Le doyen des élus, Robert Lion, 76 ans, tête de liste d'Europe Ecologie à Paris, préside la séance. A ses côtés, le plus jeune des élus, Benjamin Lancar, 24 ans, président de la fédération des jeunes de l’UMP rajouté à la dernière minute sur la liste de Valérie Pécresse par Xavier Bertrand, « réalise un petit rêve en étant dans cette assemblée, à côté de Monsieur Lion » : « A nous deux, nous avons 100 ans ! » s’exclame-t-il ! L'aîné découvre le règlement intérieur, encadré par les fonctionnaires de l'assemblée régionale, respecte scrupuleusement la procédure : « 201 conseillers sont présents sur 209 ; chaque conseiller peut avoir un pouvoir et un seul » et donne l'ordre du jour composé de 4 points : l'élection du président, la fixation du nombre de vice-présidence et des autres membres de la commission permanente, l'élection des vice-présidents et la composition et la constitution de la commission de règlement. « Vous savez, les ordres viennent de l'administration » commente-t-il. Un règlement à propos duquel Jean-Paul Huchon reconnaît lui-même lors de la constitution de la commission de règlement qu'il « est d'une extrême complexité qui m'échappe la plupart du temps ».
L'hémicycle de l'assemblée régionale comporte 142 élus de la majorité de gauche et 67 élus de la majorité présidentielle
Jean-Paul Huchon entame un 3ème mandat, après 12 ans passés à la tête de l'exécutif régional
Sur les 209 votants, 70 bulletins sont blancs ou nuls ce qui porte à 139 le nombre de suffrages exprimés. Jean-Paul Huchon est élu avec 139 voix sur une majorité plurielle composée de 142 voix. L'UMP et le Nouveau Centre ayant voté blancs ou nuls, cela signifie que 3 voix de la majorité ont manqué à l'appel.
Dans son discours, le président remercie les écologistes et la gauche (« Je ne serai pas là sans eux ») et énonce les « urgences » du prochain mandat en appelant à avoir « foi » en la région. Il promet des garanties de location et cautionnement gratuit pour les étudiants, des transports gratuits pour les jeunes en insertion, un « pass » pour les jeunes en apprentissage, le développement de la HQS (Haute Qualité Sociale) pour lutter contre la dégradations des conditions de travail des salariés, des pactes avec les maires bâtisseurs d’équipements publics… et dénonce le Grand Paris. Mais pour lui permettre de mener à bien son mandat, le président demande « l’appui du gouvernement et s’il ne nous soutient pas, qu’il ne nous freine pas. » Avec un vœu : « que la région Ile-de-France soit reconnue par l’Etat comme un échelon pertinent. »
Dans son discours, le président remercie les écologistes et la gauche (« Je ne serai pas là sans eux ») et énonce les « urgences » du prochain mandat en appelant à avoir « foi » en la région. Il promet des garanties de location et cautionnement gratuit pour les étudiants, des transports gratuits pour les jeunes en insertion, un « pass » pour les jeunes en apprentissage, le développement de la HQS (Haute Qualité Sociale) pour lutter contre la dégradations des conditions de travail des salariés, des pactes avec les maires bâtisseurs d’équipements publics… et dénonce le Grand Paris. Mais pour lui permettre de mener à bien son mandat, le président demande « l’appui du gouvernement et s’il ne nous soutient pas, qu’il ne nous freine pas. » Avec un vœu : « que la région Ile-de-France soit reconnue par l’Etat comme un échelon pertinent. »
Sur le deuxième point, Valérie Pécresse, inquiète que la première délibération de l'assemblée régionale ait fait l'objet de tractations jusqu'à la dernière minute, déclare que son groupe s'abstiendra. Après avoir félicité son challenger, elle espère que Jean-Paul Huchon saura « élever la politique régionale », sans « considération de boutiques et d'appareil ».
L'UMP obtient 18 sièges en commission permanente sur 56 (dont Chantal Jouanno et Patrick Karam) contre 41 sous la précédente mandature ; le Nouveau Centre, 2. La commission permanente gère notamment les questions des budgets. Elle se réunira le 27 mai.
L'UMP obtient 7 sièges au sein de la commission de règlement sur 22 (dont Valérie Pécresse, Jean-François Legaret le maire du 1er arrondissement, et Géraldine Poirault-Gauvin, conseiller de Paris du 15ème arrondissement) et le Nouveau Centre 1 siège. Le 30 mars à partir de 15h, elle constituera les différentes commissions.
L'assemblée plénière se réunira les 15 et 16 avril.
Lire l'article du 26 mars 2010 L'élue régionale tête de liste UMP à Paris, Chantal Jouanno, désavouée par Nicolas Sarkozy.
L'UMP obtient 18 sièges en commission permanente sur 56 (dont Chantal Jouanno et Patrick Karam) contre 41 sous la précédente mandature ; le Nouveau Centre, 2. La commission permanente gère notamment les questions des budgets. Elle se réunira le 27 mai.
L'UMP obtient 7 sièges au sein de la commission de règlement sur 22 (dont Valérie Pécresse, Jean-François Legaret le maire du 1er arrondissement, et Géraldine Poirault-Gauvin, conseiller de Paris du 15ème arrondissement) et le Nouveau Centre 1 siège. Le 30 mars à partir de 15h, elle constituera les différentes commissions.
L'assemblée plénière se réunira les 15 et 16 avril.
Lire l'article du 26 mars 2010 L'élue régionale tête de liste UMP à Paris, Chantal Jouanno, désavouée par Nicolas Sarkozy.
Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP au Conseil régional, entend jouer pleinement son rôle d'opposante