
- « Je ne me suis pas permis de vous comparer à un animal » relève Jean-Paul Huchon.
- « J’ai parlé du lapin blanc » rétorque Valérie Pécresse.
L’émission avait commencé sur deux sentiments opposés : celui de la chef de file UMP regrettant l’absence de débats de fond pendant la campagne, et celui du chef de file PS déclarant au contraire avoir « senti un assez grand appétit de région ». Tout en appelant sa challenger à « plus d’humour » et à « dé-speeder » (NDLR : du verbe anglais speeder qui signifie énerver, agir, agir trop rapidement, agiter, alarmer, gesticuler, remuer, bouger), Jean-Paul Huchon aborde un air impassible et impavide tandis que Valérie Pécresse a du mal à ne pas se montrer narquoise et inflexible.

Morceaux choisis
- « Je suis président de région depuis 1998 et en charge des transports depuis 2006. »
- « Vous n’avez pas honoré les 21 contrats de projets. »
- « Les contrats de projets ont été honoré par la région mais pas par l’Etat qui a eu du retard.»
- « Un peu de retard. »
- « Comment va se passer le marchandage avec les Verts qui ont eu 23% aux européennes et le PS 13% ? »
- « Ne parlez pas de marchandage mais d’une alliance politique de ceux qui veulent une Ile-de-France différente. On ne se parle pas avant le 1er tour. Il n’y a rien d’incompatible avec Cécile Duflot, entre ses propositions et les nôtres, pour un mandat de 4 ans ou de 6 ans. »
- « Jean-Paul Huchon ne dit que « voter contre Nicolas Sarkozy »… c’est triste, c’est peu comme bilan. Nous avons des idées neuves et nous ne sommes pas sectaires. »
- « Je suis habitué à gérer une majorité plurielle. »
- « Les Verts n’assument pas le bilan, ils ont fait 3 listes. »

- « C’est incroyable d’entendre cela : l’idée, c’est un centre de commandement intégré… »
- « … financé à 100% par la région. »
- « Nous, on a fait quelque chose de beaucoup plus puissant : on a fait le Grand Paris de la Sécurité » en donnant au « Préfet de police le pouvoir d’intervenir en petite couronne », « cela montre que le Grand Paris commence maintenant », « il y aura 1 millions d’emplois dans 10 ans avec le Grand Paris, c’est le projet que Monsieur Huchon n’a pas eu. »
- « Simplement, à travers ce qu’a dit Madame Valérie Pécresse, c’est l’échec total du gouvernement car s’il y a une diminution de la petite délinquance, il y a une augmentation de 16,3% des attaques sur les personnes. »
- « Les actes de solidarité, c’est le Grand Paris… il n’y aura pas de nouvelles taxes pour payer toutes vos promesses électorales »
- « Vous ne nous laissez aucune taxe à utiliser ! »
- « Eh bien tant mieux ! »
- « Vous voulez être le président d’une collectivité locale qui a besoin de financement ? »
- « Il y a un principe constitutionnel, celui de l’auto-administration, le principe de la libre administration des collectivités territoriales », « Je quitte le gouvernement si je gagne. »
- « Attaquer la femme, je ne le supporte pas, surtout sur sa compétence. »
- « Je suis contre la droite arrogante. »

Jean-Paul Huchon et Valérie Pécresse représentent tout simplement deux projets.