Louis Jouve, candidat investi par les écologistes pour les élections municipales de 2001 et tête de liste en 2008, est formel : il n'y a jamais eu de proposition de piétonisation intégrale de la rue de Rennes de la part des écologistes ni de la part de la Mairie de Paris.
Un tract de la liste de Jean-Pierre Lecoq, UMP, Modem et UDI du 6e avec NKM pour les municipales 2014 place le réaménagement de la rue de Rennes au coeur des discussions :
Un tract de la liste de Jean-Pierre Lecoq, UMP, Modem et UDI du 6e avec NKM pour les municipales 2014 place le réaménagement de la rue de Rennes au coeur des discussions :
Geneviève Bertrand a répondu dans l'article La désinformation pour la pêche aux voix dans le 6e arrondissement.
Egalement interrogé par Paris Tribune, Louis Jouve raconte. Il était aux premières loges lorsque le projet de réaménagement de la rue de Rennes est mis sur la table sous la première mandature de Bertrand Delanoë de 2001 à 2008 avant d'être réalisé sous la deuxième mandature de 2008 à 2014. L'inauguration a eu lieu le 17 juin 2012.
Louis Jouve : "L'un des éléments phare des écologistes en 2001 était de réaménager la rue de Rennes, un réaménagement qui figurait dans l'accord de fusion entre les listes écologistes et socialistes au second tour des élections municipales en 2001. Bertrand Delanoë ne lui a pas donné la priorité car il voulait développer les projets par étapes en commençant par les couloirs de bus à Paris.
Trois réunions publiques ont eu lieu avec l'adjoint au Maire Denis Baupin et une dizaine de réunions techniques organisées par la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) auxquelles ont participé les associations du 6e arrondissement et les membres du cabinet du maire du 6e. Parallèlement, deux associations ont montré leur hostilité au projet de réaménagement de la rue de Rennes ; sur un mode alarmiste, elles ont conduit la contestation avec des tracts sur les dangers de report de la circulation, comme si la rue du Cherche-Midi ou la rue Bonaparte pouvaient se substituer à la rue de Rennes !
Puis un projet de délibération de 6 pages soumis au vote du conseil de Paris a posé le principe d'un équilibre à trouver entre les voitures et les piétons. Les Verts ont toujours été attachés au principe de circulation. Il n'a jamais été question de remettre en cause le principe de la circulation automobile sur la rue de Rennes. Un sondage publié dans le Figaro Magazine en 2000 indiquait en toutes lettres que le point noir du 6e arrondissement était la circulation sur la rue de Rennes. Le maintien de la circulation des voitures, des bus, rue de Rennes a toujours été réaffirmé.
Le conseil de Paris a voté une délibération en janvier 2006 sur la base du diagnostic de la DVD visant à autoriser un appel à projet. Le projet de délibération a été soumis au vote consultatif du conseil du 6e arrondissement. Lors du débat avant le vote, Madame Bertrand s'était déclaré favorable à "ce beau projet" de réaménagement de la rue de Rennes. Sur les 4 projets d'urbanistes indépendants, aucun ne proposait la piétonisation intégrale de la rue de Rennes.
Le maire du 6e arrondissement Jean-Pierre Lecoq a proposé un 5e projet en 2007, à la fin de la première mandature de Bertrand Delanoë. Le Maire de Paris n'était pas favorable à son lancement à quelques mois des élections municipales de 2008.
Lors de la deuxième mandature, le maire du 6e, conscient du problème de la rue de Rennes, accepte l'élargissement de trottoirs à 6 mètres. Il est obligé de calmer les deux associations lancées contre le projet de réaménagement de la rue de Rennes avec le fantasme du report de circulation. Jean-Pierre Lecoq a proposé la fermeture intégrale de la rue de Rennes le samedi après-midi dans son tronçon compris entre la place du 18 juin 1940 et le carrefour Saint Placide.
La Chambre de Commerce de Paris indiquait que 98 % des clients de la rue de Rennes étaient des piétons arrivant par les transports en commun en métro ou à la Gare Montparnasse. Seule la FNAC vendait des objets lourds, des téléviseurs pouvant être livrés ; les autres commerces vendaient essentiellement du textile". (voir la pièce jointe)
Louis Jouve est candidat d'Europe Ecologie Les Verts en 3e position sur la liste conduite par Emmanuel Pierrat dans le 6e arrondissement pour les élections municipales de 2014. Il constate que dans son tract, "Jean-Pierre Lecoq ne critique pas les couloirs de bus boulevard du Montparnasse ni les Berges de Seine". L'explication : selon lui, le programme de Nathalie Kosciusko-Morizet ressemble beaucoup à ce que proposent les élus écologistes pour les 4 arrondissements du centre de Paris.
Egalement interrogé par Paris Tribune, Louis Jouve raconte. Il était aux premières loges lorsque le projet de réaménagement de la rue de Rennes est mis sur la table sous la première mandature de Bertrand Delanoë de 2001 à 2008 avant d'être réalisé sous la deuxième mandature de 2008 à 2014. L'inauguration a eu lieu le 17 juin 2012.
Louis Jouve : "L'un des éléments phare des écologistes en 2001 était de réaménager la rue de Rennes, un réaménagement qui figurait dans l'accord de fusion entre les listes écologistes et socialistes au second tour des élections municipales en 2001. Bertrand Delanoë ne lui a pas donné la priorité car il voulait développer les projets par étapes en commençant par les couloirs de bus à Paris.
Trois réunions publiques ont eu lieu avec l'adjoint au Maire Denis Baupin et une dizaine de réunions techniques organisées par la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) auxquelles ont participé les associations du 6e arrondissement et les membres du cabinet du maire du 6e. Parallèlement, deux associations ont montré leur hostilité au projet de réaménagement de la rue de Rennes ; sur un mode alarmiste, elles ont conduit la contestation avec des tracts sur les dangers de report de la circulation, comme si la rue du Cherche-Midi ou la rue Bonaparte pouvaient se substituer à la rue de Rennes !
Puis un projet de délibération de 6 pages soumis au vote du conseil de Paris a posé le principe d'un équilibre à trouver entre les voitures et les piétons. Les Verts ont toujours été attachés au principe de circulation. Il n'a jamais été question de remettre en cause le principe de la circulation automobile sur la rue de Rennes. Un sondage publié dans le Figaro Magazine en 2000 indiquait en toutes lettres que le point noir du 6e arrondissement était la circulation sur la rue de Rennes. Le maintien de la circulation des voitures, des bus, rue de Rennes a toujours été réaffirmé.
Le conseil de Paris a voté une délibération en janvier 2006 sur la base du diagnostic de la DVD visant à autoriser un appel à projet. Le projet de délibération a été soumis au vote consultatif du conseil du 6e arrondissement. Lors du débat avant le vote, Madame Bertrand s'était déclaré favorable à "ce beau projet" de réaménagement de la rue de Rennes. Sur les 4 projets d'urbanistes indépendants, aucun ne proposait la piétonisation intégrale de la rue de Rennes.
Le maire du 6e arrondissement Jean-Pierre Lecoq a proposé un 5e projet en 2007, à la fin de la première mandature de Bertrand Delanoë. Le Maire de Paris n'était pas favorable à son lancement à quelques mois des élections municipales de 2008.
Lors de la deuxième mandature, le maire du 6e, conscient du problème de la rue de Rennes, accepte l'élargissement de trottoirs à 6 mètres. Il est obligé de calmer les deux associations lancées contre le projet de réaménagement de la rue de Rennes avec le fantasme du report de circulation. Jean-Pierre Lecoq a proposé la fermeture intégrale de la rue de Rennes le samedi après-midi dans son tronçon compris entre la place du 18 juin 1940 et le carrefour Saint Placide.
La Chambre de Commerce de Paris indiquait que 98 % des clients de la rue de Rennes étaient des piétons arrivant par les transports en commun en métro ou à la Gare Montparnasse. Seule la FNAC vendait des objets lourds, des téléviseurs pouvant être livrés ; les autres commerces vendaient essentiellement du textile". (voir la pièce jointe)
Louis Jouve est candidat d'Europe Ecologie Les Verts en 3e position sur la liste conduite par Emmanuel Pierrat dans le 6e arrondissement pour les élections municipales de 2014. Il constate que dans son tract, "Jean-Pierre Lecoq ne critique pas les couloirs de bus boulevard du Montparnasse ni les Berges de Seine". L'explication : selon lui, le programme de Nathalie Kosciusko-Morizet ressemble beaucoup à ce que proposent les élus écologistes pour les 4 arrondissements du centre de Paris.