Premier orateur à intervenir sur le débat organisé sur la culture, Julien Bargeton fait en dix minutes plusieurs remarques sur les leviers de la culture à Paris, insuffisamment cités selon lui, l'un mis en place sous les deux mandatures de Bertrand Delanoë et l'autre du fait de la "forte présence" de l'Etat à Paris.
Le conseiller de Paris et sénateur LREM s'étonne également de l'annonce par la Ville de Paris de devenir une ville-refuge pour les oeuvres d'art "au moment même où l'Etat met en place un fond sur les sites en danger avec l'Unesco" ; ou encore l'annonce d'un fond pour la création alors même qu'il existe déjà un fond pour Paris. "Pourquoi multiplier les fonds pour la création ?" interroge-t-il.
Autant de questions qui agacent l'exécutif parisien à qui Julien Bargeton reproche de ne pas assez s'appuyer sur les structures existantes, avec des élus "en proximité" en appui avec des lieux culturels structurants.
Le cumul, un sujet sensible

La riposte de Bruno Julliard

Julien Bargeton et les élus LREM au conseil de Paris au sein du groupe Démocrates et Progressistes (DP) sont décidés, avec le soutien d'élus de droite du groupe des Parisiens, Progressistes, Constructifs et Indépendants (PPCI) à mener la bataille face au PS, au PRG, aux Communistes et aux Ecologistes, lors des prochaines élections municipales pour "changer certaines habitudes et faire évoluer ce qui doit l'être".
Le groupe Démocrates et Progressistes (LREM) compte actuellement 5 élus. Un adjoint au Maire de Paris également macron-compatible a quitté le PS mais sans quitter la majorité municipale, attendant de choisir entre la Gauche ou La République En Marche. En fonction des événements, d'autres élus pourraient faire de même.