Jean-Pierre Lecoq veut régler le cas Nathalie Kosciusko-Morizet aux élections législatives 2017 à Paris © VD / PT Mars 2017.
Jean-Pierre Lecoq, conseillé en politique par le conseiller du 6e arrondissement Olivier Passelecq, bénéficie de 33 années d'enracinement politique dans le 6e arrondissement dont 23 années en qualité de maire d'arrondissement. C'est un « arrondissementier ». Il a ses réseaux, son public, ses soutiens. C'est ainsi qu'il a réalisé le petit chelem avec sa liste aux élections municipales aux couleurs UMP UDI Modem en 2014. Ce n'est pas Marielle de Sarnez qui lui a apporté beaucoup de voix et il ne l'avait pas choisi comme colistière, on le lui a imposé.
Le cas NKM
Nathalie Kosciusko-Morizet lui offre l'opportunité d'être candidat dans la circonscription de François Fillon, qui regroupe tout le 5e et le sud des 6e et 7e arrondissements. NKM était prévue dans la 11e circonscription de Paris, soit le sud du 6e arrondissement et le nord du 14e arrondissement. Le scénario de départ indiquait François Fillon élu président, et François Fillon candidat à l'élection présidentielle avait décidé d'offrir sa circonscription à Nathalie Kosciusko-Morizet en échange de son soutien inconditionnel.
Après son échec, François Fillon renonce à la politique et Nathalie Kosciusko-Morizet est certaine d'être élue député de Paris puisque c'est une circonscription acquise aux candidats LR en tant que formation de droite. La population de cette circonscription est à forte majorité conservatrice.
Mais NKM a un profil marginal au sein de LR, à la fois écologiste et sociale-démocrate et non conformiste sur les réformes de société. Elle tend la main au gouvernement mis en place par Emmanuel Macron. Nathalie Kosciusko-Morizet devait affronter Pascal Cherki, elle a déserté la circonscription de Pascal Cherki et le 14e arrondissement où elle a été candidate en 2014, sèchement battue en réalisant 33,1 % des suffrages exprimés au premier tour (15 717 voix) et 46,9 % au second tour (23 482 voix).
A la primaire de la droite et du centre, elle a obtenu 4,4 % des suffrages exprimés à Paris (11 402 voix) en tant que chef de l'opposition municipale.
Après son échec, François Fillon renonce à la politique et Nathalie Kosciusko-Morizet est certaine d'être élue député de Paris puisque c'est une circonscription acquise aux candidats LR en tant que formation de droite. La population de cette circonscription est à forte majorité conservatrice.
Mais NKM a un profil marginal au sein de LR, à la fois écologiste et sociale-démocrate et non conformiste sur les réformes de société. Elle tend la main au gouvernement mis en place par Emmanuel Macron. Nathalie Kosciusko-Morizet devait affronter Pascal Cherki, elle a déserté la circonscription de Pascal Cherki et le 14e arrondissement où elle a été candidate en 2014, sèchement battue en réalisant 33,1 % des suffrages exprimés au premier tour (15 717 voix) et 46,9 % au second tour (23 482 voix).
A la primaire de la droite et du centre, elle a obtenu 4,4 % des suffrages exprimés à Paris (11 402 voix) en tant que chef de l'opposition municipale.
Jean-Pierre Lecoq tente un habile coup politique
Jean-Pierre Lecoq a déjà tenté et réussi le coup en 2001 pour des élections municipales et il n'était pas exclu, en tant que personnalité de droite, qu'il soit candidat dissident contre Nathalie Kosciusko-Morizet.
S'il n'a pas formé un ticket avec Rachida Dati, maire du 7e arrondissement, ce qui lui aurait assuré d'avoir toutes les chances de l'emporter, son suppléant se nomme en revanche Guillaume Nadd-Mitterrand, professionnel de l'immobilier.
Particularité des deux candidats politiques ennemis, Jean-Pierre Lecoq et Nathalie Kosciusko-Morizet, à la lumière de leur parcours respectif : ils ont toujours eu de la chance et ont toujours su saisir les opportunités. Le 11 juin 2017 pour le premier tour des élections législatives, les électeurs trancheront.
Si Jean-Pierre Lecoq réussit son pari, la Mairie de Paris peut être dans sa ligne de mire.
S'il n'a pas formé un ticket avec Rachida Dati, maire du 7e arrondissement, ce qui lui aurait assuré d'avoir toutes les chances de l'emporter, son suppléant se nomme en revanche Guillaume Nadd-Mitterrand, professionnel de l'immobilier.
Particularité des deux candidats politiques ennemis, Jean-Pierre Lecoq et Nathalie Kosciusko-Morizet, à la lumière de leur parcours respectif : ils ont toujours eu de la chance et ont toujours su saisir les opportunités. Le 11 juin 2017 pour le premier tour des élections législatives, les électeurs trancheront.
Si Jean-Pierre Lecoq réussit son pari, la Mairie de Paris peut être dans sa ligne de mire.
Lire aussi
Législatives : que faut-il faire pour être élu au 1er ou au second tour ? Rachida Dati ne veut pas de Nathalie Kosciusko-Morizet sur ses terres. Emmanuel Macron profite du manque d'attractivité du programme de Marine Le Pen à Paris. Emmanuel Macron est-il le nouveau Caton ? Paris : les résultats définitifs de la Primaire de la Droite et du Centre, du peloton au gruppetto.