes soient rattachés à l'Hôtel de Ville.
Constatant "un vrai désaccord politique qui est louable", il s'en tient à exprimer sa joie se constater que "les mairies d'opposition soient désireuses de vivifier la démocratie participative" en demandant des emplois de coordinateurs de conseil de quartier, et se dit prêt à les aider.
Pour l'élu socialiste, le métier de coordinateur de quartiers doit "être un nouveau métier dédié à la proximité", et c'est pour cela qu'il souhaite avec Maïté Errecart que ces postes soient rattachés à l'Hôtel de Ville.
Constatant "un vrai désaccord politique qui est louable", il s'en tient à exprimer sa joie se constater que "les mairies d'opposition soient désireuses de vivifier la démocratie participative" en demandant des emplois de coordinateurs de conseil de quartier, et se dit prêt à les aider.
Hamou Bouakkaz, Conseiller de Paris, Adjoint au Maire de Paris, chargé de la démocratie locale et de la vie associative
Maïte Errecart, Conseiller de Paris, Adjointe au Maire chargée des ressources humaines, de l'administration générale et des relations avec les mairies d'arrondissement
Pour Maïte Errecart, la délibération répond à un besoin de "sécurisation juridique" des contrats d'animateurs de conseils de quartier et n'est pas reliée à la question de l'emploi. S'agissant d'une "délibération statutaire", elle permettra de recruter "des contractuels de la fonction publique sur des périodes de 3 ans renouvelables", "ce qui n'empêchera pas des titulaires d'occuper ces postes".
La question de l'emploi sera étudiée lors du Conseil de Paris du mois de décembre.
La question de l'emploi sera étudiée lors du Conseil de Paris du mois de décembre.